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 Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium

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Message(ϟϟ) Sujet: Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium EmptyDim 20 Fév - 22:39

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ALEJANDRO & OPIUM
« Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? »

Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium 110220103823685899 Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium 110220103907810980


    Le soleil était haut dans le ciel, brillait de milles feux, les oiseaux chantaient et.. *BAM*. Non, il ne faut rêver, nous étions loin d'être dans un décor de rêve, ou le monde était rose. Alejandro l'avait parfaitement comprit et ce, depuis toujours. Il n'avait jamais cru aux histoires qui finissaient bien, un rictus se formait par automatisme quand on lui parlait des «contes de fée». Au départ, le jeune homme ne savait pas d'où lui venait cette aversion pour les happy end, peut-être parce qu'il n'y croyait plus. Puis il avait vite réalisé que c'était tout simplement impensable, voir improbable, qu'une happy end existe pour lui. Peut-être était-il trop lâche pour essayer de faire quelque chose, ou était-ce du parce qu'il devait à tout prix dire la vérité pour qu'une quelconque happy end fasse surface. Comme si ces personnes allaient le pardonner, comme s'ils pouvaient le comprendre. Après tout, pourquoi ils lui pardonneraient, si lui-même ne pouvait se pardonner ? Alejandro soupira pour la énième fois de la journée. Il avait passé celle-ci dans la bibliothèque, à essayer de se concentrer sur ses études. Il avait pas mal de travail à effectuer, et pourtant, son esprit était de nouveau trop fuyant. Le jeune homme ne savait que faire pour y remédier, il avait eut une nuit plutôt agitée, certes, et il avait passé la moitié de celle-ci a rester allongé à regarder le plafond, les bras derrière la nuque. Pour éviter de trop penser, Alejandro avait adopté une technique plus ou moins efficace. Il lisait, ou bien pensait à tout autre chose, quelque chose qui lui occuperait l'esprit assez longtemps pour que ces pensées désagréables disparaissent. C'était à son habitude, de devoir faire ce genre de chose, et à présent, c'était devenu plus un automatisme qu'autre chose. Lycan, le jeune brun était habitué de passer de mauvaises nuits, voir des nuits blanches, et ce n'est pas cela qui l'empêcha de se lever plus tôt que les autres.
    Sur la pointes des pieds, bercé par les doux ronflements de ses camarades, Alejandro parti en direction de la salle de bain. Le moment qu'il appréciait le plus de la journée était la douche, en plus du couché. Il s'était très vite aperçu que contrairement à son père, il pouvait se complaire dans une routine désagréable, ce qui l'effrayait quelque peu. Chaque jour, le manège recommençait, chaque jour il ouvrait la bouche pour parler aux mêmes personnes et chaque jour, cette même bouche allait de mensonge en mensonge. C'était son propre quotidien, et plus rien ne le dérangeait vis à vis des mensonges. Alejandro se déshabilla par des gestes las mais ordonné, et rentra dans la cabine de douche. Une fois que l'eau coula sur lui, ses muscles se détendirent, pour la première et la dernière fois de la journée il le savait. Son moment à lui, plus que tout. Il ferma les yeux et laissa son esprit vagabonder sur la journée qu'il allait avoir, ce qu'il avait à faire, et qui il pourrait s'autoriser à voir. Un visage s'imposa dans son esprit, vif et tenace. Un visage aux traits angéliques, parfaits selon lui, encadré par des cheveux sombres, bruns, un regard défiant quiconque osait poser ses yeux sur lui. Alejandro soupira. S'il y avait bien une personne qui revenait chaque matin dans son esprit durant son lapse de temps consacré à lui et à lui seul, c'était bien Opium.

    Après avoir prit sa douche ainsi que son petit-déjeuner, Alejandro s'était rendu à la bibliothèque directement et y avait passé toute sa journée, oubliant de déjeuner. Après avoir jeté deux ou trois bouquins contre un mur, s'être fait réprimandé pour sa conduite et s'être prit la tête avec un vert et argent, le jeune homme avait décidé de passer par les cuisines, histoire de grappiller un peu de nourriture. Il piqua quelques morceaux de chocolat supplémentaire, comme à son habitude, et parti en quête d'un peu de divertissement, ou, au moins, d'une chose à faire, histoire de ne pas rester à errer comme un vulgaire fantôme dans les couloirs du château. Alejandro passa par son dortoir, ou deux camarades à lui se chamaillait comme deux gamins de première année, et jeta même un coussin sur lui.

