Relashio


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Sujets communs
Blabla
Blabla
Blabla
Blabla
Annonces
Bienvenue sur Relashio
Nous vous souhaitons une bonne visite sur le forum. N'oubliez pas les Top-sites o/
Info: Les Jumeaux sont à limiter.
Info: Les Sang-pur de type "traitre à leur sang" sont désormais limités.
Si vous souhaitez un sang-pur, reportez-vous aux familles ou sur un personnage membre de la PBL.
Intrigue en cours
Blabla
Blabla
Blabla
Blabla
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 

 We need a doctor, here | Romy.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Message
Message(ϟϟ) Sujet: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyJeu 24 Avr - 17:58

Invité

ACCIO PROFIL


Invité

That's what I call a Rendez-vous.
Bart Vaughan & Romy Hodgkins.

« Et vous me mettrez deux douzaines de kiwi, un homard et des moules. » Non, évidemment que Bart n’avait pas dit une chose pareille. Il revenait de ses courses les bras chargés d’autres mets appétissants. C’était un samedi aprem comme un autre, un peu gris, la pluie menaçait et à seize heures tapantes, Romy allait débarquer. Voila quelques mois que l’adorable Serdaigle et lui avaient renforcé leur amitié improbable en s’admonestant des séances intensives de visionnage de doctor who dans le duplex du blond. Les règles c’étaient : au moins une fois par mois, dans le canapé de Bart et sous une tonne de bouffe. Parce que si le jeune homme mangeait comme un ogre pour remplir son mètre quatre-vingt six et nourrir ses muscles de joueur de Quidditch, (ce qui était normal), sa délicate, mince et jolie amie bouffait autant que lui. Allez savoir. Peut-être un besoin de ravitailler son cortex, la matière grise, sa pompe de l’énergie quand c’est en ébullition. Ah, que c’est bon d’être jeunes, beaux, en pleine forme, avec des corps de dieux en se vautrant dans la paresse et la gourmandise. Ouais c’était ça la motto des deux amis.

Mais ce jour-là allait être spéciale. Changer un peu les habitudes. Ce qu’il n’avait pas dit à Romy, et qu’il se garderait bien de lui dire avant un moment, c’était qu’il avait réservé une table pour vingt heures dans un restaurant. Pour deux. Oui. Alors certes, ce n’était pas le genre de resto où Bart échouait quand il s’agissait de médiatiser les choses. C’était un petit bistro, à la cuisine italienne, qui se trouvait dans un coin de Londres assez tranquille : de quoi ne pas être repérés (lui par les paparazzis et elle par un quelconque humain). Oui, parce que ce pataquès n’aurait pas lieu d’être si son amie ne souffrait pas d’une angoisse chronique et dévorante dès lors qu’elle se trouvait submergée par la foule. Ou pire. Qu’on l’effleurait. En ouvrant la porte de son duplex, Bart repensa à leur rencontre et sourit. Le pire cauchemar de Romy était arrivé ce jour-là. Mais au moins, maintenant, ils étaient amis. Et Bart l’aimait vraiment et voulait l’aider. Il y avait un truc chez cette fille qui le rendait différent. Peut-être parce qu’elle n’était pas comme les autres, à vouloir de lui seulement une relation physique. (De toute façon, c’était compromis avec ce genre de phobie) Mais sans ça, elle était adorable, touchante, pleine d’humour et plutôt jolie. Bart ne pouvait que déborder d’affection pour elle, au risque d’être un peu différent en sa présence : plus attentionné, plus câlin et justement, câlin, il fallait veiller à ne pas trop l’être, voire pas du tout.

L’attrapeur disposa sur la table basse devant le canapé de quoi les réjouir. Pas de kiwis et de fruits de mer donc, auxquels la belle était allergique mais un énorme bol de chips,  des tablettes de chocolats et un pot de morceaux de poulets fris qui faisait peur à ses artères rien qu’à la vue. Un pack de bières au frigo et de quoi préparer le chocolat chaud de madame attendait sur le bar de la cuisine. On était pas trop mal, à ça prêt qu’il manquait la cargaison de nuggets habituelle mais, bordel, les enfants n’allaient plus rien manger au restau après. Car OUI, Romy allait accepter et se joindre à son invitation, il y comptait bien. D’ailleurs, il était presque seize heures et Bart eut juste le temps de prendre une douche avant qu’on ne sonne. Pile à l’heure. Il sauta quand même dans ses vêtements avant d’aller ouvrir. Si 9 filles sur 10 auraient tué pour que Bart Vaughan leur ouvre en serviette de bain, la peau encore humide (oui, l’image mentale, c’est cadeau), Romy n’était peut-être pas très portée sur la chose. Un pull fin en cachemire (parce que Bart était riche et qu’il faisait frisquet à cette époque) noir et un pantalon beige plus tard, il ouvrit la porte sur la Serdaigle.

Pas d’étreintes, de bisous, juste une courbette snobe moqueuse avant de s’effacer pour la laisser passer « Si madame veut bien se donner la peine d’entrer dans ma modeste demeure ». Oué mec, Bart savait comment s’y prendre. D’ailleurs le fait qu’elle ne se jette pas à son cou le montrait bien. Tocard va. Romy connaissait la maison, et en même temps, c’était pas compliqué. On entrait dans une immense pièce à vivre avec un coin salon où trônait le fameux canapé et la télé,  l’espace d’à côté était occupé  par une grande table entourée de six chaises et un coin de la pièce était transformée en cuisine américaine avec bar sur lequel Bart préférait manger plutôt que la grande table. Un escalier de bois menait à la mezzanine où se trouvait sa chambre, plutôt spacieuse et qui était située au-dessus du salon, à laquelle étaient collés un dressing et une salle de bain. L’appart était grand ce qu’il fallait pour un garçon célibataire, plutôt bien rangé contrairement aux attentes et surtout très lumineux. « Tu bouffes pas tout d’entrée, sinon j’te fais gober un kiwi, » la prévint le jeune homme en indiquant la petite table. Pendant qu’elle s’installait, il s’occupa de lancer l’épisode auquel ils s’étaient arrêtés la fois passée puis il vint s’enfoncer dans le canapé blanc crème, à l’opposé d’elle. Il lui sourit. Bart était content qu’elle soit là. Mais contrairement à ses habitudes avec Eden, par exemple, il ne risquait pas de lui ébouriffer les cheveux ou l’étrangler dans ses bras. « Tu vas bien, en ce moment ? Comment ça se passe à Poudlard ? » Il adoptait un ton naturel mais ne trompait pas son monde : les notes de la jeune femme l’intéressait peu puisqu’il savait qu’elle pétait les scores. Ce qu’il voulait savoir c’est si elle se sentait bien ou mieux et, surtout, si personne ne l’avait emmerdée depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus.

Bart posa le bol de chips entre eux et pris une grosse poignée. Il n’était pas encore l’heure de lui parler du restaurant, il allait d’abord tâter le terrain. « Y’a une fête de l’AWH, j’suis invité en tant qu’ancien membre, tu vas y aller ? Y’aura du monde, ça va être sympas, on pourra boire un coup, j’fais confiance à Maelan pour ça. Tu veux une bière d’ailleurs ? Ou un chocolat ? » Deuxième poignée de chips. « D’ailleurs on pourrait aller boire un verre un de ces quatre, ça fait longtemps qu’on n’est pas sortis. » Depuis toujours était presque une vérité. « J’suis content que tu sois là, » soupira le jeune homme tendrement. Qui sait, en plus, ça pourrait peut-être l’amadouer.
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyJeu 24 Avr - 23:47

Invité

ACCIO PROFIL


Invité




« Va te faire, abruti de chat. » furent les premières paroles de Romy en ce pluvieux samedi. Patrick (parce que oui, ce chat s’appelait Patrick) était le chat de sa soeur qu'elle n'avait pas voulu prendre quand elle s'était trouvé son premier appartement, sous prétexte qu'il perdait bien trop ses poils. Bien sûr qu'il perd ses poils, c'est un chat, elle ne pouvait pas y penser avant de le ramener à la maison ? Maintenant c'était elle qui devait s'en occuper quand elle rentrait chez leurs parents et c'est elle que cet abruti venait réveiller le matin parce qu'il avait faim. Ce chat était laid, réellement. Il était plus qu'obèse, orange et il lui manquait des touffes de poils à certains endroits. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas les chats, au contraire. Elle n'aimait juste pas celui-ci. Il était idiot, méchant et laid, elle ne voyait aucune raison de l'aimer. A plusieurs reprises, elle avait essayé de le donner à la petite vieille qui habitait en face de chez ses parents mais son père avait toujours refusé ; l'homme, bizarrement, s'était attaché à cette horrible boule rousse et il était impossible de le persuader de donner l'animal. Foutu chat. « Papa sérieusement, quand est-ce que tu vas te décider à donner cet être répugnant ? » Son père était en train de lire le journal, assis sur un fauteuil du salon. Sa tasse de chocolat chaud à la main, la serdaigle s'avança dans la pièce et s'allongea à moitié sur le canapé face à la télévision, ses jambes repliées sous elle. « Bonjour à toi aussi pumpkin. » Elle poussa un soupir, agacée par le surnom que lui donnait son paternel depuis toujours. « Papa ! S'il te plait, pas pumpkin, j'ai plus quatre ans. » Son père leva les yeux de son journal, un sourire amusé aux lèvres. Le salon fut silencieux pendant quelques minutes, Lennon lisant tranquillement son journal, Romy buvant son chocolat, vaguement intéressée par ce qui était à la télévision : un reportage sur les baleines. Elle avait déjà lu sur les baleines et avait retenu à peu près tout ce qu'il fallait savoir sur ces mammifères. C'était dans un coin de sa tête, sous une montagne d'autres informations qu'elle stockait en masse. Elle avait une mémoire photographique, ce n'était pas vraiment compliqué pour elle de se souvenir des choses qu'elle avait lu ou vu quelque part, mais au lieu de classer toutes ces informations dans des boites, des compartiments bien distincts comme le font la plupart des personnes, Romy elle faisait des piles. Des piles et des piles d'informations, d'images, qu'elle ne classait pas réellement. Son cerveau était un gros bordel mais elle savait où chaque chose se trouvait. « Tu restes à la maison aujourd'hui pumpkin ? » Elle ne prit même pas la peine de lever les yeux au ciel, elle savait que ça serait inutile. « Non, je vais voir Bart. » Lennon posa son journal sur ses jambes et l'observa par dessus ses lunettes. Oh non, pas ce regard. « Et tu nous le ramènes quand ce Bart ? » La serdaigle se leva d'un coup, attrapant sa tasse au passage. « Chut ! Pas un mot de plus s'il te plait papa. C'est Bart. Un ami. C'est tout. » Elle savait que son père n'attendait que ça, qu'elle ramène quelqu'un à la maison, mais malheureusement pour lui ce n'était pas près d'arriver. Ce n'était pas possible pour elle, il le savait, mais il continuait d'insister. Pire que sa mère.

Son sweat à capuche enfilé et son ipod en main, elle sortit de la maison familiale et laissa passer Patrick le gros roux devant elle, priant pour qu'il se perde et ne revienne jamais chez eux.  « Abruti d'chat. » Elle mit sa capuche, ses écouteurs et essaya de ne pas regarder les gens autour d'elle. Tout va bien, personne ne va faire attention à toi. Après avoir inspiré un grand coup, elle choisit une chanson - matador d'arctic monkeys, parce qu'elle est capable de tout quand elle les écoute - et commença à avancer rapidement. L’appartement de Bart était à une bonne demie-heure de chez elle à pieds mais hors de question de prendre les transports en commun ; bien trop de monde et elle ne voulait pas vraiment faire une crise avant d'aller chez le blond. Et puis ça lui faisait du bien de marcher un peu, à force de bouffer toute la journée et de rester dans son lit à lire ou jouer à sa gameboy, elle finirait par devenir aussi grosse que le roux qui lui servait de chat. Et ça, c'était mort. Elle avait déjà bien assez de mal avec les mecs, alors si en plus de ça elle devenait grosse, elle ne préférait même pas imaginer le résultat. Après exactement trente-sept minutes de marche un peu trop rapide à son goût, elle arriva quelque peu essoufflée chez Bart (grande sportive dans l'âme, t'as vu.) Elle attendit une bonne minute avant de sonner, histoire de reprendre sa respiration. Il vint finalement lui ouvrir, toujours aussi classe qu'à l'habitude. A côté, elle avait un peu l'air d'un sac mais elle n'en avait pas grand chose à faire. Ce n'est pas comme si elle était ici pour pécho. « Salut blondinet ! » qu'elle lui lança avant de rentrer chez lui. Elle avança dans la pièce et vit sur la table la Ô combien précieuse nourriture. Le saint Graal. Son petit paradis à elle. Rien que ça, oui. « Tu bouffes pas tout d’entrée, sinon j’te fais gober un kiwi. » Elle lui fit un charmant geste du doigt et s'installa sur le canapé après avoir enlevé sa paire de vans, repliant ses jambes sous elle. « Ose me faire bouffer un kiwi. Tu sais pas d'quoi je suis capable Vaughan. » Le blond s'occupa de la télé puis vint s’asseoir, pas trop près d'elle dieu merci. Jusqu'ici, tout allait bien. Elle se tourna vers l'épisode du Doctor Who quand Bart s'adressa à elle. « Tu vas bien, en ce moment ? Comment ça se passe à Poudlard ? » Poudlard, ah. Elle était habituée à Poudlard maintenant. Ça ne la dérangeait pas de rester presque toujours seule, au contraire, mais pour quelqu'un comme Bart elle savait que ça devait paraître un peu... pitoyable ? Elle s'était aussi habituée à être entourée de gens, elle n'y faisait pratiquement plus attention maintenant, et elle n'en avait strictement rien à faire d'être la fille un peu bizarre qui ne parle à personne. C'est elle qui avait choisi ça, après tout. « Oh tu sais, c'est Poudlard. Rien ne change là-bas. » Elle lui sourit et commença à attaquer les chips. Elle préférait rester vague, elle et Poudlard c'était une longue histoire, un peu compliquée et pas vraiment intéressante. Quand il commença à lui parler de cette soirée de l'AWH, elle sentit les ennuis arriver. Bart et sa manie de vouloir la faire sortir. C'était pour son bien, elle le savait mais c'était au dessus de ses forces. « On verra bien. Et puis, j'pense pas que grand monde serait content de me voir là-bas, je suis "la fille un peu bizarre qui ne parle jamais" ah ah. » Elle ne voulait pas refuser, après tout ça lui ferait du bien de sortir. Mais elle connaissait les soirées de l'AWH et ne savait pas si elle serait capable de rester avec autant de monde. « Et j'veux bien un chocolat, s'il te plait. » Grands yeux, sourire le plus adorable au monde. Elle voulait son chocolat. « D’ailleurs on pourrait aller boire un verre un de ces quatre, ça fait longtemps qu’on n’est pas sortis. » Étaient-ils déjà sortis de son appartement tous les deux ? Elle n'en avait pas le souvenir. Elle pouvait faire ça pour lui, quand même. Faire un effort pour une fois. « J’suis content que tu sois là, » Hon, elle ne pouvait pas dire non. Elle était déjà assez nulle comme ça comme amie, à vouloir rester cloîtrer quelque part pour voir le moins de monde possible, à ne même pas pouvoir taper une bise à quelqu'un et à devenir dingue à chaque fois qu'on essayait de la toucher. « C'est vraiment parce que c'est toi qui me le demande. Et puis aucune de tes quiches n'est assez jolie pour pouvoir sortir avec toi, j'suis un peu obligée de dire oui. » La serdaigle lui fit un sourire des plus aguicheurs avant de retourner attaquer les chips. Loin d'elle l'idée de draguer Bart, elle aimait juste l'embêter. « Et moi aussi je suis contente d'être là. »




