FLASH BACK

Oufffffffffff, le cauchemar est enfin terminé. pensais-je alors que je rassemblais mes affaires avec empressement, j’avais hâte de quitter cette salle et cette prof, surtout, la prof. Pour moi, il n’y avait rien de plus rasoir qu’un cours de divination. Regarder de la terre au fond d’une tasse et essayer de deviner sa forme, n’avait aucun intérêt pour moi. Et dire que pendant ces deux heures, j’aurais pu me retrouver dans les bras d’Aaron au lieu d’assister à ce cours, si on pouvait appeler ça comme ça. La seule véritable chose que j’aimais dans ce cours c’est quand la prof me parle de ma vie future, en lisant les lignes de ma main. « Lull’ » l’’interpella alors Savannah Kingston, une fille de sa maison et de sa promo avec qui elle s’entendait plutôt bien. Sans un mot, elle quitta la salle de cours. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?» lui demanda son amie alors qu’elles étaient toutes deux entrains de descendre les marches interminables de la tour. « On verra » lui répondis-je distraitement. La salle commune des Serpentards était vide à cette heure, proche du dîner, les élèves devaient commencer à s’amasser devant la grande salle. J’arpenta, la salle commune de loin en large, scrutant les moindres petits recoins espérant voir surgir Aaron. Sans succès. Il n’était pas là et il avait surement oublié que sa petite amie l’attendait. Interrompant le cours de mes pensées, deux gamines de premières années entrèrent dans la salle commune en riant aux éclats et s’installèrent sur le canapé en face de la cheminée. Quelques minutes, après, Aaron, n’était toujours pas là et deux préadolescentes étaient toujours entrain de glousser et s’échanger des messes-basses. Agacée. je me leva avec énervement de mon fauteuil et quitta la salle. Mon Dieu ! Que faisais Aaron ? Ou était-il ?. C’est pour calmer mes nerfs, que je commença à monter les marches de Poudlard. Oui, je ne connaissais qu’un seul moyen pour me calmer et retrouver mes esprits, m’épuiser. Puis, quand je fus suffisamment fatiguée, je m’arrêta. Je commença, à marcher sans but précis, traînant, dans ce couloir… A qui vais-je bien pouvoir ruiner la réputation pensais-je en passant devant le placard à balai ou un petit papier rose était coincée pour montrer qu’il était occupé. Je ne connaissais bien ce code amoureux, pour l’avoir utilisé. Pour prévenir les élèves qu’un couple était dedans, il fallait mettre un morceau de papier rose, pour ne pas risquer d’être dérangés en pleine action. C’est sans gêne que j’ouvris la porte du placard à balai pour voir qui s’y cacher, je ne m’y attendais pas à y voir Aaron, mon petit copain, enfin dès que j’ai compris se qui se passait, j’ai tout de suite perdu tous les sentiments que j’avais pour lui. Il était en compagnie d’une jolie brunette, qui cachait son visage, par crainte des représailles sans doute, je ne chercha pas à découvrir l’identité de la jeune fille, j’en avais déjà vu assez. Je claqua la porte du placard, sans avoir prononcé un mot, incapable d’en former un, sans doute. Béate et choquée, incapable d’exprimer mes sentiments, je m’enfuis en courant.



FIN DU FLASH BACK

Ce fus, la dernière fois, que je vis Aaron, depuis ce jour, je le fuis. Je sais, c’est stupide, d’autant plus que, pour une fois, je ne suis coupable de rien, dans l’histoire. Pourtant, je ne supporterais pas d’avoir en face de moi, l’homme qui m’a brisé le cœur mais je sais aussi que plus je le fuyais, plus il s’accrocherait à moi. Mais je m’en fichais, je me fichais de tout ce qui pourrait me dire pour se rattraper, pour essayer de me reprendre, il n’y arrivera pas. Jamais. Il m’avait trahi, trompée et pourtant il disait qu’il m’aimait. J’avais toujours su qu’il était faux-cu*, comme tout le monde, et comme moi, mais je n’aurais jamais imaginé qu’il puisse aller jusqu’à la pourtant je savais que j’aurais dû m’en douter, mais j’avais suffisamment confiance en lui pour ne pas le surveiller toute la journée. Quelle idiote j’ai été de croire, que j’avais réussi à dompter un animal en si peut de temps. Aaron était un homme attirant, qui avait par conséquent toutes les filles qu’il voulait, j’aurais dû me douter qu’il reprendrait ses vieilles habitudes, une fois qu’il se serait lassée de moi. D’un autre côté, notre rupture, ne pouvait pas plus mal tombée qu’au jour d’aujourd’hui. Car, je me retrouvais célibataire, en même temps que Liam Bradshaw, qui venait de larguer sa pseudo copine. Une aubaine pour moi. C’était le frère d’Ana-Léna, ma pire ennemie, et par chance il n’aimait pas non plus sa sœur. En fait de compte, nous y trouvions tous les deux notre compte. Lui était débarrassé de sa foule de prétendante et d’Ana-Léna qui essayait de recoller les morceaux avec lui et moi, en sortant avec Liam j’avais l’assurance qu’Ana-Léna serait verte en l’apprenant et d’un autre côté, il y avait Aaron qui souffrirait en apprenant que j’avais quelqu’un d’autre. Bien sûr, je n’aimais pas Liam comme j’avais aimé Aaron. C’était différent avec Liam on avait un peu arrangé le coup même si je ressentais quelques choses pour lui. On avait grandi quasiment côte à côte, nos familles se fréquentait, il était inévitable que cela arrive surtout qu’il m’attiré déjà quand j’étais plus petite et pas encore à Poudlard. Je m’amusais à imaginer la tête que ferais Aaron quand il l’apprendrait, j’avais tellement hâte de lui annoncer cette bonne nouvelle que pour une fois, depuis plusieurs semaines j’espérais le voir. Je me redressa de la fontaine, j’avais fais mes vœux et balancer mes pièces au fond de l’eau. J’étais prête à partir. C’est donc le plus naturellement du monde que je me retourna pour rejoindre mes amies qui m’attendais au trois balais. Quand soudain, une silhouette masculine, retint mon attention. Je plissa les yeux, histoire de m’assurer que ce n’était ni une ombre, ni un fantôme. Il s’agissait bien d’Aaron Alchester qui était entrain de se passer la main dans les cheveux, adosser contre un arbre. Il était là depuis le début, c’était certain. Je soupira mais ne dis rien. Je n’avais pas envie de lui parler la première, ni de le saluer, il n’en était plus digne.