    « Les gars vous avez pas honte de vous comportez comme des premières années hein ?
    - Ahlalala, Alejandro Alejandro... Mon ami, puis-je te dire que tu es un peu coincé ? »


    Ils rièrent légèrement, vexé, Alejandro attrapa le coussin et le lui balanca en pleine figure avant de s'éloigner de ces deux crétins. Il entendit son camarade lui crier que c'était une blague et qu'il ne devait pas mal le prendre, mais le jeune homme continua sur sa lancé. Il savait ce que les autres pensaient de lui, et de son comportement. Beaucoup le trouvaient bizarre, trop lunatique et distant envers tout le monde. Mais, le jeune homme n'en avait cure. Ce que les autres pensaient de lui n'avait aucune importance. Il savait que son comportement fuyant dérangeait, et ce n'était pas une nouveauté. Fort heureusement, il savait être sympa et gardait son côté attentionné, ce qui faisait que personne ne se demandait le pourquoi du comportement étrange du jeune homme. Seule une personne le savait, et c'était celle qu'il évitait à tout prix, coute que coute. Alejandro aurait pourtant tellement aimé lui parler à nouveau, pouvoir rire comme ils le faisaient auparavant, partager tout et n'importe quoi. Entrelacer leurs vies, entre autre. Le brun soupira de nouveau et se jura qu'il devait arrêter de le faire. Enervé, il bouscula quelques personnes au passage, qui l'insultèrent ou le regardèrent de travers. Il s'excusa brièvement et continua sa route. Ses pas le menaient là ou ils voulaient, et Alejandro se laissait même conduire par les foules de personnes qui le bousculaient légèrement. Il n'avait pas d'endroit propre ou il voulait se trouver, ce pourquoi il décida que rien ne valait suivre les gens sans le faire concrètement. C'était d'ailleurs cette raison qui avait du le mené là ou il était. Dans les sous-sols. Alejandro ne s'y aventurait que rarement, c'est pourquoi il n'avait aucune idée d'où il se trouvait, et continua tout de même à s'y enfoncer. Sa curiosité s'était perdue il y a de cela six ans, suite à cette aventure dans la forêt interdite. En y songeant, le jeune homme eut un léger frisson, et porta sa main à son bras droit, là ou il avait été blessé cette fameuse nuit. Arrivant devant une impasse, il sorti de ses songes, et se rendit compte qu'il n'était pas loin du laboratoire. Alejandro soupira et se gifla mentalement pour cela. Merlin qu'il était maudit.

    « Génial. Après la forêt interdite, le laboratoire. Il ne te reste plus qu'à y aller maintenant. »

    Songeant au passage qu'il semblait idiot à se parler seul devant un mur suintant à divers endroits et sentant la moisissure, il remercia tout de même Merlin car ici il était sûr que personne ne pouvait l'entendre se parler à lui-même.

    Il se retourna, et alla vers le laboratoire. Il était connu, et tout le monde en parlait suite aux cours d'Histoire de la Magie. Tout le monde étaient informés, au courant que ce lieu était interdit, tout comme la forêt, voir d'avantage. Alejandro posa sa main sur la poignet et, après avoir bloqué sa respiration, ouvrit la porte. Il sentit un malaise l'envahir, comme si quelque chose dans cette pièce n'allait pas. Il savait qu'ici, beaucoup de magie noire avait été faite, et se dit que ce devait être à cause de cela. L'air était lourd, et la pièce sombre semblait plus glauque que dans ses rêves les plus fous sur ce fameux endroit. Il tourna sur lui-même, histoire de regarder à quoi ressemblait le laboratoire, et s'avança dans ce dernier. Quelques bureaux avaient résisté à la condamnation des lieux, ainsi que des chaises et des instruments douteux trainant un peu partout. Alejandro ne chercha pas à comprendre leur utilité et s'enfonça jusqu'au fond de la salle. Il s'adossa au mur, et souria sans aucune explication. C'était bien évidemment désert, et rien que cela lui plu. Malheureusement, le jeune brun allait vite déchanté. S'il avait été plus attentif, il aurait perçu les bruits de pas discrets, l'odeur d'une autre personne, mais ses songes l'avaient totalement déconnecté avec tout lien extérieur. Il sursauta au bruit sourd à sa droite, et vit une chaise se renversée. Était-ce les résidus de la magie noire qui provoquaient cela ? Il n'en savait rien, mais il se promit d'étudier la question une fois sorti de là. Il se redressa lentement, lassement, n'ayant aucune crainte de ce qu'il pouvait lui arriver. De toute manière, rien de pire que ce qu'il avait pu voir, ou faire, ne pourrait arriver. N'est-ce pas ? Essayant de se convaincre lui-même, il prit tout de même le temps de s'étirer. Marchant vers la sortie, il essaya de ne se cogner à aucun meubles alentour, la pièce étant plongée dans une semi-obscurité. D'un coup, il heurta de plein fouet une surface, semblant très haute pour être un meuble. Alejandro senti rapidement que cette «surface» n'était autre qu'une personne, et certainement une fille au vue de la frêle silhouette qui se dessinait. Il devait au moins faire une tête et demi de plus qu'elle, et le choc la déséquilibra. Ayant de bons réflexes, le jeune brun la rattrapa et l'aida à se relever correctement. Il s'excusa et, n'ayant même pas l'intention de demander le pourquoi de la présence de celle-ci dans le laboratoire morbide et macabre, voulut repartir vers la sortie. Cependant, il n'avait pas prit en compte la porte qui allait se refermer brusquement, et fermement, les enfermant tout deux dans la pièce. Alejandro soupira fortement et ferma les yeux, essayant de se calmer.