Dernière édition par Romy Hodgkins le Dim 23 Nov - 20:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptySam 26 Avr - 2:40

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


« Salut blondinet ! » Bon, oui, ok, elle s’était tout de suite désintéressée de lui pour la bouffe mais elle avait quand même le don de le mettre en joie. Bon, oui, ok, elle lui aurait décalqué la tête s’il l’avait serrée dans ses bras pour manifester sa joie mais même. Oui, même là alors qu’elle agitait son majeur de la plus obscène des manières, elle lui faisait un p’tit truc. Comme un volcan d’auvergne qui monte. Ah, l’amoooooûûûr mes enfants. « Ose me faire bouffer un kiwi. Tu sais pas d'quoi je suis capable Vaughan. » Bart pouffa à moitié. Il ne voulait pas trop se moquer, alors il se contenta d’un « et, en admettant que tu t’approches pour me foutre une raclée ne serait-ce que d’un demi centimètre… tu crois qu’tu vas faire quoi avec tes p’tits bras, face à ça ? » D’un geste ample et gracieux, il se désigna. Tout entier. Evidemment mesdames. « Tu me porterais plus de préjudice en m’éternuant dessus, on le sait tous les deux ! » Il se pinça les lèvres pour ne pas rire et la fixa un instant. Il avait du mal à se retenir de… « Bouh ! » S’exclama-t-il en faisant semblant de se jeter sur elle, les bras en avant, au bout desquels frétillaient des mains pleines de doigts. Le film d’horreur à la Hodgkins quoi. Evidemment, il conserva un bon mètre de périmètre de sécurité. Il voulait la faire rire, au pire l’irriter, pas la traumatiser. Surtout pas alors qu’il voulait la mettre en  condition pour la sortir. Et heureusement, elle avait l’air plutôt encline à ce genre de proposition. Comme il était sûr qu’elle le ferait, elle éluda le cas de Poudlard et il préféra ne pas insister. Pas un samedi après-midi devant doctor who.

Il tenta quand même avec la soirée et BINGO (mot qui ne s'emploie plus depuis 1973) le  regard à moitié blasé, moitié déséspéré du fout ma la paix avec ta sociabilisation de mes deux. Heureusement, elle le traduit avec beaucoup plus de délicatesse. « On verra bien. Et puis, j'pense pas que grand monde serait content de me voir là-bas, je suis "la fille un peu bizarre qui ne parle jamais" ah ah. » Mais non, ma grande, ne croit pas que tu vas t’en tirer avec ton argument du on veut pas d’moi maintenant. « Tu parleras avec moi, et moi je te soulerai, encore plus que d’habitude, et si ça gêne quelqu’un que tu parles pas, je peux toujours m’arranger pour qu’il ne parle plus jamais. Deal ? » Mouais, allez savoir s’il l’avait convaincue, en tout cas, elle, elle l’avait détourné de ses vaines tentatives avec ses fourberies. « Et j'veux bien un chocolat, s'il te plait. » Et vasikejtefélézieudou. Fallait voir à pas trop le prendre pour un jambon le Bart. Ah, bah si, le voilà qui fondait, craquait, que dis-je, dégoulinait, et se levait pour aller sur le bar préparer le chocolat chaud. C’qu’elle lui faisait pas faire. Il s’en rendit compte et de dépit de s’être fait rouler, décapsula une bière. Quand il revint sur le canapé et tendit la tasse, il était déterminé. Il n’allait rien lâcher et c’était lui qui allait se la mettre dans la poche. Elle allait craquer ! D’ailleurs l’attrapeur, aussi sincère était-il, tentait ou tenterait plus ou moins adroitement petits stratagèmes et manipulations pour la forcer à accepter son invitation. Il allait juste devoir la jouer fine, parce que monsieur, évidemment, avait pour amie la surdouée du chatô, j’vous d’mande un peu, prout prout. Et bref… elle risquait de se douter qu’il y avait troll des montagnes sous… ouais tu m’as compris. Allé… dit oui pour un verre, dit oui, c’est un pas vers le succés.

« C'est vraiment parce que c'est toi qui me le demande. Et puis aucune de tes quiches n'est assez jolie pour pouvoir sortir avec toi, j'suis un peu obligée de dire oui. » Mesdames et messieurs, Bart venait de s’auto administrer intérieurement ce genre de high five dont Joe et lui seuls avaient le secret. Ouais, un peu schizo. Mais ce n’était pas le moment de crier victoire, il y avait encore beaucoup à faire. Et puis il ne put s’empêcher de se marrer devant sa réponse. Elle reçut un regard mi amusé, mi attendri. « C’est vrai que tu es la plus jolie de mes quiches, j’te l’accorde. Si on va boire un verre, je trinquerai à ça : à l’honneur d’avoir au bras la plus jolie quiche d’Angleterre. Ou du monde, même. » Ahahah que c’était bon de se moquer ! Et puis son argument était fatal, il allait valoir à coup sûr pour une célébration en bonne et due forme. Il plongea la main dans le bol de chips et en ressortit une poignée de chips, prêt à mitrailler la jeune femme mais il s’étrangla plutôt avec celle qu’il venait de mettre dans sa bouche et qui avait décidé de s’empaler dans sa glotte quand elle lui avait lancé son regard réservé aux personnes majeures (bouyaaa ♥). Bien sûr, il ne l’interprétait pas à tort. Il savait parfaitement qu’elle n’était pas versée dans ce genre de relation. Ni pour lui, ni pour un autre. Mais c’était Romy, qui lui faisait ce p’tit truc, et qui était jolie. Bon sang de bois, pourquoi ne pouvait-il pas juste la prendre dans ses bras ? Ou lui donner  un petit coup dans l’épaule quand elle le taquinait ? Il la détestait carrément. « Et moi aussi je suis contente d'être là. » Il l’aimait trop. Mais elle n’allait pas s’en sortir comme ça. Il eut envie de glisser d’un pouce sur le canapé dans sa direction, comme ça aurait été naturel de le faire dans n’importe quelle relation. Mais non. Il fallait qu’il se la mette en condition : pas de geste brusque, pas de comportement offensif… surtout, utilisez le happeau et c’est comme ça que vous chopperez une  belle  gallinette cendrée. Juste un… « C’est vrai qu’on pourrait se trouver de nouveaux rituels. J’veux dire, il est hors de question de ne plus se taper des épisodes déjà vus mille fois de Doctor Who mais… on pourrait aller boire un verre de temps en temps. Ou aller à la pêche. Ou faire de la peinture sur planche à pain... J’suis prêt à m’inscrire dans un club de peinture sur planche à pain pour toi, » dit-il l’air pensif. Vous avez dit déclaration romantique? « Non, mais sérieusement, t’en dis quoi ? » Non, Bart ! Ne passe pas ton bras autour de ses épaules ! Arrête de regarder cette épaule ! Le blondinet plongea dans sa bière, plus sage. « J’me demandais, tu sors de temps en temps faire les boutiques ? Ou au resto ? Je sais pas… y’a des coins que t’aimes dans Londres ? » Gros tenteur, LUI ? Que non pas !
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyMar 29 Avr - 23:21

Invité

ACCIO PROFIL


Invité




Elle préféra ne rien dire quand il lui rappela à quel point ses bras étaient fins et surtout, à quel point elle était inoffensive. Oui eh bien, on ne peut pas être intelligente, belle, douée en magie et en plus de ça savoir se battre. Ça serait bien trop pour une seule personne. Elle provoquerait des fuites d'huile à bien trop de mâles. Et puis la blondasse désigna son être Ô combien plus que pas mal et Romy leva les yeux au ciel ; quel petit prétentieux sérieusement ! « Tu me porterais plus de préjudice en m’éternuant dessus, on le sait tous les deux ! » Cet enfoiré. Vraiment. « T'en fais pas, la prochaine fois que je serai malade, j'hésiterai pas à venir te tousser à la tronche. » Et elle le fera. Il tenta aussi de lui faire peur mais elle savait qu'il n'essaierait pas de la toucher alors qu'elle venait à peine d'entrer chez lui. Ça serait très certainement pour plus tard, comme à son habitude. Après moult papotages de circonstances, arriva enfin le sujet (préféré de Bart) "sociabilisons la petite Romy afin qu'elle ne meurt pas seule, ou mariée à Patrick". La serdaigle, contrairement aux autres jours, se sentait plus susceptible d'accepter la requête du blond. Déjà, c'était une soirée à Poudlard et elle connaissait quelques personnes avec qui elle s'entendait un minimum, puis Bart serait là et enfin, elle devait avouer qu'elle commençait à en avoir un peu marre d'être continuellement enfermée à passer ses journées à étudier. Elle avait grandement besoin de se détendre. Quand elle lui indiqua qu'elle ne serait probablement pas la bienvenue à une soirée de l'AWH, il ne mit pas longtemps avant de la rassurer. « Tu parleras avec moi, et moi je te soulerai, encore plus que d’habitude, et si ça gêne quelqu’un que tu parles pas, je peux toujours m’arranger pour qu’il ne parle plus jamais. Deal ? » Elle aurait pu, elle l'aurait très certainement pris dans ses bras. Qu'est-ce qu'elle ferait sans lui, franchement ? « Si tu m'abandonnes pour aller te taper une de tes admiratrices idiotes - je t'assure que ça me donne envie de vomir rien que d'y penser - je t'en voudrais pour toujours blondasse. Genre vraiment toujours. » Vinrent les pauvres tentatives de la serdaigle d'amadouer le petit Bart, histoire d'avoir son chocolat chaud, ; tentatives qui furent une totale réussite puisqu'il revint quelques instants plus tard avec le doux breuvage en main. « Ah, tu sais que j'pourrais facilement me marier avec toi dans ces moments-là. » Un homme qui lui prépare son chocolat est un potentiel mari, oui. Comme son père lui répète depuis des années : Femme nourrie totalement dans ton lit. Elle était plutôt d'accord avec ça.

Quand elle lui dit à moitié oui pour aller boire un verre, elle put facilement voir la fierté sur son visage. La blondasse avait l'autorisation de la faire sortir, ce n'était pas quelque chose qui arrivait tous les jours après tout ! Et c'est qu'il se marrait ce petit être vil. « C’est vrai que tu es la plus jolie de mes quiches, j’te l’accorde. Si on va boire un verre, je trinquerai à ça : à l’honneur d’avoir au bras la plus jolie quiche d’Angleterre. Ou du monde, même. » A ce moment, elle eut particulièrement envie de lui faire un des ses plus jolis doigts, mais elle s'était interdit d'en faire plus d'un dans une journée ; d'après son père, mademoiselle était bien trop vulgaire dans ses gestes et ses paroles à son goût. Il est vrai qu'elle ne mâchait pas ses mots et qu'elle avait un peu de mal à retenir ses manières les plus grossières, mais elle était adulte alors si elle ne pouvait plus s'exprimer comme elle le souhaitait, que pouvait-elle faire ? « Bien sûr que je suis la plus jolie. J'pourrais faire chavirer un chameau si je l'voulais ! » Mais bon après, elle n'était pas vraiment certaine de vouloir faire chavirer un chameau. Les trucs déplacés avec des animaux, très peu pour elle. Ça serait nettement mieux si elle faisait ce genre de choses avec un homme digne de ce nom. Vraiment. Aucun doute là-dessus. Quand elle vit qu'il s'étranglait avec une chips, elle hésita entre se foutre totalement de lui ou commencer à s'inquiéter. Elle choisit, bien évidemment, la première option. « Bah alors, on résiste pas au regard de braise d'la petite Romy ? Pauvre enfant, ça doit faire un moment que t'es pas allé voir de la pouffiasse. » Un court instant, elle pensa qu'elle devrait peut-être se calmer niveaux insultes sur les -Ô combien nombreuses parait-il- conquêtes de Bart ; après tout, ce n'était pas de leur faute à ces idiotes si elles étaient fragiles du moteur. Mais ce ne fut qu'un court, très court, instant et elle passa vite à autre chose.

« Non, mais sérieusement, t’en dis quoi ? » Et encore une fois, elle eut terriblement envie de le prendre dans ses bras. Mais non. Elle ne savait pas comment elle allait réagir. Ça serait trop d'un coup. Si elle voulait aller mieux, elle devait commencer plus doucement. « Le chocolat et le club de peinture sur planche à pain, franchement, je vais commencer à penser que t'essayes de me charmer Vaughan. Fais gaffe à toi, j'suis pas une fille facile. » Elle eut envie d'ajouter un "je mords au lit" mais elle savait très bien qu'il ne l'aurait jamais cru. Pas Bart, qui savait à peu près tout ce qu'il y avait à savoir sur elle. Elle prit une gorgée de son chocolat chaud plus si chaud que ça et plongea sa main dans le pot de morceaux de poulet. Le St Poulet l'aidera à traverser cette dure épreuve, Romy en était certaine. « J’me demandais, tu sors de temps en temps faire les boutiques ? Ou au resto ? Je sais pas… y’a des coins que t’aimes dans Londres ? » Elle réfléchit quelques instants ; où était-elle déjà allée dans Londres ? Ses parents avaient déjà essayé de la faire sortir, mais au fil des années et devant des refus presque automatiques, ils avaient peu à peu abandonné. C'est là qu'elle se rendit compte qu'elle passait réellement ses journées enfermée, seule, à attendre que le temps passe. Pitoyable. « Hum, tu veux dire à part les librairies et les bibliothèques ? A peu près... nul part. » Merde, commence pas à fuir, lâche ! Elle reprit une gorgée de chocolat, mordit dans son morceau de poulet et prit une grande inspiration. « J'aime bien me promener sur les quais. Et dans Hyde Park aussi. Je fais jamais les boutiques, trop de monde. J'achète sur internet. Et puis pour les resto, je préfère me faire livrer. Tu sais pourquoi. » Oui, pitoyable. Bon dieu, ne pouvait-elle pas être comme tout le monde ? Sortir avec des amis à l'extérieur, faire les boutiques comme les vraies filles, manger au restaurant avec ses parents comme tout enfant normalement constitué, aller au mariage de sa soeur sans devenir hystérique à chaque fois quelqu'un la prenait par le bras pour aller danser ? Non. Non parce qu'elle était Romy et qu'elle n'avait jamais été normale. Et ça l'emmerdait bien. Foutue merde, fallait qu'elle se sorte de là et Bart allait l'aider, qu'il le veuille ou non (de toute façon, elle savait très bien qu'il le voulait.) Elle pensait à un truc. Un truc tout bête mais qui était insurmontable pour elle, Romy, la fille qui ne touchait personne -à part Patrick. Si elle essayait, soit elle devenait dingue et se tapait une crise chez Bart (option pas cool) soit elle arrivait à se contrôler et tout irait pour le mieux (option plutôt cool). Elle devait le faire. Alors elle posa sa tasse désormais vide à égale distance entre le pot de poulet et la télécommande. Foutus tocs. Elle inspira un grand coup, ferma les yeux quelques instants et se demanda si Bart remarquait son changement de comportement. Bien sûr, t'as l'air d'une abrutie. Rouvrant les yeux, elle se tourna vers le blond et lui sourit furtivement. « Bart, donne-moi ta main. »


