• Il y a deux moments de sa vie où tout homme est respectable: son enfance et son agonie.

Cher journal,

Nous voici le 31 Décembre, jour de Noël tu t’en doutes bien. Malgré les apparences je ne vais toujours pas mieux, il a encore bu cette nuit. Depuis que nous nous sommes remis ensemble tout à l’air parfait sauf ça. Il semble malheureux, désorienté, comme si son cœur allait finir par éclater. Il m’aime, il me l’a encore dit cette nuit en revenant du travail, en larme il semblait tellement souffrir. J’ai eu pitié de lui, malgré cette odeur de Whisky qui encombrait son haleine. Mon ventre rond et dur semble lui aussi désapprouver son comportement, mais je n’arrive pas à fuir, je l’aime. Son silence me rend malade, notre enfant va bientôt venir au monde et je me sens perdue, désorientée. Nous sommes des sorciers, ne devrions nous pas avoir la vie plus facile ?

Elizabeth Blackwood.


Cher journal,

Il est enfin là, notre petit trésor, l’amour de ma vie. Nous l’avons nommé Apollon, comme le dieu Grecque. Sa beauté dépasse celle des cieux, ses yeux sont aussi profonds que les miens et son sourire envoûte toutes les infirmières. Je suis tellement heureuse, au Paradis. Thierry semble prendre de bonnes résolutions, il ne boit plus et rentre plus tôt la nuit pour prendre soin de nous. J’en suis heureuse et soulagée, mon rêve semble s’être enfin réalisé. Apollon grandit vite et apprend rapidement, il n’a qu’un an mais déjà sait dire des mots tels que maman ou papa. Il comprend parfaitement ce que l’on lui demande, ce que le mot non veut dire. J’ai l’impression que notre fils va être extraordinaire, intelligent, comme son père. J’ai foi en nous, en notre existence et surtout en son futur…

Elizabeth Blackwood

Journal,

Mon fils me ressemble tellement que j’en prends peur, je ne veux pas qu’il aille ma vie. Son innocence cache quelque chose d’étrange, de mauvais même. L’autre jour, je l’ai vu en train d’arracher les têtes de ses jouets avec un sourire énorme sur le visage, il semblait y prendre du plaisir. Il m’a fallu du temps pour changer, contrôler le mauvais côté de moi-même…Et s'il en avait hérité ? Je ne veux pas l’élever dans les traditions des sangs-purs, j’ai déjà tout fait pour qu’il n’ai aucuns contactes avec ses grands-parents. Elizabeth est de plus en plus inquiète, connaissant mon passé, mais je vois bien qu’il y a quelque chose de plus grave, je le lis dans ses yeux. Elle semble épuisée, presque malade. J’ai peur mon cher journal, j’en tremble la nuit, je ne veux pas la perdre.

Thierry Blackwood

***

« Apollon, ça va aller? » Je regardais le cercueil avec une attention troublante, des yeux rougis par le malheur qui s'abattait sur moi. Mon père semblait anéanti, comme si toute vie venait de le quitter, mais ma douleur était-elle que je ne désirais pas prêter attention à lui. Avançant d'un pas, je caressais le bois brillant du bout de mes doigts fins. Du haut de mes six ans, je réalisais enfin que la vie n'était pas rose et encore moins merveilleuse, j'avais enfin fis au revoir à mes espoirs enfantins. « Apollon? ». Sa voix était lointaine alors qu'il tentait de me faire revenir à la réalité, alors que je m'égarais l'espace d'un instant dans mes rêves brisés. Elle m'avait quitté, elle m'avait laissé alors que j'avais encore besoin d'elle. Son parfum parfumait encore cette pièce où elle avait passé tans de temps, sa photo sur la commode était la seule chose que l'on m'avait laissé voir. Son regard c'était éteins, brisée par la maladie, elle avait lutée jusqu'au bout. Une larme coula sur ma joue, tentant de cacher mes sentiments, je n'avais plus le courage de luter. Une main forte et pâle se posa sur mon épaule, m'entraînant hors de la pièce alors que mon coeur semblait y être enfermé pour toujours.