    « Nous voilà enfermé dans la pièce, génial. »

    Après avoir forcé une dernière fois sur la porte, et un énième sortilège plus tard, il se doutait que cette porte allait être fermée pour un moment. Mais ces surprises n'allaient pas s'arrêter là, et ça il en prit conscience quand, une fois retourné, il vit le visage de la jeune femme qui se trouvait avec lui grâce aux faibles rayons de lumières. Oui, il devait réellement être maudit.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium EmptyMar 22 Fév - 1:21

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Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium I9-240dd0b&Quand tout tourne au désastre, comment rester de marbre ? • PV Opium Ic_dorman01
Opium & Alejandro

    Ses lèvres fines et rosées emprisonnèrent une nouvelle fois la cigarette durant quelques secondes avant de relâcher dans l’air quelques volutes de fumée sombre. Fermant ses paupières durant quelques secondes et rejetant sa tête en arrière, l’irlandaise appréciait particulièrement la nicotine qui lui procurait un léger frisson le long de son échine qui durait quelques secondes, quelques secondes de répit avant d’aspirer à nouveau la nicotine. Assise dans un large fauteuil en cuir de sa salle commune, la jeune femme ne faisait pas attention à ses camarades qui vaquaient à leurs activités quotidiennes sans se soucier d’elle et tant mieux. De tous les élèves, c’était des Serpentards dont elle se sentait plus éloigné, pourtant ce n’était pas comme si elle reniait le fait d’être dans la maison de Salazar Serpentard, mais le fait est que même si Opium était imprévisible, violente, colérique et souvent impulsive elle ne se trouvait pas de point commun avec ceux qui étaient fourbes, trop hautain ou ceux qui prônait la pureté du sang. Elle qui était une née moldue, elle qui était une présidente de l’ABSU, elle qui n’hésitait pas à le crier sur les toits si cela pouvait faire réagir quelques verts et argents passant très vite du statut de loup à celui d’agneau entourée de fauves affamés. Mais au lieu de se morfondre, comme toute chose qui pouvait la blesser, Opium en ressortait plus fière et encore plus agressive.

    Totalement distraite, la jeune femme se détourna de la fenêtre lorsque les minuscules flammes qui embrasaient sa cigarette commencèrent à lui lécher les doigts. Ecrasant la cigarette sur le sol froid, Opium grimaça sous la surprise, mais très vite son regard se dirigea encore vers la fenêtre d’où on pouvait voir également la forêt interdite. C’était idiot, mais dès que son regard se posait sur cet endroit interdit, elle pensait immédiatement à lui. Lui qui y allait tout le temps, lui qui maintenant gardait la trace indéfiniment d’une de ses nuit, lui qui lui manquait. Alejandro. Rien que d’y penser, l’irlandaise s’en rendait malade, elle détestait la distance qu’il avait mis entre eux depuis l’accident, elle qui avait besoin de sa présence, de ses gestes, de ses paroles, son point de repère dans Poudlard qui la fuyait. Pour une fois, l’irlandaise avait trouvé quelqu’un qui l’a comprenait parfaitement, qui connaissait tout d’elle, c’était à peine s’il ne pouvait pas deviner ce qu’elle allait faire. Le fait est qu’il était surement la première personne qui l’avait véritablement accepté comme elle était alors Opium s’était accroché à lui comme à personne auparavant et cela n’allait pas être un malheur de plus qui allait faire qu’elle le laisserait s’en aller comme ça. Elle tenait trop à lui, à ses crises de jalousies ou à ses refus lors des pleines lunes. Il se croyait monstre et elle le voyait bien autrement, il se croyait dangereux pour elle, Opium se sentait en danger sans lui à ses côtés, il croyait bien faire en l’éloignant de sa vie et l’irlandaise trouvait que c’était la pire des conneries.