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyVen 2 Mai - 14:39

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


Romy ou la douceur incarnée. L’allégorie de la gentillesse. « T'en fais pas, la prochaine fois que je serai malade, j'hésiterai pas à venir te tousser à la tronche. » Elle était d’un naturel piquant, à se défendre comme une adorable petite teigne. Et il était donc tacitement convenu de s’envoyer sur les roses constamment. D’ailleurs, ces petites  tensions agréables et régulières plaisaient à Bart. Il n’y avait pas beaucoup de filles avec qui il pouvait jouer à se taquiner. Surtout pas les greluches qui se réveillaient dans son lit. Et si, par miracle, elles avaient un cerveau, ils ne prenaient jamais le temps de disserter sur l’oreiller. Il lui aurait presque pincé le bout du nez, à la place il lui tira la langue. Enfin, l’important c’était qu’il l’avait visiblement convaincue de se joindre aux festivités et ça, ça n’avait pas de prix. L’attrapeur, après avoir bondit sur ses genoux sur le canapé comme un gamin, allait donc lever sa bière en signe de victoire, pour trinquer mais « Si tu m'abandonnes pour aller te taper une de tes admiratrices idiotes - je t'assure que ça me donne envie de vomir rien que d'y penser - je t'en voudrais pour toujours blondasse. Genre vraiment toujours. » Il se tassa dans le canapé. L’air un peu con. Bart ne savait pas pourquoi, mais ça le froissait toujours un peu quand c’était elle qui lui rappelait ça. Il se marrait avec Eden de ses conquêtes et des situations désastreuses dans lesquelles il se retrouvait parfois. Il en mourrait de rire avec Joe ou Maelan. Et il en plaisantait avec Romy. Mais en même temps, il se sentait un peu couillon. Ce qu’il ne comprenait pas vraiment. Heureusement, son petit sobriquet l’amusait. Il grommela donc pour la forme : « Je ne vais pas prendre le risque de perdre le privilège de te voir t’affaler devant cette télé pour une admiratrice idiote. Elle sera super intelligente celle pour qui je te laisserai. Plus que toi quoi. » Tiens, mange ça. « Sérieusement, je ne peux pas te dire ce qu’on a prévu mais aucune fille ne voudra de moi. Même toi, tu voudras plus m’approcher. » Bon, il abusait peut-être un poil, mais lui et Joe avaient quand même prévu de débarquer en soubrette pour foutre la honte à leur petit pote. Enfin bon, il n’allait pas ruminer plus longtemps puisqu’un cri du cœur échappa à la demoiselle : « Ah, tu sais que j'pourrais facilement me marier avec toi dans ces moments-là. » Le blondinet s’installa plus confortablement. « Fait attention à ce que tu racontes jeune fille. Je pourrai très bien te passer la bague au doigt, il me faut quelqu’un pour repasser mes fringues et faire les courses : même par internet. » Ah, c’est dans ces moments-là qu’il était content que la Serdaigle se garde de tout contact. Par précaution inutile, il recula jusqu’à l’opposé du siège, hors d’atteinte d’une hypothétique baffe.

Ah ouais, qu’est-ce qu’on se marre ! Mais de toute façon, la demoiselle ne se démontait pas et lui parlait à présent de chameau à faire chavirer. Soit. Avec des idées aussi sexy, elle allait finir par le faire transpirer du genou. Enfin… peut-être pas avec ça. Par contre, ses insinuations douteuses qui suivirent, ça, c’était autre chose. « Bah alors, on résiste pas au regard de braise d'la petite Romy ? Pauvre enfant, ça doit faire un moment que t'es pas allé voir de la pouffiasse. » Allé, encore un tacle en règle au sujet de sa vie privée. « Je vais finir par croire que t’es jalouse, tête d’œuf, entre les regards que tu me lances et ta guerria contre mes pouffiasses. Enfin, je dis ça, je dis rien. » Voilà, une réponse en règle. Non mais c’est vrai quoi… Elle jouait à un drôle de jeu des fois, ou en tout cas, c’est ce qu’imaginait Bart, en mec faible. Abrûûûtit. Heureusement, elle se rattrapa adorablement. « Le chocolat et le club de peinture sur planche à pain, franchement, je vais commencer à penser que t'essayes de me charmer Vaughan. Fais gaffe à toi, j'suis pas une fille facile. » Il rit doucement. « J’te l’ai dit, ma mère ne veut plus repasser mes fringues, tous les moyens seront bons pour t’attraper. Je ne doute pas que la tâche sera ardue, mais j’ai de la ressource. » Par ressource, il entendait notamment restaurant. Un second épisode de doctor who se mit en route. Il se demanda si c’était le moment…  « Hum, tu veux dire à part les librairies et les bibliothèques ? A peu près... nul part. J'aime bien me promener sur les quais. Et dans Hyde Park aussi. Je fais jamais les boutiques, trop de monde. J'achète sur internet. Et puis pour les resto, je préfère me faire livrer. Tu sais pourquoi. » Non, ce n’était pas le moment. Elle s’ouvrait doucement, il allait la laisser faire et lui proposer ensuite. Bon, d’accord, ses réponses n’étaient pas toutes encourageantes mais même. « Alors un de ces quatre, on ira se promener dans Hyde Park. Si tu veux on se déguisera de manière ridicule et on passera inaperçus. Il haussa ensuite les épaules avec un sourire amusé. Evidemment que je sais pourquoi. Ton but dans la vie et de devenir un gros thon obèse et pour ça, tu comptes te déplacer le moins possible. Ce n’est rien, sache que tu pourras toujours repasser mes tee-shirts si tu pèses 115kg. Je serai toujours à tes côtés, quoi qu’il arrive. » Bon, ok, il se moquait d’elle. Et puis en même temps… il y avait du vrai  dans ce qu’il disait. Ses joues s’embrasèrent un peu. Bon, il était temps de revenir à la télé. Il fit à peine attention quand elle posa sa tasse vide. Non mais, voilà, il voulait se concentrer sur autre chose. Le blond se tourna à peine quand il la sentit s’agiter. Bon, OK, il trouvait tout cela très étrange, mais Romy était étrange. Et puis c’était quoi ce petit sourire ? Et depuis quand avait-il pivoté vers elle ? « Bart, donne-moi ta main. » Sacrebleu, ce que ça fait mal de  déglutir aussi bruyamment.

Bart lui lança un regard alarmé pourtant elle n’avait pas l’air plus cinglée que d’habitude. Du tout même. Elle avait l’air sérieuse, et c’était complètement loufoque. Elle qui voulait l’étriper quand il essayait de la câliner, venait de lui demander de lui prendre la main. Lui qui voulait plus que tout au monde  l’aider à passer sa peur. C’est là qu’il percuta qu’il ne fallait pas laisser passer la moindre occasion. Bart se mit en tailleur face à elle et retrouva un air sérieux presque perturbant. Quand il évalua qu’elle n’attendrait pas plus longtemps, il glissa lentement sa main vers les siennes et, après avoir pris une grande inspiration, il posa le plat de sa main au creux de la sienne, paume en l’air. Il n’avait aucune idée de sa réaction et la guettait avec impatience. Son geste était calculé, leurs peaux se frôlaient à peine. Une seconde passa. C’était maintenant. « Sors avec moi ce soir, s’il te plait. »
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyVen 2 Mai - 17:57

Invité

ACCIO PROFIL


Invité



« Je ne vais pas prendre le risque de perdre le privilège de te voir t’affaler devant cette télé pour une admiratrice idiote. Elle sera super intelligente celle pour qui je te laisserai. Plus que toi quoi. » Elle ricana. « Plus que moi ? Espère pas trop. » S'installant plus confortablement dans le canapé, elle prit une poignet de chips. Si elle devait devenir obèse un jour, autant devenir obèse en mangeant des choses qu'elle aime. « Sérieusement, je ne peux pas te dire ce qu’on a prévu mais aucune fille ne voudra de moi. Même toi, tu voudras plus m’approcher. » Mais qu'est-ce qu'il avait prévu cet abruti ? Voilà, maintenant elle avait une bonne raison d'aller à cette soirée. Elle devait voir ce que la blondasse allait faire. « Je vais plus vouloir t'approcher ? Boh, ça devrait pas être bien compliqué alors. » AH, prends ça Vaughan. Elle lui fit ensuite les yeux doux pour avoir son St chocolat chaud, boisson de toutes les occasions, breuvage sacré pour Romy. Qui critiquera le chocolat chaud sera maudit sur quinze générations, telle était sa philosophie de vie. Quand elle lui annonça son envie de l'épouser s'il continuait à sagement lui apporter son chocolat chaud, il lui répondit qu'elle n'était bonne qu'à être sa bonniche. Bon, pas avec ces mots-là, mais c'est ce que ça voulait dire dans le fond. Et il pouvait bien aller se faire. Elle avait beau avoir quelques tocs comme tout ranger par paire, mettre les objets sur une table de manière totalement symétrique, être un peu (beaucoup) trop maniaque et obsédée par le ménage, elle n'allait être la bonne de personne.


« Je vais finir par croire que t’es jalouse, tête d’œuf, entre les regards que tu me lances et ta guerria contre mes pouffiasses. Enfin, je dis ça, je dis rien. » Jalouse ? Non. Elle trouvait juste ça très drôle de l'embêter avec ses pouffiasses. C'était pas de sa faute si toutes les filles avec qui il couchait étaient aussi idiotes qu'un boursouf. Oui, c'est mal de se moquer des gens, mais Romy est une fille, et une fille ça se moque, c'est bien connu. « Moi jalouse ? T'oublie que j'ai Patrick. Il est bien mieux que toi. Gros, roux et il me lèche le visage pour me réveiller le matin. Vraiment, j'vois pas de quoi je pourrais être jalouse. » Pourvu qu'il se soit perdu et ne revienne jamais chez elle. S'il vous plait. Elle n'en pouvait plus de ce chat. « J’te l’ai dit, ma mère ne veut plus repasser mes fringues, tous les moyens seront bons pour t’attraper. Je ne doute pas que la tâche sera ardue, mais j’ai de la ressource. » Quel petit enfoiré celui-là ! Il ne pouvait donc pas apprendre à repasser, comme toute personne un minimum responsable et normalement constituée ? Elle préféra ne pas répondre et s'attaqua plutôt au poulet. Oui, elle comptait encore manger comme quatre aujourd'hui. Il y avait de la nourriture gratuite et tout le monde savait que Romy tuerait pour de la nourriture gratuite. Elle ne comprenait d'ailleurs pas comment toutes ces filles au régime faisaient pour se priver de nourriture. Vraiment, elle avait beau essayer de trouver une raison d'arrêter de manger comme un porc, elle n'en trouvait absolument aucune. Quand il lui demanda où elle sortait généralement et qu'elle lui répondit qu'à part aux quais et dans hyde park, elle ne sortait jamais, elle se sentit un peu bête. Elle ne l'aidait pas vraiment là, elle s'en rendait compte. Mais Bart était intelligent, il trouverait un truc pour la faire sortir d'ici, elle le savait. « Alors un de ces quatre, on ira se promener dans Hyde Park. Si tu veux on se déguisera de manière ridicule et on passera inaperçus. » Oui, elle pouvait envisager de sortir déguisée dans Londres. De toute façon, ça ne choquerait pas grand monde. « Evidemment que je sais pourquoi. Ton but dans la vie et de devenir un gros thon obèse et pour ça, tu comptes te déplacer le moins possible. Ce n’est rien, sache que tu pourras toujours repasser mes tee-shirts si tu pèses 115kg. Je serai toujours à tes côtés, quoi qu’il arrive. » Elle rit en écoutant ce qui lui disait. Et si elle finissait réellement par devenir énorme un jour, qu'est-ce qu'elle ferait ? Elle continuerait très certainement de manger. Et elle aurait des chats. Beaucoup de chats. Mais elle ne repasserait pas le linge de Bart, ah ça non ! « J'suis contente de savoir que même si je finis par devenir plus grasse que toi, je pourrais toujours venir te voir. Mais compte pas sur moi pour repasser tes t-shirts. Tu te débrouilleras comme un grand, blondasse. »


« Bart, donne-moi ta main. » Elle pouvait le faire. Oui. Il fallait bien que ça arrive un jour de toute façon, elle ne pouvait pas passer sa vie sans toucher les gens. C'était impossible. Alors elle devait toucher quelqu'un de son plein gré et qui de mieux que Bart pour ça ? C'était la personne en qui elle avait le plus confiance et c'était aussi celui qui essayait le plus de l'aider. Il était donc parfait pour faire ça. Oui elle avait peur. Les rares fois où sa peau était entrée en contact avec celle de quelqu'un d'autre, au mieux elle s'était enfuie, au pire elle avait fait une crise d'angoisse ou avait lancé un chauve-furie sur la personne. Bon, elle savait qu'elle n'allait ni s'enfuir de chez Bart ni lui lancer un chauve-furie en pleine tête, mais en ce qui concernait la crise d'angoisse, ça lui faisait très peur. Elle allait devoir se contrôler comme jamais et ça allait être très dur, mais elle pouvait le faire. Il fixa les mains de Bart quelques instants avant de respirer un bon coup et de fermer les yeux. Tu peux le faire, abrutie. Quand elle rouvrit finalement les yeux, elle eut à peine le temps de voir Bart bouger qu'elle sentit sa main se poser dans la sienne. Oh. Bordel. Elle inspira un coup, tout allait bien se passer. C'était Bart. Elle faisait confiance à Bart. « Sors avec moi ce soir, s’il te plait. » Sur le moment, elle fut tellement étonnée qu'elle oublia un court instant qu'elle tenait la main du blond. « Quoi ? Mais... où ? » Puis ses yeux se baissèrent vers leurs mains et elle essaya de ne pas paniquer. Elle lui tenait juste la main. C'était pas un toucher de caresse bordel. C'était juste elle qui tenait la main d'un ami. Tout allait bien. Après quelques instants à contempler ce qui lui semblait impossible de faire encore hier, elle resserra un peu sa prise et examina la main de Bart sous toutes ses coutures, la tournant et retournant, totalement fascinée. Merde, elle touchait quelqu'un. Pour de vrai. « Ok, c'est hyper bizarre. Mais ça va. Je vais m'y faire. » Elle était paumée. Elle était pas habituée à ça, à toucher les gens, à sentir la peau de quelqu'un contre la sienne. Mais elle devait se dire que tout allait bien. Elle ne devait pas paniquer. Bart. C'était sa blondasse. Tout allait bien. Elle finit par prendre la main du blond avec les deux siennes, sans la lâcher des yeux, en totale admiration. Tout ça, c'était tellement nouveau pour elle, les gens ne pouvaient pas comprendre. C'était si simple pour eux alors qu'à elle, ça lui demandait tous les efforts du monde. Après quelques minutes, elle leva finalement la tête vers Bart, l'air totalement perdu, sa main toujours dans les siennes. Elle n'allait pas paniquer. Elle allait s'y faire, elle en était capable.



Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyDim 4 Mai - 21:52

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


« Plus que moi ? Espère pas trop. » Oh mais Bart n’espérait même pas un instant. Il ne connaissait personne de plus intelligent que Romy, au point d’en être effrayante parfois et tout à fait fascinante. Alors avant qu’il en trouve, en plus, une plus jolie et qui veuille coucher avec lui… « Bon, bah, tant pis, je resterai à côté de toi. On va bien s’emmerder quoi, » soupira-t-il avant de se mettre à rire. Oui, roh, ça va, on déconne ! Il voyait mal comment se faire chier avec elle en soirée. Surtout qu’avec les déguisements de travelos prévus avec Joe, ils allaient bien déconner. Mais elle se vengea quand même. Foutue fille mordante. « Je vais plus vouloir t'approcher ? Boh, ça devrait pas être bien compliqué alors. » Si elle continuait comme ça, il allait jeter son chocolat par la fenêtre. Sans déconner. « Tu pourrais pas te passer de moi plus de cinq minutes. Tu l’aimes trop ta blondasse, on arrête les faux semblants, c’est gênant, » minauda-t-il pour l’amuser. Et un peu parce qu’il espérait que ça soit vrai mais la question n’est pas là. D’ailleurs, c’était pour ça qu’il voulait, du moins au moins un tout petit peu, qu’au fond, elle soit un tantinet jalouse. Bonjour la réponse… « Moi jalouse ? T'oublie que j'ai Patrick. Il est bien mieux que toi. Gros, roux et il me lèche le visage pour me réveiller le matin. Vraiment, j'vois pas de quoi je pourrais être jalouse. » Bon, elle détestait ce chat remarque. Peut-être qu’elle n’était pas satisfaite par ce félin gras et stupide. C’est donc d’un ton dégagé qu’il lança « Si c’est que ça, je me teint en roux et je peux te lécher le visage le matin. » Oui, bon, on est toujours avec Bart Vaughan, la légèreté incarnée. Ouh, d’ailleurs, il revenait déjà à la charge. « Ou autre chose… Enfin bon. Pour ça, faudrait que madame veuille bien se réveiller près de moi le matin. »

Oh putain. Pardon ? Même Bart parut se rendre compte que bon… c’était légèrement, trop ? Il aurait presque rougit de honte et se rattrapa comme il put. « Enfin, je suis pas certain que ce soit une bonne idée, tu dois avoir une haleine de poney le matin. » Joli. Bouffon va. Il rit jaune pour dissiper l’espèce de gêne qu’il s’était mis tout seul. Enfin bon, pour changer de sujet, ils pouvaient toujours aborder le sujet épouse-bobonne… Et dire que Bart – et non ce n’était pas une blague – était un véritable gentleman avec ses amies en général. Là, il avait cumulé les clichés. Bon, certes, pour déconner, mais  fallait voir à pas devenir lourd. C’est sans doute pour ça que Romy lui répliqua – gentiment – un « J'suis contente de savoir que même si je finis par devenir plus grasse que toi, je pourrais toujours venir te voir. Mais compte pas sur moi pour repasser tes t-shirts. Tu te débrouilleras comme un grand, blondasse. » C’était le moment de remettre les points sur les i : « Je plaisantais Romy. Blague. Normalement t’es assez intelligent pour comprendre, hein ? Je ne te demanderai jamais de repasser mes chemises… ma mère le fait toujours ! » LOL, qu’il était trop drôle. Ce n’était pas joueur de Quidditch qu’il aurait dû être mais humoriste. Enfin, il n’était plus le temps de rire, n’est-ce pas ? Puisque l’ambiance avait complètement basculé.

Dix minutes plus tard, on en était là. La main de Bart sur, plus que dans, celle de Romy, en suspend presque. Il la fixait intensément, attendant une réaction. Elle n’éclata pas. Le blondinet était aussi stressé qu’elle à vrai dire, de sa réaction et aussi de sa réponse. D’ailleurs, il la prit de court avec ça, puisqu’elle fut sonnée au point d’oublier leurs mains une seconde, ébahie par ce qu’il lui proposait. Il avait osé. « Quoi ? Mais... où ? » C’est avec une douceur infinie qu’il lui  répondit, et des mots bien choisis, pour ne pas l’effrayer et la stresser encore plus. « Loin de ce canapé, mais sans prendre de risque, je t’expliquerai après. » Il préférait le faire une fois le contact rompu pour ne pas la submerger d’angoisse. Il préféra la laisser faire selon son gré et l’observa avec attention examiner sa main avec minutie, presque fascination. La jeune femme le manipulait avec précaution et attention mais elle avait l’air, à défaut de détendue, plus apaisée. Encore que, Bart préférait rester figé. « Ok, c'est hyper bizarre. Mais ça va. Je vais m'y faire. » Enfin, après un temps infini, elle croisa son regard et abandonna son examen. Elle n’avait pas tout à fait l’air en confiance. Il décida quand même un pas de plus, peut-être de trop. Mais, merde, il était là pour l’aider, oui ou non ? Aussi, il retourna sa main pour se placer paume contre paume et effectua une infime pression, avant de caresser le dos de sa main avec son pouce. Extrêmement doucement, avec une tendresse  infinie. L’action ne dura que quelques petites secondes et il la lâcha avec prudence. Trop d’un coup aurait été une mauvaise idée. Et puis, il avait encore une chose à faire. Bart la laissa reprendre son souffle. « J’ai réservé une table pour vingt heures dans un tout petit restaurant italien, très peu fréquenté mais excellent, et… » Est-ce qu’il allait lui dire qu’il avait réservé les quatre tables autour pour qu’ils soient isolés ? Non, elle allait trouver ça étrange. Mais c’était pour elle. « Je te promets qu’on sera tranquilles, ça ne risque absolument rien et j’aimerais vraiment que tu dises oui. » Cette fois, Bart avait l’air le plus sérieux du monde. Il ne plaisantait plus, pour le moment. « Tu seras avec moi, il ne t’arrivera rien et on pourra rentrer dès que tu le veux. » Le blondinet esquissa un sourire. « Même si ce serait bête de rater leur tiramisu. Je tuerais pour, personnellement. »
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyJeu 15 Mai - 15:55

Invité

ACCIO PROFIL


Invité




« Bon, bah, tant pis, je resterai à côté de toi. On va bien s’emmerder quoi, » Quel petit enfoiré. Elle savait qu'il disait ça pour rire, mais quand même. C'était un petit enfoiré parfois. Mais il était beau et il la nourrissait convenablement, donc elle le pardonnait. Pour la peine, elle n'ira pas lui chercher de verres et ne lui parlera pas de la soirée, voilà. (tout le monde y croit, oui.) « Tu pourrais pas te passer de moi plus de cinq minutes. Tu l’aimes trop ta blondasse, on arrête les faux semblants, c’est gênant, » Elle rit. Oui bon, au fond il n'avait pas tort. Elle était trop habituée à voir la blonde, ça lui ferait vraiment bizarre de ne plus squatter chez Bart comme ça, du jour au lendemain. Mais de toute façon, ça n'arriverait pas. Elle comptait bien lui pourrir la vie jusqu'à ce qu'il meurt d'épuisement. « Mais, comment t'as su que j'étais follement amoureuse de toi ? Mince ! Dis rien à personne hein, sinon c'en est fini de ma réputation de fille sans cœur. » Ou de sa réputation de vierge. Mais elle préfèrait nettement la fille sans cœur, ça lui laissait un minimum de dignité. (ou pas.) « Si c’est que ça, je me teint en roux et je peux te lécher le visage le matin. » Oh mon dieu, non. Surtout pas. « AH NON HEIN ! Je t'interdis de te faire roux. Laisse tes cheveux, ils sont très bien comme ça ! » « Ou autre chose… Enfin bon. Pour ça, faudrait que madame veuille bien se réveiller près de moi le matin. » Wat ? Mais... pardon ? Elle se retourna vers Bart, ne sachant pas réellement comment réagir. Il avait dit ça pour rire, hein ? Oui. Oui, forcément. Ou elle avait mal entendu, mais il ne pouvait pas être sérieux. Bah non, c'était Bart, elle était Romy. Voilà. Il disait pour rire. Oui. « Enfin, je suis pas certain que ce soit une bonne idée, tu dois avoir une haleine de poney le matin. » Enfoiré. « Ouais c'est ça, essaye de te rattraper comme tu peux. » Ce moment était gênant, genre vraiment. Elle s’éclaircit la gorge et prit une gorgée de son chocolat, regardant vaguement la télévision.

« Je plaisantais Romy. Blague. Normalement t’es assez intelligent pour comprendre, hein ? Je ne te demanderai jamais de repasser mes chemises… ma mère le fait toujours ! » Bien sûr qu'elle savait qu'il avait dit ça pour plaisanter, mais l'embêter et lui faire des remarques à la Romy, c'était devenu un de ses passe-temps préférés, voyez-vous ? Alors elle se faisait parfois passer pour plus bête qu'elle ne l'était et boudait, ou s'énervait. Elle trouvait ça très drôle, et puis ce n'était pas bien méchant. « Je suis assez intelligente ! Nan mais. Et je plains ta pauvre mère, ça ferait longtemps que je t'aurais abandonné moi, j'te le dis ! » Et c'était faux. Un gosse aussi blond c'est rare. On abandonne pas un gosse aussi blond. Au pire des cas on le rase et on vend ses cheveux à des chinois pour en faire des perruques de luxe - c'est que ça doit vachement rapporter de faire ça - mais non, on ne l'abandonne pas. N'empêche qu'elle plaignait quand même la pauvre mère de Bart. Il devait pas être facile tous les jours ce petit. (dit la fille qui ne peut même pas enlacer ses parents.)

Bon, l'ambiance avait vite changée et c'était un peu -totalement- de sa faute, mais sur le coup elle s'était sentie obligée de faire ça. Elle avait pris sa main. Elle avait réussi. Et jusqu'ici, elle devait avouer que tout se passait plutôt bien. Elle n'était très certainement pas la fille la plus rassurée sur le moment, mais elle trouvait qu'elle s'en sortait plutôt très bien pour l'instant. Et puis il lui avait proposé de sortir et elle avait commencé à légèrement paniquer. Sortir. Par Merlin, elle ne faisait pas ça. Jamais. Et puis, toujours en train de tripoter sa main, elle lui avait demandé où. Parce que oui, s'il comptait l'emmener quelque part, elle préférait savoir où, histoire de se préparer un minimum. « Loin de ce canapé, mais sans prendre de risque, je t’expliquerai après. » Mouais. Il avait intérêt à lui expliquer après. Ok, elle n'était plus vraiment rassurée, mais ce n'est pas pour autant qu'elle devait lâcher sa main. Elle devait s'habituer à toucher les gens, alors elle devait continuer d'examiner la main du blond. Et puis au fond, c'était plus si terrible. Elle n'était pas habituée à ça, c'était certain, mais c'était Bart, elle lui faisait totalement confiance, alors elle n'avait plus vraiment peur. C'était juste... étrange. Pas désagréable. Après un moment, Bart osa enfin bouger sa main et plaça sa paume contre celle de Romy, et bizarrement, elle ne paniqua pas. Tout allait bien, c'était Bart. Et puis, le plus doucement du monde, elle le sentit caresser le dos de sa main avec son pouce et elle ferma les yeux. Merde. Elle n'avait pas prévu ça. Tout aussi doucement, il lâcha sa main et elle rouvrit finalement les yeux. Bon. Elle l'avait fait. Bordel. Elle avait touché quelqu'un sans paniquer. Oui, ça aurait été un inconnu, ça ne se serait pas passé aussi bien, mais quand même. Elle était plutôt fière d'elle sur le moment. « J’ai réservé une table pour vingt heures dans un tout petit restaurant italien, très peu fréquenté mais excellent, et… » Un italien ? Donc il y aurait des pâtes. Romy aimait beaucoup trop les pâtes pour son propre bien. « Je te promets qu’on sera tranquilles, ça ne risque absolument rien et j’aimerais vraiment que tu dises oui. » Oye, comment pouvait-elle refuser ? Sérieusement, le blond était bien trop adorable pour qu'elle puisse lui dire non. Elle serait vraiment la pire des connasses. « Tu seras avec moi, il ne t’arrivera rien et on pourra rentrer dès que tu le veux. » Allez Romy. Tu peux le faire. Tu peux sortir avec Bart. C'est juste un foutu restaurant. « Même si ce serait bête de rater leur tiramisu. Je tuerais pour, personnellement. » Tiramisu. Il l'achetait avec de la bouffe, et ça marchait très bien. Mince, elle était faible. « D'accord. De toute façon tu m'as eu à "italien". » Elle tuerait pour des pâtes, vraiment. Comme pour le chocolat chaud ou les chips. Mon dieu, il avait réussit à l'emmener au restaurant. A la faire sortir. Ça faisait des années que ses parents essayaient et elle avait toujours refusé. Quand son père saurait ça... non. Il ne devait pas savoir. Il allait encore penser qu'il se passait un truc entre elle et Bart. « T'es sûr qu'il n'y aura pas grand monde ? » Parce que oui, même si elle serait avec Bart, s'il y avait trop de monde elle risquait de vite paniquer. Et elle ne voulait pas paniquer devant Bart. Il comprendrait qu'elle avait vraiment un problème après, et elle ne voulait pas qu'il sache à quel point elle était folle.


Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptySam 17 Mai - 1:35

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


Qu’est-ce qu’ils pouvaient être cons quand ils s’y mettaient. Et puis pas un pour rattraper l’autre, même demoiselle QI + 12 000. Parce qu’encore, que Bart se comporte en gamin, ça, c’était un peu du réchauffé. Mais Romy, on aurait pu s’attendre à autre chose de la Serdaigle quoi. Mais non, elle répondait avec brio à leur battle de conneries. « Mais, comment t'as su que j'étais follement amoureuse de toi ? Mince ! Dis rien à personne hein, sinon c'en est fini de ma réputation de fille sans cœur. » Bart se pavana, ou du moins fit mine. « T’inquiètes, ton secret est bien gardé. Puis même si ça se savait, tu ne serais que la trente-sixième depuis ce matin, ça passerait totalement inaperçu. » Enfin bon, il eut une moue narquoise au « AH NON HEIN ! Je t'interdis de te faire roux. Laisse tes cheveux, ils sont très bien comme ça ! » et adopta une attitude triomphante : « J’le savais, t’es d’accord pour que j’te lèche le visage le matin. Parfait, j’passerai avant d’aller à l’entrainement à partir de maintenant. » Et puis ce petit moment de gêne que Romy rattrapa en marmonnant : « Ouais c'est ça, essaye de te rattraper comme tu peux. » Bah, tant mieux, ça évitait de s’attarder dessus au moins. Il était con, quand même, à balancer des trucs comme ça même à ses amies, il allait falloir qu’il apprenne à réfléchir avant d’agir/parler et qu’il mette de côté le roi de la drague merdique as Bart, quand il était avec Romy, Eden ou Sara, par exemple.