La foule en bas me donnais mal à la tête, des sorciers connus d'autres moins étaient là pour faire figure de présence. Beaucoup me regardaient d'un air soucieux, comme si j'étais sur le point de craquer ou de faire une bêtise. Je n'étais qu'un enfant, néanmoins, mon intelligence dépassait largement la normale. J'analysais certain regard en traversant la pièce, je voulais qu'ils partent tous, je voulais être seul et isolé. J'aurais aimé hurler, pleurer, fondre en larme, piquer une crise comme tout enfant normale. Malheureusement, depuis la mort de celle que j'aimais, plus aucun son ne sortait de ma bouche. « Viens mon ange, je vais te conduire chez tes grands-parents, tu as besoin de t'éloigner d'ici. ». Il m'observait, il avait peur de mes réactions, de cette folie qui semblait s'emparer de moi depuis plusieurs jours. Mon regard sombre et rouge soutient le sien alors, que déjà, je voyais la même folie dans le sien. Il avait été comme moi, il avait beau nier l'évidence, la folie ne l'avait jamais quitté. Pour ma mère, il avait changé...par amour il avait tout abandonné...en étais-je capable? Non, je ne me sentais plus la force de me battre contre des envies déplacées, parfois malsaines, ma bouée de sauvetage venait de me quitter...

• L'ambition est un sentiment extrêmement noble. Ce qui la pervertit, c'est l'obsession.

Journal,

depuis son départ, Apollon n'est plus le même. Il ne parle que très rarement, ses paroles sont froides et agressives. Il devient ce qu'Elizabeth et moi avons toujours tentés d'éviter, il prend le même chemin que moi. Je n'ai pas la force de le garder avec moi, mes parents lui inculques les classiques sur les sangs-purs, ce que je ne désirais pas. Ma faiblesse me dégoûte, je suis devenu un père absent, un père qui ne comprend pas son propre fils...Elle me manque tellement. Son sourire, son regard bleu, son rire tellement cristalline. Apollon ne parle pratiquement plus d'elle, comme moi à son âge, il se confie à son journal, la seule personne qui semble réellement le comprendre. J'aimerais qu'il me parle sans retenue sans s'énerver, il semblerait qu'il me tienne responsable de la mort de sa mère. Il a sans doute raison...Mes forces me lâche, je suis fatigué, la seule chose qui m'aide à avancer est ce vers remplit de Whisky...Je suis pathétique.

Thierry Blackwood.

Mon ami,

une journée de plus vient de s'écouler et mon coeur semble saigner de plus en plus, comme si une blessure y était ancrée et ne cessait de s'agrandir. Une fois de plus j'ai rêvé d'elle, elle me tenait dans ses bras et me chantait la même berceuse que dans mes rêves. J'ai entamé ma première année à Poudlard, mais ma vision des choses n'est pas exactement la même que celle des autres. Ils semblent tous embrasser une carrière qui dépasse leur intelligence, ils me font tellement rire par moment. J'aimerais par moment les étriper tous autant qu'ils sont, les faux cul, les imbéciles, les brutes qui osent se frotter à moi. Ils ne connaissent rien de mon passé, ils ne savent pas de quoi je suis capable. Mes grands-parents me disent qu'étant de sang-pur, je suis un être à part, chose que je conçois tout à fait. Mon père, lui, ne comprend rien à rien et c'est sûrement mieux ainsi... Je dois retourner en cours mon ami, mais je te promet de vite revenir pour te faire part d'une autre journée des plus ennuyeuses.

Apollon Blackwood.

Mon cher fils,

je t'écris aujourd'hui cette lettre en quête de tes nouvelles, car voilà un mois que je n'ai plus eu de réponses à mes lettres. Comment vas-tu? Tes études se passent-elles bien? Je sais que tu m'en veux énormément, mais je t'en supplie, ne prend pas en compte mon comportement ces derniers temps. J'ai reçu une lettre de ton directeur de maison, apparemment il y aurait quelques soucis avec toi. Tes résultats scolaires sont étonnamment bas ce trimestre, tu laisses ton agressivité prendre le dessus. Apollon, ceci n'est pas un jeu, ton avenir compte pour ton futur.

Ton père qui t'aime.