    « Calaghan, tu pourrais arrêter de polluer l’air avec tes cigarettes ? »

    Tournant la tête, la verte et argent put voir une de ses camarades, encore un de ces pots de peintures coiffés de perruques blondes dont l’idole était surement une Lady Gaga sorcière (non je ne vise personne xD). Son regard devint glacial en quelques instants et sa voix suivit le mouvement.

    «Oui Hope, toi tu n’as pas besoin de cigarette pour ça… Tu suffis largement après tout. Allez va récolter des potins ailleurs, va fouiner et pourrir la vie des autres. Pour une fois que tu fais quelque chose de bien, je ne vais pas t’en priver. »

    Elle crachait ses paroles avec sa haine habituelle pour la blonde qui était devant elle. Hope Brighton tourna les talons et partit un peu plus loin, abandonnant la partie pour aujourd’hui. Mais la Calaghan n’était pas dupe, sa camarade avait décidé de fouiner dans chaque recoin de sa vie pour sortir les squelettes de son placard et même si elle n’avait rien trouvé pour l’instant, elle n’était pas prête d’abandonner. Opium soupira tout en lâchant la blonde du regard, au sein de l’école Opium avait peut-être plus d’ennemis que d’amis, la liste des personnes avec qui elle s’engueulait pour un rien s’allongeait de jour en jour et pourtant elle ne s’arrêtait jamais. La jeune femme avait besoin de provoquer en permanence, de savoir si quelqu’un allait répondre. C’était sa manière de voir si son interlocuteur était intéressant, certains avait une manière plus pacifiste de faire connaissance certes, mais chacun sa méthode.

    Soupirant, Opium se leva de son fauteuil confortable et se dirigea vers la sortie tout en éjectant son mégot dans la cheminée au passage. Un léger sourire s’installa sur ses lèvres alors qu’elle passait à côté d’Hope apparemment vexée. La provoquant encore plus, Opium alla même jusqu’à l’effleurer sachant que ce simple geste allait l’insupporter. Tournant la porte de la sortie, elle fut prise d’une envie soudaine … de s’excuser. Quoi ? Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? Malade ? Non pas que je saches. Se retournant une dernière fois, elle parla avec un large sourire un peu niais aux lèvres :
    « Hope ! Je suis désolée pour tout à l’heure, mais tu comprends il ne faut pas dire des choses comme ça aux gens. Si tu veux on ira prendre un café plus tard ? »

    Bon vous pouviez vous y attendre, Hope fut abasourdie par les paroles de la jeune femme qui de plus semblait sincères. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, l’irlandaise s’en mordit les lèvres ne comprenant toujours pas ce qui l’avait prise à dire cela. Cela ne lui ressemblait pas du tout, pourtant Opium avait dit cela sans arrière pensées, comme si elle avait le besoin de se lier d’amitié avec l’autre serpentarde. Un sourire mesquin s’installa sur les lèvres de la Brighton :

    « Alors Opium on se ramollit ? Tu veux qu’on soit amies et qu’on échange nos petits secrets maintenant ? »

    Rétablir la situation, coute que coute. Il était hors de question de perdre face à la petite peste qui était en face d’elle. Redevenant aussi froide que d’habitude, elle répliqua d’un ton extrêmement cassant comme pour lui montrer qu’elle avait tout contrôlé depuis le début.

    « Il faudrait que tu arrives un jour à reconnaître le sarcasme Brighton, ça t’évitera d’écrire des trucs débiles dans le torchon de journal où tu bosseras. »

    Tournant les talons, Opium se dépêcha de quitter la salle commune pour éviter de nouvelles remarques, pour ne plus se sentir oppressée et surtout pour ne plus dire d’autres idioties comme elle venait d’en sortir. Passant une main dans ses cheveux, l’irlandaise ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait eu cette envie de faire la trêve avec Hope, surement un coup de chaud. Se retrouvant ainsi dans les couloirs froids et sombres des cachots, elle posa sa main sur la pierre froide et marcha sans véritablement de but. Juste penser, juste être loin des autres, juste être seule. Elle marcha ainsi durant quelques minutes le long du couloir, jusqu’à se retrouver à un croisement entre le laboratoire et le couloir vers le hall. Elle n’aurait peut-être pas relevé la tête si des bruits de pas résonnaient dans le couloir. Relevant la tête, Opium ne put voir qu’une tête brune s’engouffrer dans la pièce noire du laboratoire. C’était lui, la jeune femme en était sûre. Avançant plus rapidement, en quelques secondes la brune poussa la lourde porte à son tour. Ce n’était qu’un espoir idiot, non cela ne pouvait pas être Alejandro c’était trop facile, mais il fallait qu’elle y aille, même si c’était pour être déçue par la suite, même si c’était pour être face à un psychopathe ou alors un junkie en manque. Elle s’en foutait, mais si Opium n’y allait pas elle en aurait des remords durant plusieurs jours.