Brrrr, ça fait peur, on dirait presque une résolution pour faire grandir le blondinet. Enfin, ça n’aurait pas forcément été un mal, visiblement. D’ailleurs, même si c’était surement pour rire… « Je suis assez intelligente ! Nan mais. Et je plains ta pauvre mère, ça ferait longtemps que je t'aurais abandonné moi, j'te le dis ! » Mais c’est qu’elle allait se calmer ! Elle méritait qu’il se jette sur elle pour la punir à coup de chatouilles démoniaques. Lol, dans tes rêves. Romy serait devenue hystérique, et lui borgne à cause de l’œil qu’elle lui aurait probablement arraché dans l’opération. « Elle a déjà essayé de se débarrasser de moi mais tu te souviens quand on a regardé Shrek ensemble ? Bah les mêmes yeux que Potté, et hop… elle craque. Après le fait que je sente aussi fort que l’âne risque de contrecarrer mes plans un jour, mais que veux-tu… » Evidemment, la réalité réelle c’est qu’il s’occupait très bien tout seul de son linge, ménage et j’en passe et que c’est lui qui avait fui la baraque Vaughan. Vu les rapports de tendresse avec son père et la façon que ça avait d’user sa mère, c’était mieux comme ça. Mais rangeons les violons et revenons-en à l’épisode dramatique *musique de fond de la vidéo du chien de prairie qui se retourne dramatiquement*.

Bart avait plutôt apprécié la manière dont elle avait manipulé sa main, pour tout dire, parce que sa réaction n’était pas celle qu’il avait imaginé un million de fois. Il osait déjà à peine imaginer le jour où elle aurait pris l’initiative, elle – c’est dire. Et ce n’était pas non plus comme ces fois où il s’était emporté dans un moment de joie ou de rire et qu’il l’avait touché pour mieux se prendre une baffe ou un coup tout autre. Bien sûr, elle n’avait pas l’air proprement dit à l’aise mais il y avait un début de quelque chose et pour être franc, il était assez ému qu’il arrive à mettre en confiance Romy de la sorte. A sa connaissance, personne d’autre n’avait réalisé la prouesse. Mais rien n’aurait pu le combler plus de joie, à cet instant, que quelques mots « D'accord. De toute façon tu m'as eu à "italien". ». Alors elle disait oui, là, sans qu’il ait besoin de se battre. Au fond, il était fou de joie parce que ça voulait dire qu’elle faisait enfin un grand pas en avant. Qu’elle avait envie que les choses changent et qu’elle aille mieux. S’il avait voulu faire un truc stupide il l’aurait serré dans ses bras jusqu’à l’en faire exploser, mais ce n’était vraiment pas le moment. A la place, il préféra tenter un trait d’humour. « Si j’avais su que c’était comme ça qu’il fallait s’y prendre, j’aurais pris un accent bidon dès le début, foutu une sale moustache noire et une salopette-casquette bien dégueu et on aurait été bon. J’aurais du faire plombier, pas fabuleux joueur de Quiddich, quel con. » Puis elle ajouta un truc à la Romy, tout attendrissant ; la demoiselle ne perdait pas le nord visiblement : « T'es sûr qu'il n'y aura pas grand monde ? » Bart sourit. « Il n’y aura pas grand monde, je te le promets. » Et s’il pouvait lui promettre, c’était bien parce qu’il avait déjà tout prévu, mais il ne voulait vraiment pas lui dire ce qu’il avait vraiment mis en œuvre pour elle. Il jeta un coup d’œil à l’horloge sur le mur, il était dix-sept heures largement passé. « T’as deux bonnes heures pour te préparer mentalement, on partira vers moins vingt. T’as même encore le droit de changer d’avis ; sous peine d’être enfermée dans un placard avec un scroutt, mais, en attendant… » Bart se leva du canapé avec un élan d’énergie fulgurant et posa deux poings déterminés sur ses hanches. « On va arrêter de bouffer comme des gros porcs sinon, on n’aura plus faim tout à l’heure… » Il commença donc à empiler dans ses bras la bouffe, puis quand il tendit la main vers le bol de chips, il croisa le regard de Romy, mi-détresse, mi-tueur et il préféra le lui laisser en pâture. Lui arracher les morceaux de poulet était déjà extraordinairement cruel. Il se dirigea ensuite vers le bar où il posa ce qu’il avait pu récupérer, et ne put s’empêcher un sournois : « Bordel, j’vais me régaler ce soir dans mon lit à bouffer tous ces nuggets devant la télé. » Machiavel, tu n’as qu’à bien te tenir, Bart était au summum de sa force.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyDim 25 Mai - 17:39

Invité

ACCIO PROFIL


Invité



Qu'il pouvait être bête ce petit. Mais c'est pas grave, il la faisait rire, donc elle ne s'en plaignait pas. « T’inquiètes, ton secret est bien gardé. Puis même si ça se savait, tu ne serais que la trente-sixième depuis ce matin, ça passerait totalement inaperçu. » Elle prit un faux air choqué et mit sa main sur son cœur. « Tant de femmes ? Oh, tu me brises le cœur. Nous ne nous marierons donc jamais ? Et tu n'as donc pas peur d'avoir quinze milles gosses un peu partout dans le monde ? » Elle se doutait bien qu'il devait prendre ses précautions, parce qu'un gosse illégitime chez les Vaughan ça ferait -beaucoup- parler et ça étonnerait beaucoup Romy que Bart veuille un enfant maintenant. Enfin... elle espérait. Parce qu'elle voyait pas du tout la blondasse avec un gamin pour l'instant. Mais vraiment, vraiment pas. Même si ça serait très certain le plus beau gamin du monde. « J’le savais, t’es d’accord pour que j’te lèche le visage le matin. Parfait, j’passerai avant d’aller à l’entrainement à partir de maintenant. » Elle préféra ne rien dire, lui sortant son plus beau doigt en plein devant le visage. Quel petit con celui-là quand même. Quand elle lui dit qu'elle plaignait sa pauvre mère (et elle le faisait vraiment.) et qu'elle aurait mieux fait de l'abandonner, il lui répondit qu'elle avait déjà essayé mais que comme il était le grand Bart-personne-ne-me-résiste-j'arrive-même-à-faire-bouger-Romy-de-chez-elle, elle n'avait évidemment pas réussi. « J'espère que ta future femme aura du caractère et qu'elle saura te remettre à ta place, parce que je crains pour son moral sinon, à c'te pauvre fille. »

Avant cette journée, elle n'aurait jamais pu imaginer faire autant d'un coup. Parce que prendre la main de Bart sans finir par tenter de le castrer ou lui mettre une tarte, c'était un grand exploit, vraiment, mais en plus de ça elle avait accepté d'aller dans un restaurant avec lui. Bon dieu Romy, c'est qu'on commencerait à grandir ? Mais c'était italien, et tout le monde savait que l'italien, ça faisait toujours craquer Romy. La bouffe, pas les mecs. Bande d'abrutis. Les spaghetti bolognaise, les pizzas, les lasagnes, la puttanesca, le pesto, la tarte à la ricotta et la panna cotta. Elle tuerait pour un bon italien. Oh par Merlin, elle allait se péter le bide ! Elle ne savait pas quelle tête elle avait à l'instant, mais ça devait être une expression de pure extase parce que déjà que la bouffe et Romy, c'est une grande histoire d'amour, mais la bouffe italienne et Romy, c'était la plus grande, heureuse et belle histoire de love que l'univers ait connu. Elle lâcha même un petit 'humph' en pensant à la panna cotta. « Si j’avais su que c’était comme ça qu’il fallait s’y prendre, j’aurais pris un accent bidon dès le début, foutu une sale moustache noire et une salopette-casquette bien dégueu et on aurait été bon. J’aurais du faire plombier, pas fabuleux joueur de Quiddich, quel con. » Elle sortit de sa presque transe en entendant Bart raconter des conneries -encore- et rit devant l’imbécillité de ses propos. « Même comme ça t'aurais pas eu ta chance blondinette, y'a que la nourriture qui marche sur moi. » Puis elle se rappela qu'ils allaient dans un restaurant et généralement dans un restaurant, y'a d'autres personnes qui mangent avec eux. Ou alors c'est que c'est un très mauvais restaurant et si Bart l'emmène dans un mauvais italien, elle le tue. « Il n’y aura pas grand monde, je te le promets. » Mouais. Elle verrait bien. Au prie des cas, elle s'enfuira en courant, les bras en l'air, hurlant au viol. « T’as deux bonnes heures pour te préparer mentalement, on partira vers moins vingt. T’as même encore le droit de changer d’avis ; sous peine d’être enfermée dans un placard avec un scroutt, mais, en attendant… » Elle le vit se lever du canapé, l'air plus déterminé que jamais. En attendant quoi bordel ? « On va arrêter de bouffer comme des gros porcs sinon, on n’aura plus faim tout à l’heure… » Pardon ? Quoi mais... pas la bouffe. Mais non. C'est le seul truc qui pourrait la relaxer un minimum. Et puis c'est quoi cette idée absurde ? Bien sûr qu'elle aurait encore faim pour aller manger italien. Elle avait toujours faim bon dieu ! Et elle le vit, tout joyeux, prendre sa nourriture, l'emporter loin d'elle pendant qu'elle affichait l'air le plus choqué, triste et abattu qu'elle pouvait avoir. Il ne lui laissa que les chips, le poulet étant déjà parti loin à l'heure qu'il était. « Mais... mon poulet... » Lui prendre son poulet, c'était comme prendre un enfant à sa mère. « Bordel, j’vais me régaler ce soir dans mon lit à bouffer tous ces nuggets devant la télé. » Mais quel enfoiré ! Mais... il pouvait pas lui voler la nourriture pour ensuite lui dire ça ! C'était méchant. A cet instant, elle aurait facilement pu pleurer. « Je te hais. Encore plus que Patrick. » Elle coinça le bol de chips sous son bras, mangeant les dernières par poignées tout en fixant d'un regard mauvais la blonde. Si un jour il venait chez elle, elle ne lui donnerait pas le poulet. Voilà. Elle posa le bol vide sur la table et respira un coup. Bon, elle avait deux heures. Tout allait bien se passer.

Elle survivrait pas à ça. Non, vraiment, c'était impossible. La dernière fois qu'elle était allée au resto, c'était avec ses parents et elle avait sept ans. Elle allait crever d'anxiété, vraiment. Merde quoi, tout le monde allait au restaurant, alors elle aurait elle pouvait le faire ! C'était qu'un foutu endroit où les mangeaient, personne allait lui faire de mal. Et puis c'était un italien, et elle adorait l'italien. Elle pouvait bien faire ça pour son estomac. Et puis bon, pour Bart, même s'il lui avait lâchement volé son poulet pour tout manger tout seul. L'enfoiré. Il fallait qu'elle se calme. Si elle commençait à penser à toutes les choses qui pourraient lui arriver dans la rue ou au restaurant, elle serait incapable de sortir de chez Bart. Et elle ne devait pas non plus commencer à trouver des excuses bidons à sortir au blond pour ne pas y aller du genre 'j'ai oublié de nourrir Patrick, je dois rentrer chez moi.', 'ma mère m'interdit de sortir avec des gens qu'elle ne connait pas.' ou encore 'je suis pas assez bien habillée pour aller au resto.' Bon, ça c'était pas faux. Elle avait un vieux sweat trop grand pour elle, un jean troué aux genoux et une des ses vingt-deux paires de vans, la rouge, et c'était pas les plus récentes en plus de ça. Elle pouvait pas sortir comme ça. Pas avec Bart. Imaginez qu'il y ait des gens qui veulent le prendre en photo et ils le voient avec Romy, la fille la plus mal habillée de l'univers. Quoi qu'ils pourraient penser que Bart s'occupe des sans-abris de la ville, ça lui ferait une meilleure réputation que ce qu'il a en ce moment dans les tabloïds. « Blondiiiie ? Sérieusement, je peux pas sortir comme ça. Est-ce que tu m'as vu ? Je suis pas présentable. Je suis même pas coiffée convenablement. Et t'as vu mes fringues ? On pourrait croire que je me présente à miss clodo. Je peux pas y aller comme ça. Et j'ai aucune fringue  de rechange. Je peux pas. » Et voilà qu'elle paniquait. Abrutie. Si elle continuait comme ça, elle allait finir par chialer ou se taper une crise. Il fallait qu'elle se calme. « Et puis s'il y a des gens qui te croisent avec moi, qu'est-ce qu'ils vont penser, hein ? Tu préfères pas qu'on commande à manger ? Ça serait plus simple. »


Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyLun 26 Mai - 0:48

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


« Tant de femmes ? Oh, tu me brises le cœur. Nous ne nous marierons donc jamais ? Et tu n'as donc pas peur d'avoir quinze milles gosses un peu partout dans le monde ? » Brrrr. Bart fit une grimace en haussant les épaules. Pas à cause de l’idée du mariage avec Romy, ça, c’était marrant. Il ne voulait pas la vexer en la taquinant sur ses angoisses mais il se demandait sérieusement comment Romy pourrait un jour envisager le mariage ou ne serait-ce que la notion de  couple, si elle refusait d’être effleurée. Il finirait par lui demander car cela l’intriguait vraiment. Parce que, malgré qu’on puisse croire que Bart vivait en partie pour le sexe – ce qui était faux et absurde -, il reconnaissait sans rougir qu’il ne voyait pas comment deux personnes qui s’aiment puissent passer des semaines, des mois, voire des années sans se toucher, ou au moins se donner un baiser. Par contre, il envisageait ABSOLUMENT des années sans gosse. Bart n’avait qu’une grande sœur, médicomage, et une fille géniale, loin de sa propre vie et qu’il aimait profondément, mais il avait grandi au milieu d’une famille aux bambins nombreux et ses multiples cousins avaient tenu lieu de grande fratrie. Il s’était toujours demandé, depuis qu’il pouvait prendre du recul, comment sa mère et ses tantes avaient supporté ça. Les enfants, il n’y avait approximativement rien de plus irritant et énervant, à part peut-être les MST et Bart avait toujours pris plus d’une précaution pour éviter les  deux. A-chaque-fois ! « Y’en aura à peine  un si mon père me met un couteau sous la gorge pour avoir un héritier Vaughan. Crois-moi. Et vaut mieux que ce soit un garçon, pour son propre bien. » Vu son tempérament d’irlandais, s’il avait une fille, elle allait avoir une existence infernale et un père overprotecteur affreusement collant. Et puis, à l’heure actuelle, l’enfant aurait été plus mature que lui, donc mauvaise idée. « J'espère que ta future femme aura du caractère et qu'elle saura te remettre à ta place, parce que je crains pour son moral sinon, à c'te pauvre fille. » Bart eut un demi-sourire. Il ne croyait pas aux gosses mais ça, il y croyait. Ok, pour l’instant, il ne se pensait pas prêt à abandonner sa vie de débauche où il avait la chance de pouvoir profiter de tout. Mais il était sûr que tout le monde tombait un jour amoureux. Donc lui aussi. Et même si ça l’écorchait de le reconnaitre, Romy n’avait pas tort. Pas tout à fait. « Je serai le mari le plus dévoué et charmant qui soit. » Et ça, c’était vrai. Pour le reste, la fidélité et le charme serait probablement accompagnés de milliers de défauts. « Et je fais mon propre ménage et pour toutes les conneries que je fais, j’ai une botte secrète. » Il lui dégaina alors son air de chien battu qui en faisait fondre plus d’une. « Boum, t’es mariée. » Lança-t-il ensuite pour plaisanter.