Tic, tac, tic, tac...Et il parle, il parle, il parle et ne dit rien d'intéressant. Le professeur semblait avoir l'objectif de m'endormir, comme tous les autres d'ailleurs. Il faut bien avouer que je comprenais tout sans même avoir à étudier, néanmoins, il ne me plaisait pas d'être l'élève parfait. Ma meilleure amie semblait tout aussi ennuyée comme moi, d'ailleurs, en jetant un petit coup d'œil vers elle, je remarquais que ses yeux étaient clos. Avait-elle osée s'endormir sans moi? Traitresse...Un sourire mesquin s'empara de mon visage, alors que ma main agrippa ma baguette magique. Une petite formule magique prononcée et la voilà à côté de sa chaise, un fou rire général rempli la salle alors que mon amie me jetait un regard noir. Malgré mes seize ans, j'avais un esprit plutôt gamin et farceur, peut-être même fouteur de merde par moment. « Apollon Blackwood, deux heures de retenues et dix points en moins pour votre maison! ». Un grand Hooooo retenti dans la salle, mais certaines personnes riaient toujours. Haussant les épaules, soupirant, je pose ma tête sur le banc en espérant que l'heure était presque finie.

Mon vœux fut rapidement exaucé, la fin du cour arriva et sauva ma santé mentale. J'étais heureux de quitter la classe, assez pour être le premier à bondir de ma chaise et foncer vers la sortie. « Apollon attend moi. ». Quoi encore? Qui osait me perturbé alors que j'étais dans ma transe de fin des cours...Me retournant je vis ma meilleure amie se frottant les fesses, il est vrai que j'y avais été assez fort. Allait-elle me faire la morale? Si oui, elle était tombée sur un cas réellement désespérant, je n'acceptais l'autorité de personne. « Quoi encore, tu viens réclamer ta vengeance? » Un petit sourire mesquin s'empara de mon visage, attendant une provocation quelconque de sa part. « Non imbécile, tu viens à la fête tantôt? » Une fête? Mais bien sûr que je viendrais, une fête n'était pas une fête sans moi...Une bouffée d'excitation s'empara de tout mon corps, comme si je venais de recevoir une dose d'adrénaline assez forte pour réveiller un dragon. « Bien sûr que je viens, tu en as de ses questions toi! ». Parfois, je me demandais comment elle parvenait à me supporter, mais bon, après tout, elle n'avait pas le choix!

• On se donne des souvenirs quand on se quitte.

« Mais qui es-tu réellement Apollon? » Couchée à mes côtés, elle semblait m'observer avec une attention particulière. Ses yeux bleus me scrutaient, ses lèvres tremblaient légèrement à cause du froid qui régnait dans la pièce, alors que mon corps chaud la frôlait de temps en temps. Je souris simplement, je n'avais pas de réponse à sa question, moi-même ignorais qui j'étais. « Pourquoi cette question... » Finis-je par lui demander. Car, malgré mon absence de réel commentaire, la curiosité m'avait piqué à vif. Nous venions de passer la nuit ensemble et elle me posait cette question, qu'elle était sa motivation? « Je ne sais pas, une fois tu peux être un salop de première, alors qu'en privé, tu peux être quelqu'un de plutôt agréable...Tu changes souvent de face et c'est troublant. » Il était vrai que je pouvais me montrer assez étrange par moment, mais cela valait-il la peine d'être remarqué? Je ne trouvais pas les mots pour combler le vide de sa remarque, me contentant de tourner la tête pour observer le plafond, elle vient poser sa tête sur mon torse.

Notre proximité me gênais assez, nous avions peut-être des rapports intimes de temps en temps tous les deux, mais je ne me sentais pas assez proche d'elle pour me confier à elle. Un soupire s'échappa de mes lèvres, ce qui la fit rire légèrement. « Pourquoi tu ris? ». Se redressant, elle caressa ma joue avec une douceur qui me troubla plus que je ne l'aurais imaginé. Elle ne semblait pas me craindre et encore moins me détester, pourtant, je n'étais pas toujours tendre avec elle. « Je sens qu'une fois de plus tu vas te renfermer sur toi-même, comme toujours quand j'essaye de te percer à jour. Mais je suis sûr qu'avec le temps, tu finiras par t'ouvrir... ». Je souris bêtement avant de me lever et de m'habiller, une fois de plus elle avait raison, mais je ne l'admettrais pas de si tôt.