    La première chose qui la frappa après avoir poussé la porte fut l’obscurité ambiante, surprise il fallut plusieurs secondes avant que ses yeux se fasse au peu de lumière qui l’entourait. La seconde fut le choc qui la bouscula à peine une seconde après qu’elle soit rentrée dans la pièce. Perdant l’équilibre, Opium commença alors à tomber, mais l’inconnu la rattrapa vite bien avant qu’elle touche le sol. Ce ne fut que lorsqu’elle entendit sa voix qu’Opium daigna se retourner vers l’inconnu qui essayait apparemment de les sortir de cette situation.

    « Nous voilà enfermé dans la pièce, génial. »

    Soudainement une boule se forma au creux de son estomac, mal à l’aise ou alors encore choquée de le revoir, Opium entrouvrit sa bouche comme pour dire quelque chose, mais elle se ravisa bien vite. Oui, elle avait tellement de choses à lui dire, trop. Elle voulait l’engueuler pour l’avoir fait souffrir avec son absence, sa fuite. Sale lâche, sale con, tu ne vois donc pas dans quel était tu me mets ? Tu crois que tu es le seul à avoir souffert après l’accident ? Tu crois franchement que je n’ai pas besoin de toi ? Putain, mais c’est de toi et seulement de toi que j’avais besoin avec l’incendie, j’en ai rien à foutre que tu crois ressembler à un montre, j’en ai rien à foutre que tu crois me protéger en me laissant seule. Tu n’es qu’un putain d’égoïste qui se fait des idées sur les gens, tu ne crois pas que moi aussi j’ai mon mot à dire dans l’histoire ? Non, mon avis ne compte pas bien évidemment, je n’ai jamais laissé les autres décider à ma place et tu ne vas pas être le premier Alejandro, surtout toi. Tu n’en n’a pas le droit, tu as juste le droit d’être avec moi, même quand tout va mal, tu n’as pas le droit de me repousser, c’est inhumain.

    Oui, elle lui en aurait craché des insultes pour qu’il prenne conscience de ce qu’il avait fait d’elle. Elle lui aurait foutu des claques et des coups de poings même s’il n’aurait rien ressentit, juste pour laisser exploser la rage qu’elle retenait en elle depuis trop longtemps. Elle lui en voulait à cause de trop de chose et elle s’en voulait plus d’être devenu accro à sa présence, d’être accro à un type pareil. Elle s’en voulait de devoir dépendre d’Alejandro, elle s’en voulait d’être faible et elle s’en voulait que sa faiblesse soit Alejandro. Son regard se planta immédiatement dans celui de l’irlandais et malgré la pénombre, la jeune femme arrivait à décerner son étonnement. Oui c’était bien elle et sauf si la porte s’ouvrait dans la seconde, Alejandro n’allait pas en sortir vivant.

    Restant à sa place, Opium sentit la boule tordre son ventre, mais l’ignorant elle essaya de rester le plus neutre possible, la plus détachée même si en de pareilles circonstances cela paraissait impossible. Se mordant les lèvres, Opium savait pertinemment qu’il verrait qu’elle était furieuse, heureuse et surtout qu’elle lui en voulait. Croisant les bras, la Serpentarde regarda le sol durant quelques secondes avant de répondre d’une voix cassante :

    « C’est étrange, j’étais surement la personne que tu ne voulais pas voir et pourtant … Le pire est peut-être qu’à toi je ne t’ai fait jamais coup-bas, je ne t’ai jamais trahit, je t’ai encore moins blessé. J’ai toujours été là pour toi, mais apparemment cela ne suffisait pas. »

    C’était peut-être cela le pire dans l’histoire, que pour une fois Opium n’était pas fautive, qu’elle n’avait rien fait de mal et pourtant il semblait qu’Alejandro lui en voulait pour une raison ou pour une autre & ça, elle en crevait.
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