Enfin, Romy n’allait donc pas l’épouser, mais elle venait de lui montrer qu’elle lui portait une très grande valeur, ainsi qu’à leur amitié, vu ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle avait beau dédramatiser en plaisantant sur son amour de la cuisine italienne, - qui lui, était bien réel, - Bart savait qu’au fond, un sacré jeu se déroulait et qu’elle devait lutter avec ses démons. Et quel tyran, il venait de lui ôter son seul réconfort. « Je te hais. Encore plus que Patrick. » Déclara-t-elle quand il regagna sa place près d’elle. Bart eut envie de rire, puis il se tourna vers elle et croisa son regard de petite fille blessée. Elle avait  l’air tout bonnement adorable et il l’aurait bien attirée contre lui pour la caler dans ses bras et la réconforter le temps de regarder les deux prochaines heures de Doctor Who, mais comme elle risquait de lui en faire une crise cardiaque, il s’abstint et se contenta de monter le son de la télé avec un sourire en coin.

Le temps passa donc durant lequel ils plaisantaient parfois devant une scène qu’ils adoraient particulièrement ou qui les faisaient rire, mais plus le temps passait, plus les vannes de Romy se faisaient rares. Surement le signe que sa nervosité augmentait mais Bart ne pouvait lui donner aucun encouragement physique et préférait se taire. Jusqu’à ce que l’instant T soit sur le point d’arriver et qu’elle explose. « Blondiiiie ? Sérieusement, je peux pas sortir comme ça. Est-ce que tu m'as vu ? Je suis pas présentable. Je suis même pas coiffée convenablement. Et t'as vu mes fringues ? On pourrait croire que je me présente à miss clodo. Je peux pas y aller comme ça. Et j'ai aucune fringue  de rechange. Je peux pas. » Ladite Blondie se leva et se positionna devant elle, les bras croisés, l’air imposant. Il la détailla de bas en haut. Lui, il aimait bien le style de Romy, il ne lui avait pas demandé de se ramener sur son 31 et sa tenue de je-m’en-fou lui convenait très bien. « Ecoute, je passe mon temps entouré de greluches habillées en pouffiasses quand je sors et de nanas super coincées en robes de cocktail ridicule dans les évènements mondains. Moi j’aime beaucoup ton sweat et je préfère que tu restes comme ça. Mais si tu y tiens vraiment – il eut une moue narquoise – je crois que ma dernière conquête a oublié sa robe à paillette, qui était en fait un tee-shirt. Tu n’as qu’à mettre ça. » Il savait qu’elle préfèrerait mourir.  Elle tenta autre chose dans la panique « Et puis s'il y a des gens qui te croisent avec moi, qu'est-ce qu'ils vont penser, hein ? Tu préfères pas qu'on commande à manger ? Ça serait plus simple. » Bart la dévisagea avec consternation. « Tu ne te défileras pas Romy. Je m’en fous qu’on me voit avec toi, et je n’agirai jamais comme j’agis avec les autres filles pour que tu n’aies pas à te soucier de l’opinion des gens si on nous surprenait. Et ça n’arrivera pas de toute façon. Maintenant, debout, on y va. » Machinalement, il tendit la main vers elle et se sentit stupide. Il eut un mouvement de recul, d’hésitation, puis resta figé. « Au pire, on dira que j’ai encore trouvé une très jolie fille et ils auront raison, même si t’es habillée comme un sac, plaisanta-t-il doucement. On va marcher jusque là-bas, c’est pas très loin, faut retourner vers Trafalgar Square. » Il recula d’un pas et sortit les  clés de son appart. Sa main était toujours à moitié tendue.
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyLun 26 Mai - 20:06

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


« Y’en aura à peine un si mon père me met un couteau sous la gorge pour avoir un héritier Vaughan. Crois-moi. Et vaut mieux que ce soit un garçon, pour son propre bien. » Pauvre petit Bart, obligé de donner un héritier pour faire plaisir à papa. Sur ce coup là, Romy devait avouer qu'elle le plaignait. Elle, si elle ne voulait pas de gosse, elle n'avait pas à en faire. Et puis, sa soeur était là pour donner quinze petits enfants à leurs parents, alors Romy pouvait encore se la couler douce pour un moment. De toute façon, c'est pas comme si elle avait prévu d'avoir des gosses pour l'instant. Mon dieu, non. Elle serait une mère terrible et elle plaignait fortement ses futurs enfants si elle en avait malheureusement un jour. Dans tous les cas, pour avoir des enfants il fallait un mec, et ça, Romy n'était pas prête à en avoir un. Vraiment pas. Elle voulait se marier un jour, avoir une jolie maison et un chien mais elle savait que pour l'instant, c'était très loin d'être possible alors elle n'y pensait pas. « Bart Vaughan papa. Ça sera tellement drôle. Et compte pas sur moi pour garder tes mioches, à moins que tu veuilles que je leur apprenne à fumer ou à rouler correctement un joint. Quoi que tu sais, ça peut être super utile pour un gosse de savoir rouler un joint. Genre quand il ira chez sa tatie Romy et qu'elle sera plus capable de s'en faire un. » Bien sûr qu'elle disait ça pour rire, elle n'était pas inconsciente à ce point (enfin...). Elle serait une très mauvaise mère mais pas à ce point, elle avait quand même quelques limites (vraiment pas beaucoup, mais c'est déjà ça). « Je serai le mari le plus dévoué et charmant qui soit. Et je fais mon propre ménage et pour toutes les conneries que je fais, j’ai une botte secrète. » Ça pouvait être possible, dans plusieurs années et s'il arrêtait de coucher à droite à gauche. Elle croyait en lui, il pouvait le faire ! Bart lui fit son air le plus abattu et elle leva les yeux au ciel. Quel vil manipulateur ce blond. « Boum, t’es mariée. » Ah ah. Ah. La bonne blague. Même Bart et Patrick seraient un couple plus crédible. « Bah oui, bien sûr. »

Elle se sentait seule sans sa nourriture et elle stressait. Habituellement, quand elle sentait une crise arriver, elle mangeait (se gaver serait plus exact, mais on ne dira rien là dessus) mais la blonde lui avait pris son poulet et elle avait -déjà- fini les chips. N'ayant presque plus d'ongles, elle ne pouvait pas se les ronger. Bref, il ne lui rester plus qu'à se jeter par la fenêtre ou s'enchaîner au canapé pour ne pas être obligée de sortir. Elle ne pouvait pas sortir. Elle avait beau être habillée le plus banalement du monde (elle n'avait fait aucun effort aujourd'hui, elle n'était absolument pas maquillée et ses cheveux ressemblaient à un vieux nid d'oiseaux.) elle savait qu'une fois dans la rue, elle aurait l'impression que tout le monde la regarde. C'était faux, bien sûr, personne ne ferait attention à une fille aussi banale qu'elle, mais c'était Romy et en plus d'avoir une très basse estime d'elle et être à moitié cinglée, elle était complètement parano. Elle s'arrangera un jour, mais pour l'instant elle était angoissée et elle n'arrivait pas à se calmer. Quand Bart lui dit qu'il la préférait avec son sweat mais qu'il lui présenta quand même le tee-shirt ? la robe pailletée de sa dernière greluche, elle afficha l'air le plus horrifié qu'elle pouvait faire puis éclata de rire. « Oh mon dieu, mais non. Non. Comment est-ce qu'on peut porter ça ? Jamais de ma vie j'enfilerai un truc aussi... pailleté et... oh bordel, désolé du mot, mais ça fait tellement pute. T'as couché avec quoi sérieusement ? J'veux dire. Oh merde. Oh que c'est laid. » Romy avait déjà du mal à enfiler une robe qui lui arrivait aux genoux pour les mariages, alors ça. Mais ça. Non. Jamais. Elle était profondément choquée que quelqu'un puisse porter cette... chose volontairement. Une fille qui se respecte un minimum ne s'habille pas comme ça, même en soirée. Bordel, c'était pas une robe ça, c'était une ceinture. Non, elle ne sortirait pas avec son sweat et encore moins avec cette chose à paillettes. C'était hors de question. « Tu ne te défileras pas Romy. Je m’en fous qu’on me voit avec toi, et je n’agirai jamais comme j’agis avec les autres filles pour que tu n’aies pas à te soucier de l’opinion des gens si on nous surprenait. Et ça n’arrivera pas de toute façon. Maintenant, debout, on y va. » C'est qu'il était coriace quand même, ce petit. Bon. Elle le connaissait assez maintenant pour savoir qu'il ne lâcherait pas le morceau. C'était un ex gryffondor après tout, et tout le monde sait qu'ils sont réputés pour être bien trop têtus pour leur bien. Merlin. Elle n'avait pas le choix, c'est ça ? Elle allait devoir sortir. Qu'est-ce qui lui avait pris de dire oui. C'était Bart. Tout était de la faute de Bart. Voilà. Elle leva les yeux vers le blond, près à lui lancer un regard assassin quand elle vit qu'il avait tendu sa main. « Au pire, on dira que j’ai encore trouvé une très jolie fille et ils auront raison, même si t’es habillée comme un sac. On va marcher jusque là-bas, c’est pas très loin, faut retourner vers Trafalgar Square. » Bon dieu, un jour il finirait par la tuer. Sans déconner, ça aurait été quelqu'un d'autre, elle aurait dit non. Sauf Cana, mais elle aussi aurait préféré commander une pizza et rester à squatter sur le canapé, donc bon, ça ne comptait pas vraiment. Après la pizza, elles auraient fumé leur joint d'avant dodo et se seraient endormies comme des bouses. Foutu Bart, c'était bien le seul assez motivé à faire sortir la petite Romy. Elle inspira un grand coup - ça va aller abrutie, personne va te bouffer - se leva du canapé et attrapa la main toujours à moitié tendue de Bart. « Bon dieu, ce que je ferai pas pour toi. » Elle tenait la main de Bart. Ça la dérangeait encore moins que tout à l'heure, mais tout de même, elle était absolument pas habituée à ça. Bon, moins elle y penserait, mieux ça irait. Elle tira Bart hors de l'appartement, le laissa fermer la porte et avança, le traînant à moitié derrière elle. « Allez, du nerf Blondie, je compte pas rester trente ans dans la rue. » Il y avait des gens dans la rue, certes, c'était normal mais ça ne la rassurait pas vraiment. Tout allait bien se passer, elle était avec Bart. Les passants n'allaient pas lui faire de mal, c'était absurde. Elle devait se calmer. Si seulement elle avait quelque chose à manger sur elle. Elle aurait du aller voler le reste de poulet avant qu'ils ne partent. Elle n'aurait pas eu l'air très maligne à se balader avec un pot de poulet, oui c'est certain, mais au moins elle aurait eu quelque chose à manger et elle serait sans aucun doute moins angoissée. « Dis-moi que ce n'est pas loin, s'il te plait. » Elle regardait droit devant elle, ne préférant pas croiser le regard des personnes qui passaient près d'eux (ni celui de ceux qui passaient loin d'eux, d'ailleurs. Le regard de personne, ça lui allait très bien). Bientôt, elle pourrait manger italien. Elle devait penser à ça et tout irait mieux.


Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyMar 27 Mai - 1:43

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


Ça l’aurait étonné que quiconque trouve l’idée de sa paternité crédible, mais, en plus, Romy avait un QI supérieur à la moyenne, alors forcément, elle avait analysé la situation suffisamment bien pour savoir que c’était la connerie du siècle. « Bart Vaughan papa. Ça sera tellement drôle. Et compte pas sur moi pour garder tes mioches, à moins que tu veuilles que je leur apprenne à fumer ou à rouler correctement un joint. Quoi que tu sais, ça peut être super utile pour un gosse de savoir rouler un joint. Genre quand il ira chez sa tatie Romy et qu'elle sera plus capable de s'en faire un. » Wow, bordel. En fait, elle était peut-être bien encore plus irresponsable que lui ? Bon, ok, elle plaisantait mais bon. Enfin, ce qui était sûr c’est que Bart ne fumait que très occasionnellement, contrairement à la petite tête de linotte qui occupait la moitié du canapé. « Romy c’est ton père qui te parle ! Tu vas t’arrêter avec ces clopes magiques, oui ? Si tu veux être la femme comblée d’un sportif professionnel ou au moins la tante tarée de ses gosses, no smoking. » Il lui offrit une grimace grinçante. Oui, c’était bien le type qui vivait une vie scandaleuse qui faisait sa morale implicite. Ça craint. P’tit con.

M’enfin, le p’tit con l’avait quand même convaincue de l’accompagner et il était à présent en train de la taquiner sur sa tenue. Non, vraiment, il ne voulait rien qu’elle change, elle était parfaite comme ça. Lui-même n’était même pas en tenue de soirée, hein. Et visiblement, l’alternative qu’il lui proposait ne séduisit pas la jeune femme. « Oh mon dieu, mais non. Non. Comment est-ce qu'on peut porter ça ? Jamais de ma vie j'enfilerai un truc aussi... pailleté et... oh bordel, désolé du mot, mais ça fait tellement pute. T'as couché avec quoi sérieusement ? J'veux dire. Oh merde. Oh que c'est laid. » Bart éclata de rire. Romy avait de drôles de réactions à ce sujet, mais c’est bien parce qu’il n’était pas ami avec des filles normales et totalement à l’opposé de celles avec qui il couchait. Enfin… ce n’était pas si drôle que ça, toutes ces conquêtes, à la longue. Surtout quand il s’agissait du modèle j’oublie-ma-robe-string-tellement-j’ai-pas-de-cervelles. Le genre qui en voulait plus à ses biceps qu’à son cortex. « Qui te dis que j’ai couché avec ? Peut-être que j’ai juste joué au monopoly avec. Tu n’en sais rien. Et que la demoiselle a eu des bouffées de chaleur quand j’ai racheté la rue de la République. Il eut un sourire satisfait. Bon, je vois que tu n’en veux pas… moi qui t’avais acheté la panoplie entière pour Noël, je suis déçu. » Mais ce qui était dingue, ce n’était pas les efforts  déployés par la Serdaigle pour le dissuader. C’était d’avoir finalement suivit son indication, de s’être levée et… de lui prendre la main avant de l’entrainer. Par tous les hypogriffes en rut. Et puis c’était qu’elle était déterminée. Il eut à peine le temps d’attraper son bonnet sur la commode et de fermer l’appart à double tour. « Nom d’un chien Romy, une seconde, j’peux pas laisser ma garçonnière ouverte. Trop de filles déçues savent où j’habite. Elles pourraient venir voler mes caleçons pour les renifler ou faire du vaudou. » Toujours plus Bart. M’enfin, elle n’était pas préoccupée par la survie de son ami, plus par ses craintes de croiser des êtres pluricellulaires. « Allez, du nerf Blondie, je compte pas rester trente ans dans la rue. » L’attrapeur ralentit lui-même la cadence au moment où « Dis-moi que ce n'est pas loin, s'il te plait. » Il diminua tellement l’allure qu’ils étaient presque à l’arrêt. Il plongea son regard dans le sien, un peu intensément. Sa poigne se resserra sur la sienne. « On y sera vite, Romy, je t’ai promis (lol). » Puis il se remit en marche normalement, en s’approchant le plus possible, juste avant que leurs bras ne se touchent. Fallait pas trop en demander.