La Famille Blackwood est connue pour être extrêmement riche, mais également pour avoir une influence dans la magie noir. Les membres de cette famille ont souvent ce qu'ils désirent par la force ou par honnêteté, mais ils réussissent toujours à obtenir ce qu'ils désir. Cette famille a aussi une sorte de folie en elle qui se déclare très jeune, c'est assez étrange et également très dangereux. Les gens n'aiment pas trop se frotter à eux et encore moins les avoir comme ennemis. Les Blackwood possèdes des terres en Grèce ainsi que plusieurs entreprises magiques, d'où la fortune qui les abritent du besoin. Le seul hérité connu à ce jour n'est autre que Apollon Blackwood.

Répondre aux questions avec un maximum de précision. Merci de conserver la mise en page.

Trust or dare ?

Chocolat chaud ou Thé à la menthe ?
Chocolat Chaud
Soirée sans alcool ou arrosée ?
Bien arrosée
Cancre ou étudiant assidu ?
Cancre malgré mon intelligence
Quidditch ou Echecs magiques
Quidditch
Noir ou blanc ?
Noir
Party starter ou Geek ?
Party Starter
Bain de minuit ou fringale nocturne dans les cuisines ?
Fringale nocturne dans les cuisines

Questions fermées
Essayez de détailler si possible

Quelle est ton opinion sur la saga d'Harry Potter et le danger qu'elle pourrait faire courir au monde sorcier ?
- A vrai dire, je n'ai pas réellement d'opinion sur le sujet. La saga Harry Potter est une chose fondamental, mais qui reste néanmoins ambiguë et quelque peut fantastique ce qui en fait son charme. Néanmoins, je ne vois pas quel danger cela pourrait avoir sur le monde des sorciers.
Les conflits dit "de Sang" sont-ils un sujet sensible ?
- Oui, étant un sang pur j'ai été élevé dans les coutumes du sang. Je ne déteste pas les sang-mêlés néanmoins, les nés moldus sont pour moi un petit problème que le monde pourrait résoudre facilement. Pourtant, je ne suis pas le genre de personne qui foncera tête baissée pour attaquer une personne d'un autre sang que moi, je prendrais la patiente de faire tomber la personne en question doucement, mais sûrement.
Quelles sont les valeurs qui te paraissent les plus importantes ?
- Les valeurs les plus importantes à mes yeux sont la loyauté, la franchise également. Celles-ci sont deux valeurs qui me sont essentielles et qui doivent apparaître dans mon cercle d'amis.
Lorsqu'un conflit éclate, comment réagis-tu ?
- Je ne fonce pas dans le tas, je fais tout pour envenimer les choses avec intelligence et amusement, mais toujours avec une certaine arrogance. Je ne suis néanmoins pas un lâche loin de là, car je serais toujours prêt à me battre si nécessaire. Néanmoins, il est rare que je frappe le premier, car répliquer est bien plus arrogant et insolant.
Quels sont tes projets pour l'avenir ?
- Pour l'instant je n'en ai pas, je suis destiné à reprendre les entreprises familiale, mais cela ne me botte pas plus que ça.
Ton avis sur les directeurs ?
- Je penses que les directeurs sont stupides de vouloir mélanger les différentes races, après tout, nous ne sommes pas semblables et je ne vois pas en quoi notre école devrait abriter des vampires et des loups-garous! Ce ne serait que moi, tout cela aurait déjà cessé...
Accordes-tu une certaine importance à la Magie noire ? Pourquoi ?
- Bien sûr, j'ai été élevé dans la magie noir, je porte donc une grande importance à cela. Pourtant, vous ne me verrez jamais en parler en dehors du cercle familiale...
Que penses-tu des moldus, des cracmols ?
- Ils sont des erreurs de la nature, des êtres inférieurs tout simplement.
Tes plus grandes peurs ?
- Je n'ai qu'une seule et unique grande peur, la solitude. J'ai peur de me retrouver seul, de ressentir une seconde fois cette douleur et cette sensation d'abandon comme lors de la mort de ma mère.

I wish i could...
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