Pendant le petit quart d’heure, il sentit que Romy était complètement en état de nerf permanent. Aussi, régulièrement, il se penchait et lui chuchotait des mots pour la rassurer. Du genre « Tu vois, t’es aussi insignifiante qu’une plante en pot, personne ne fais gaffe à toi, t’es pas assez jolie. » Il espérait la faire rire, au moins. Et puis des fois, quand ça n’allait vraiment pas, il évitait de faire le con. Il caressait doucement ses doigts et « Détends-toi, tout est normal. On est juste deux personnes normales qui se baladent. Il fait beau et on va faire un véritable festin. » Et puis finalement, ils contournèrent Trafalgar Square, puis le musée et Bart, eut envie de passer son bras autour de son épaule alors qu’ils longeaient la place où il y avait du monde. « Romy, je suis là. » Enfin, ils se retrouvèrent dans une petite rue déserte qu’il lui fit remonter, puis, ils s’engouffrèrent dans une deuxième. Le lieu était plein de charme, aux façades de plusieurs siècles, couvertes de lierres. Une enseigne se balançait, peinte en rouge, aux contours verts et à l’écriture blanche. Le petit restaurant italien. « On est arrivés bella ragazza. Courage, tu verras, il n’y aura personne. » Il l’entraina devant la baie de la devanture et s’arrêta pour qu’elle ait le temps de voir. Quand elle put constater qu’il n’avait pas menti, elle sembla se détendre. Du moins jusqu’à ce qu’il pousse la porte et qu’une petite cloche à la jolie mélodie retentisse. « Bonjour,  Vaughan, j’ai réservé pour deux, » déclara-t-il alors qu’un serveur s’approchait d’eux. L’homme acquiesça d’un air entendu et les conduisit au fond de la salle, dans une alcove dans laquelle se trouvait une table qui était plus ou moins dissimulée par de la végétation. C’était vraiment très joli. Il remercia le serveur qui partit aussitôt chercher des cartes et Bart s’occupa de tirer la chaise de Romy, un vrai gentleman je vous dis. Le restaurant était vide et il savait que même si des clients venaient, personne ne pourrait s’asseoir près d’eux. D’ailleurs… « Allé Hodgkins, assieds-toi. Je peux te certifier d’une part que je ne risque pas de te demander en mariage devant des spaghettis et… j’ai réservé les quatre tables autour pour qu’on soit tranquilles. » Oué, bon, il n’en avait pas trop fait, c’était pour elle, merde.
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyDim 1 Juin - 21:23

Invité

ACCIO PROFIL


Invité



Elle lui répondit un vague 'oui papa'. Elle savait qu'elle devait arrêter, c'était pas sérieux tout ça, c'était pas elle. Mais ça lui faisait du bien, ça lui faisait plaisir, ça l'amusait de fumer. Elle se sentait mieux après, plus d'angoisses, plus de peur, juste un vague sentiment de bien-être et un oubli total des choses. On ne peut pas dire que Romy soit une toxico, loin de là. Elle touche à rien d'autre et elle fume de temps en temps. C'est pas elle qui va commencer à faire une crise parce qu'elle peut pas avoir son joint. Non, pour l'instant c'était juste un passe-temps et elle prenait ça à la légère, mais elle devait arrêter. Parce qu'un jour ça lui suffirait plus. Un jour, un joint ça lui fera plus rien et elle voudra autre chose pour tout oublier, un truc plus fort, un truc qui l’assomme. Et là ça deviendra plus grave. Là elle pourra plus arrêter et elle deviendra le genre de fille qu'elle ne voulait pas être. Tous ses efforts se seront révélés être inutiles, tout ce qu'elle a fait pour aller mieux, elle l'aura fait pour rien et ça ne pouvait pas arriver. Jamais. Elle devait guérir. Elle ne pouvait pas continuer de vivre comme ça, ce n'était plus possible.

« Qui te dis que j’ai couché avec ? Peut-être que j’ai juste joué au monopoly avec. Tu n’en sais rien. Et que la demoiselle a eu des bouffées de chaleur quand j’ai racheté la rue de la République. Bon, je vois que tu n’en veux pas… moi qui t’avais acheté la panoplie entière pour Noël, je suis déçu. » Bien sûr que oui, tout le monde y croit à cette vieille excuse. Ça n'a absolument rien d'anormal que le petit Bart ramène des filles chez lui pour pouvoir jouer à des jeux de sociétés. C'était très crédible, oui oui. « Mentir c'est mal Bart, j'espère que tu le sais. Et il est hors de question que tu m'offres... ça. » Parce qu'elle le brûlerait. Ou qu'elle le revendrait pour pouvoir s'acheter du poulet. Elle avait essayé de changer de sujet, dans l'espoir qu'il oublie qu'ils devaient aller au restaurant, mais bien sûr, le blond était loin d'être idiot. Alors elle prit son courage à deux mains, attrapa Bart et lui laissa à peine le temps de prendre ce qu'il avait à prendre avant de sortir de son appartement. « Nom d’un chien Romy, une seconde, j’peux pas laisser ma garçonnière ouverte. Trop de filles déçues savent où j’habite. Elles pourraient venir voler mes caleçons pour les renifler ou faire du vaudou. » A partir de là, elle ne l'écoutait plus qu'à moitié. Elle essayait de se calmer mais au fond, elle était terrorisée. Elle redoutait de sortir comme ça, plus qu'on ne pouvait l'imaginer. Elle resserra sa prise sur la main de Bart, de peur qu'il la lâche et la laisse seule. Qui aurait pu croire que tenir la main de quelqu'un la rassurerait, elle qui abhorrait qu'on la touche. Ce n'était que sa main, bien sûr, mais c'était déjà énorme pour elle. La blondasse lui dit qu'ils ne mettraient pas trop de temps à arriver au restaurant et elle espérait qu'il ne disait pas ça pour la rassurer. En attendant, elle regardait toujours droit devant elle, évitant à tout prix le regard des passants, rentrant un peu plus sa tête dans sa capuche pour se cacher le plus possible. Pauvre enfant.

Ça devait faire un petit quart d'heure qu'ils marchaient et plus le temps passait, plus Romy était tendue. Ils seraient bientôt arrivés. C'était bientôt fini, tout ça. La rue, c'était effrayant. A Poudlard, c'était pas la même chose. Elle connaissait la plupart des personnes qu'elle croisait, même juste de vue. Et puis Poudlard c'était comme sa deuxième maison, c'était rassurant. Elle se sentait en sécurité là-bas, sachant que rien ne pouvait lui arriver. Ici, en ville, elle ne connaissait personne à part Bart. Elle sentait tous les regards sur elle, la pauvre fille un peu trop fine, au regard inquiet et à l'air farouche. La petite Romy qui ne connaissait rien aux gens, qui ne savait pas comment se comporter en société, l'exclue. Mais heureusement, blondie était là. Il lui parlait de temps à autre, essayant tant bien que mal de la faire rire. Elle essayait de se détendre, souriant aux paroles de Bart, se répétant sans cesse que tout ça serait bientôt fini. Elle le sentit caresser doucement ses doigts et ça la calma. Bart était là. Tout irait bien. « Détends-toi, tout est normal. On est juste deux personnes normales qui se baladent. Il fait beau et on va faire un véritable festin. » Elle se tourna vers lui, le regardant l'air hagard et lui sourit après un moment, pour finalement retourner à l'observation de ses vans. Ils s'engouffrèrent dans une petite ruelle quelques minutes plus tard et Romy se sentit mieux. Il n'y avait plus personne qui pouvait la dévisager ici. Ils tournèrent dans une autre ruelle et quand ils arrivèrent, Romy ouvrit ses yeux en grand. Le restaurant était recouvert de lierre, adorable. « On est arrivés bella ragazza. Courage, tu verras, il n’y aura personne. » Elle ne dit rien, continuant d'observer la façade du petit italien. Ils avaient l'air d'être les seuls pour l'instant et Romy en fut rassurée. Elle laissa Bart passer devant elle et ils entrèrent à l'intérieur du petit restaurant. « Bonjour. » Sa voix était faible de ne pas avoir parlé pendant le trajet mais aussi parce qu'elle n'était pas bien rassurée. Ça faisait bien une dizaine d'années qu'elle n'était pas rentrée dans une boutique, qu'elle n'était pas allée au restaurant, qu'elle n'avait pas fait un trajet aussi long à pieds et c'était un gros effort. Un serveur les emmena dans le fond de la salle -dieu merci- et Romy remarqua tout de suite que la table était dans un coin confiné et entourée de plantes. Bien. Elle pourrait se cacher derrière un ficus si des gens arrivaient. Bart tira la chaise de Romy ce qui la fit rire ; elle n'était pas franchement habituée à ça avec lui. « Allé Hodgkins, assieds-toi. Je peux te certifier d’une part que je ne risque pas de te demander en mariage devant des spaghettis et… j’ai réservé les quatre tables autour pour qu’on soit tranquilles. » Pardon ? Non. Il avait réservé les quatre table autour, vraiment ? Non. « Quoi ? T'as pas fait ça quand même. Mais... non, fallait pas. Oh merde. Merci. » Elle s'assit sur la chaise que lui présentait Bart, toujours aussi étonnée par ce qu'il venait de te dire. Le serveur attendit que Bart s'assoie pour leur donner les cartes et une fois qu'elle l'eut dans les mains, Romy se cacha à moitié derrière. Bon. Ils étaient arrivés au restaurant sains et saufs, ils étaient seuls dans la salle et ils allaient pouvoir se péter le ventre. Tout allait bien. Elle pouvait se détendre. « Mais si t'as réservé les tables autour, tu pourras pas pécho aussi facilement si y'a une jolie fille qui arrive. C'est pas drôle. » Et elle voulait le voir essayer de pécho. Oh, ça la ferait tellement rire. Bart ne devait voir que ses yeux, le reste de son visage étant caché par la carte. Elle ne savait absolument pas quoi prendre à manger. Il y avait trop de choses et elle aimait tout. Le choix était bien trop difficile. « Tu penses prendre quoi ? J'arrive pas à choisir. Y'a trop de choix. »

Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyMer 11 Juin - 2:07

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


Bart se souvenait des premières fois qu’ils avaient passé du temps ensemble. De toutes ces fois où elle ne lui faisait pas encore tout à fait confiance et où il ne comprenait pas vraiment. Les fois où sa nature cajoleuse avait pris le dessus et qu’il s’était laissé aller à une tentative de calin, à un coup sur l’épaule… et les conséquences disproportionnées qui en avaient découlé. Et là, pourtant, Romy lui tenait la main, et même s’y accrochait comme à une ligne de vie, désespérément, ne s’éloignant jamais de lui, et s’enfermant avec lui dans une bulle contre le monde extérieur. Peut-être qu’elle n’était pas à l’aise avec le monde, mais si elle faisait ce pas énorme avec lui, elle avait déjà fait un des plus grands bonds de l’histoire de sa phobie. Une fois dans le restaurant vide, elle avait même l’air de se détendre un tout petit peu. Ou, au moins, le serveur qui les avait accueillis ne l’avait pas terrorisée. En lui avouant même la vérité, il lui donna une bonne raison de ne plus scruter les alentours comme si un terrible prédateur était tapi non loin, prêt à les massacrer à la tronçonneuse. « Quoi ? T'as pas fait ça quand même. Mais... non, fallait pas. Oh merde. Merci. » Bart eut un petit haussement d’épaule gêné. Il attendit qu’on leur tende les cartes et qu’on les laisse seuls. « J’espère que tu ne trouves pas ça trop stupide. C’est juste que j’avais peur de t’en faire trop voir d’un coup. Et puis on n’est jamais à l’abri que je sois suivi, donc là, on est certains d’être tranquilles. Tu peux même bouffer comme le sale porc que tu es devant des ailes de poulet, personne ne te verra ni ne dira quoi que ce soit. » Il leva les yeux de la carte pour voir si sa remarque la faisait rire ou grogner mais elle était cachée derrière la sienne.

D’un air réprobateur amusé, Bart agita son doigt impatiemment puis il baissa la carte. « Sort de là Hodgkins ou je m’en vais sur le champ. T’as le mec le plus sexy de la planète en face de toi, ne lui fais pas  l’offense de  regarder ailleurs. » Allé Romy, déconne un coup. Et comme si elle lisait ses pensées, en effet, elle se dérida enfin. Pour le tacler. La gredine. « Mais si t'as réservé les tables autour, tu pourras pas pécho aussi facilement si y'a une jolie fille qui arrive. C'est pas drôle. » L’attrapeur lui tira bêtement la langue. Cette fois c’est lui qui se cacha derrière la carte et ses yeux tombèrent sur le carpaccio de bœuf. Parfait. « T’inquiète, j’ai tout prévu. Si une jolie fille se pointe, je l’invite à nous rejoindre et je joue la carte du mec héroïque en te présentant comme ma sœur handicapée et muette que j’essaye de divertir pour rendre sa vie plus rose. Avec ça, je gagne au moins 2500 points d’un coup et elle me supplie de l’épouser. » Oui, bien sûr, Bart. Enfin, passons encore une fois sur les délires du blond à propos de lui faisant fantasmer toutes les femmes. Et puis le mariage… allez savoir ce qu’il avait avec ça. Pourquoi pas demander à Romy de l’épouser tant qu’on y était ? Il lui avait promis qu’il ne l’avait pas invitée ici pour ça… Arf, ils auraient pu se marrer. Mais elle le coupait dans ses plans. « Tu penses prendre quoi ? J'arrive pas à choisir. Y'a trop de choix. » Le joueur sourit. Romy était une vraie morfale et elle raffolait de cuisine italienne… « Je pense manger un carpaccio de bœuf mais… » c’est vrai que la carte était débordante de plats multiples et tous alléchants. Dur de choisir. Soudain ses yeux s’illuminèrent et il contempla la Serdaigle avec malice avant de lui arracher la carte des mains et de lever la sienne en hélant un serveur. Après tout, tous deux s’accordaient à la perfection sur un point. Même si la jeune femme semblait ne rien comprendre.

Le serveur se posta bientôt près d’eux avec son bloc. « Votre choix est fait ? Vous désirez un apéritif ? » Interrogea-t-il en récupérant les cartes. « Oui. On veut tout. Un plat de chaque s’il vous plait, avec une bouteille de vin rouge, ce sera très bien. » L’homme le regarda avec des yeux ronds comme des billes. Bah quoi ? « J’ai réservé la moitié de votre restaurant, faut que vous vous rattrapiez sur le chiffre, » se justifia le blondinet avant de se retourner vers son amie, de la jauger, et de retourner au serveur. « Ne vous inquiétez pas, ça ne lui fait pas peur, cette douce créature est un ogre. » Il sourit à Romy : « Si t’as envie de boire un truc particulier, demande  à monsieur avant qu’il ne parte en cuisine, après, il va être occupé. »
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyLun 24 Nov - 0:27

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


« J’espère que tu ne trouves pas ça trop stupide. C’est juste que j’avais peur de t’en faire trop voir d’un coup. Et puis on n’est jamais à l’abri que je sois suivi, donc là, on est certains d’être tranquilles. Tu peux même bouffer comme le sale porc que tu es devant des ailes de poulet, personne ne te verra ni ne dira quoi que ce soit. » Comment Romy pourrait-elle trouver ça stupide ? C'était une des choses les plus gentilles et attentionnées que quelqu'un ait fait pour elle. Mais après tout c'était de Bart dont on parlait, ça ne devrait même pas l'étonner. Elle le connait bien Romy, à force de le côtoyer elle sait comment il est, son blond. Quelle chance elle a, quand même, d'avoir un ami comme lui. Elle le sait, il est bien trop bon pour elle. « Stupide ? C'est loin d'être stupide Bart. C'est adorable. Même si, je dois l'avouer, je suis un peu gênée que tu te sois donné autant de mal. » Parce qu'elle ne méritait pas autant de gentillesse de sa part. Elle était loooin d'être la meilleure amie possible, même si elle faisait beaucoup d'efforts pour s'améliorer. Et Bart qui était toujours là quand elle avait besoin d'aide, toujours là pour elle. Qu'avait-elle fait de si formidable dans une autre vie pour avoir droit à ça ? Aucune idée, mais elle remerciait son ancienne elle du fond du coeur. « Et je sais me tenir et manger correctement, blondie. C'est juste totalement inutile devant toi. »

Elle n'avait absolument aucune idée de quoi prendre. Pourquoi fallait-il qu'elle soit autant une crève la dalle et qu'elle aime à peu près tout ce qui pouvait se manger ? La bouffe aura sa mort, c'est certain. « Sort de là Hodgkins ou je m’en vais sur le champ. T’as le mec le plus sexy de la planète en face de toi, ne lui fais pas  l’offense de  regarder ailleurs. » Mais il allait la laisser tranquille, oui ? Elle avait déjà du mal à faire un choix, alors si elle ne pouvait même plus se cacher regarder sa carte tranquillement. Et puis le mec le plus sexy de la planète, hein, elles vont comment ses chevilles au petit Bart ? Oui bon, si Romy devait être totalement honnête, il est certain qu'elle ne dirait pas que la blondasse est moche. Ou banal. Mais pour le moment, elle n'avait pas besoin d'être totalement honnête, alors elle préférait ne rien s'avouer. C'était bien mieux comme ça. « Excusez-moi de ne pas être à la hauteur de vos attentes, Monsieur j'ai-un-égo-plus-gros-que-le-cul-de-Kim-K. Et si tu pars, je boude. J'ai pas envie de manger toute seule. » Elle le bouderait vraiment. Pendant des jours et des jours. Ou pas. Et cet imbécile osait lui tirer la langue. Elle lui jeta son regard le plus noir et tenta tant bien que mal de se cacher derrière sa carte. S'il voulait jouer à ça, le Bart. Mais elle craqua vite, la lâche, incapable de feinter la bouderie plus de quelques minutes avec le blond. Alors elle décida de l'embêter un peu et de lui demander comment il pourrait bien pécho une grognasse si aucune des dites grognasses ne peut s'asseoir non loin d'eux. Enfin, de lui surtout. « T’inquiète, j’ai tout prévu. Si une jolie fille se pointe, je l’invite à nous rejoindre et je joue la carte du mec héroïque en te présentant comme ma sœur handicapée et muette que j’essaye de divertir pour rendre sa vie plus rose. Avec ça, je gagne au moins 2500 points d’un coup et elle me supplie de l’épouser. » Il n'oserait pas, le rustre ? Non ? Peut-être. Non. Il blaguait, hein ? Bien sûr qu'il blaguait. Et puis s'il lui faisait ça, Romy lui ferait son plus beau doigt et partirait avec le peu de dignité qui lui resterait, sans hésiter un instant à marcher sur les pieds de la pétasse en passant. « Essaye donc, paysan. Ma vengeance sera terrible. » Tant d'amour entre deux personnes, c'est fou. Elle retourna donc à sa carte, encore plus perdue qu'il y a deux minutes. Tout avait l'air bon. Absolument tout. Comment Bart pouvait-il s'attendre à ce qu'elle arrive à choisir quelque chose rapidement, connaissant son amour infini pour la nourriture (et surtout la nourriture italienne.) « Je pense manger un carpaccio de bœuf mais… » C'est vrai qu'un carpaccio, ça pouvait être sympa aussi. Et merde. Par Merlin, elle ne s'en sortirait jamais. Jamais. « Au secours. J'invoque le code des-gens-amis-avec-des-blondasses, t'es obligée de m’aider à choisir. Fais au hasard, je m'en fous, mais fais un choix pour moi. S'il te plait. » Et elle lui fit les yeux. Ceux qui le font toujours craquer. Il ne pourra pas refuser de l'aider, c'est scientifique. Personne ne peut résister aux yeux. Romy s'était imaginé toutes les réponses possibles. Tout. Mais pas ça. Bart, lui arrachant presque la carte des mains alors qu'elle n'avait toujours pas réussi à choisir. C'était comme lui arracher le pot de poulet des mains. Même niveau. Même trahison. Le fourbe. Elle ne comprenait rien à ce qui était en train de se passer, rien, rien, rien. Est-ce qu'ils partaient ? Bart en avait-il déjà marre de l'aventure "Emmenons Romy dans un resto sympa pour qu'elle sorte un peu" ? Elle avait juste du mal à se décider sur le plat, par Merlin.

Le serveur se ramena alors que Romy avait toujours le même air perdu sur le visage. Quand leur demanda s'ils avaient déjà choisi, le visage de la jeune femme se décomposa un peu plus. Bah non, on lui avait lâchement pris la carte des mains avant même qu'elle ait pu décider si elle prenait plutôt des pâtes ou une pizza. Et puis, comme si c'était devenu une habitude ces dernières minutes, Bart fit un truc auquel Romy ne s'attendait pas. Mais du genre pas du tout. « Oui. On veut tout. Un plat de chaque s’il vous plait, avec une bouteille de vin rouge, ce sera très bien. » Pardon ? Est-ce que la blonde venait réellement de dire ce que Romy pensait avoir entendu ? Non. Si ? « Quoi ? Tout ? Non. Bart. On ne peut pas tout prendre. Même pour nos deux estomacs de compèt ça va être... pas impossible parce que je pense qu'on pourra toujours manger, sans arrêt, mais quand même. Bart. Tu peux pas être sérieux. Et si tu l'es, épouse-moi maintenant. » Son père avait bien raison : femme nourrie totalement dans ton lit. Surtout dans le cas de Romy. Enfin, techniquement le lit, elle pouvait y aller. Mais seule. Enfin, bref. Vous avez compris. Bien sûr que vous avez compris. Devant l'air médusé du serveur, Bart compara la jeune fille a un ogre, ce qui n'était pas réellement faux. « Je vais prendre ça pour un compliment, hum. » Oui, manger pour quinze c'est un compliment pour Romy. Ça prouve à quel point elle est une femme, une vraie, non ? « Si t’as envie de boire un truc particulier, demande  à monsieur avant qu’il ne parte en cuisine, après, il va être occupé. » Un choix, vite. Elle ne voulait pas déranger le gentil serveur plus que ça, alors elle dit la première chose qui lui vint à l'esprit sur le moment (et qui lui venait toujours à l'esprit quand on lui demandait ce qu'elle voulait boire.) « Ça serait possible d'avoir un chocolat chaud, s'il vous plait ? »



Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. EmptyMar 16 Déc - 14:46

Invité

ACCIO PROFIL


Invité


Bart regardait de son air le plus attendri la jeune femme qui se trouvait devant lui. C’est vrai que c’était assez beau à voir ce spectacle quand elle était calmée, la petite tête d’œuf. Enfin, sincèrement, tout ce qui comptait, c’était qu’elle ne se sentait pas trop mal – en tout cas, c’était l’impression qu’elle donnait – et même qu’elle commençait à apprécier le moment. En même temps, pas d’être humanoïde à l’horizon, autre qu’un serveur entièrement dédié à lui rapporter de la bouffe en tout genre, italienne et… Bref, pour Bart, en tout cas, c’était la définition d’une bonne soirée carrément paradisiaque, alors voilà quoi ! « Stupide ? C'est loin d'être stupide Bart. C'est adorable. Même si, je dois l'avouer, je suis un peu gênée que tu te sois donné autant de mal. » Bon, bah ça avait le mérite d’être clair. Bart sentit ses petites joues chauffer un peu, il en aurait presque minaudé comme une pucelle. « Rien n’est trop beau pour toi. J’te rappelle que j’essaye de t’amadouer pour que tu m’épouses et repasses mes chemises, ça vaut bien un plat de pâtes. » Oui, on reste sur la formule Bart basique quand même. C’est mieux de dire des bêtises plutôt que d’être gêné. « Et je sais me tenir et manger correctement, blondie. C'est juste totalement inutile devant toi. » Moué ! « Nan, je crois que t’es juste un sale porc. Mais j’ai quand même de l’affection pour toi. Ça fait partie de tes vices, c’est pas grave. »

Non parce que, Bart, lui, était sans vice. C’était connu. Modestie, toussa. Ce qu’il ne manquait jamais de faire remarquer. Heureusement, Romy était là pour lui casser les dents. « Excusez-moi de ne pas être à la hauteur de vos attentes, Monsieur j'ai-un-égo-plus-gros-que-le-cul-de-Kim-K. Et si tu pars, je boude. J'ai pas envie de manger toute seule. » GENRE ! « Mon deuxième prénom c’est Humilité, donc un peu de respect pour le cul de cette pauvre jeune femme handicapée. Et t’as de la chance que je m’appelle aussi Générosité et que je fasse un peu de charité en restant auprès de toi pour la soirée. » Il lui fit un sourire moqueur tout à fait immonde puis prit un air blasé : « Non, je déconne hein. C’est juste que j’ai encore fait une connerie et que mes travaux d’intérêts généraux impliquent de te sortir. » La dessus, il attrapa un bout de pain dans la corbeille qui trônait entre eux, les séparant comme la montagne sépare Iseult et Tristan (pardon.) et se mit à faire ce que tout adulte mature aurait fait : des boulettes de mie, qu’il lui jeta à la figure en les catapultant. Bon, comme elle le traitait de paysan, ça compensait, merde. De toute façon, il était libre de faire le couillon, puisqu’il n’avait pas à s’embarrasser de choisir un plat. Des fois, il était content de ses idées impulsives et stupides. Idée qui terrassa carrément Romy qui en oublia sans doute les bouts de mie coincés dans ses cheveux. « Quoi ? Tout ? Non. Bart. On ne peut pas tout prendre. Même pour nos deux estomacs de compèt ça va être... pas impossible parce que je pense qu'on pourra toujours manger, sans arrêt, mais quand même. Bart. Tu peux pas être sérieux. Et si tu l'es, épouse-moi maintenant. » GAGNE. Bon, en vrai, le sourire qui s’étala sur le visage de Bart était tout simplement éclatant. Visiblement, Romy était vraiment heureuse et c’était une victoire carrément gratifiante et adorable. Si la table ne les avait pas séparé, il l’aurait attiré contre lui pour l’étrangler dans ses bras de joie. Mais heureusement, il ne le pouvait point et c’était mieux ainsi sinon tout aurait foiré. « Je suis très sérieux. A cent pour cent. Et on n’est pas obligés de tout manger, on peut juste faire les gosses capricieux et gouter ce qu’on veut. Je peux faire venir des potes si tu veux qu’on se fasse une bataille de bouffe aussi. Rien n’est trop beau pour la future madame Vaughan. » Gloussement goguenard. « Comme tu peux le remarquer, j’ai aussi grandement besoin que quelqu’un me fasse mes lessives… » Ha… toujours plus de poésie et de tendresse. Mais Romy était toute occupée à réclamer comme une enfant de cinq ans son chocolat chaud. Après la commande titanesque passée, le serveur ne parut même pas surpris. Bart quémanda un simple coca parce que ce n’était pas la soirée pour se mettre une mine et le serveur haussa simplement les épaules avant de pivoter pour s’éloigner.

Le silence retomba un moment entre les deux non-tourtereaux. Quand le ventre de Bart se mit à gargouiller. Voilà, voilà… après un après-midi à se goinfrer… Normal. Il envoya donc un grand coup de dent dans le bout de pain et se mit à le mâchonner d’un air pensif. Il observait Romy. C’était juste tellement étrange d’être assis là, en face de cette fille plus que n’importe qui d’autre. C’était carrément cool et nouveau, comme tradition et Bart était prêt à parier que la soirée allait être géniale. Mais avant de retourner à tout sujet de rigolade qui accompagnerait indéniablement les kilos de bouffe qui arrivaient, Bart voulait être un peu le mec sérieux. Cinq minutes au moins. Il reposa même son bout de pain. « Romy, je suis fier de toi. Le progrès que tu viens de faire… ça me laisse espérer que tu pourras tenir un discours devant les cinq cent invités à mon anniversaire. » Lol, ça va, on déconne un peu, merde. Quand même quoi. Et puis il était très sincère, au fond. « Non, sans ça, vraiment… Merci d’avoir accepté mais pas seulement parce que ça me fait plaisir. C’est une bonne chose pour toi. Tu le sais pas vrai ? » Moment gêêêêêênant ! « Bref. J’ai peu d’espoir pour qu’un jour tu te jettes à mon cou mais je m’en fiche ! Je sais être patient. Je sais qu’un jour tu ne pourras plus résister à mon corps d’Apollon et… » « Vos boissons. Ainsi qu’un carpaccio et nos antipasti. » Connard de serveur. Bart était en train de faire une blague à MOURIR de rire et l’autre se ramène comme ça, le coupe, et lui fout un coca devant la tronche et… un carpaccio… BON ! « Oublie ce que j’étais en train de te dire beauté, mon intérêt pour toi vient de pâlir devant tant de magnificence. Mais j’te kiffe quand même hein. Mais juste moins que du bœuf cru et des câpres. » Il lui fit un petit clin d’œil et posa l’assiette bien au milieu, s’armant d’un couteau et d’une fourchette. « Bon, c’est là que les choses sérieuses commencent Romy. A trois… un… deux… »
Revenir en haut Aller en bas
Message(ϟϟ) Sujet: Re: We need a doctor, here | Romy. We need a doctor, here | Romy. Empty


ACCIO PROFIL


Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
 

We need a doctor, here | Romy.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» say no to kids, drugs. (+romy.)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Relashio :: Administration :: Les Archives :: Version 1 :: [V1] Archives RP-