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CHAPITRE 1
-Joyeux Noël ma sœur! CHAPITRE 1
-Joyeux Noël ma sœur! Se mit à hurler la tante Héliane lorsqu'elle ouvrit la porte de la maison familiale. Tout le monde était là, les deux tantes, les oncles, les cinq cousins, les grand-parents, tout le monde était réuni pour cette événement qu'ils avaient intégré dans leur coutume pour la simple bonne raison qu'il permettait de réunir la famille.
-Joyeux noël à vous. Répondit Madame Lys alors qu'elle passait le pas de la porte tenant la main de son fils unique qui portait le nom d'Amadeus. Tous deux étaient habillés de beige, sa mère portait cette longue robe avec une ceinture en soit serrée en un nœud tandis que le jeune homme, chemise beige et gilet sans manche noir se baissait pour faire la bise à ses petites cousines. Il était l'un des plus jeunes, ses cousins et cousines étant déjà assez âgés, ils avaient donné naissance à de petits garnements aussi bornés que leurs parents.
-Comment vont les Londoniens? S'exclama la vieille dame tirée à quatre épingles qui s'approchait d'eux les bras grands ouverts voulant serrer de son étreinte Madame Lys. Amadeus sentait que cet amour que l'on pouvait ressentir dans un repas de famille entre les membres la constituant n'était pas réellement la caractéristique première de celle-ci. Du moins envers Amadeus. En effet, ne l'auriez-vous pas remarqué, Monsieur Lys n'était pas là.
Passant la porte du salon, tous se retrouvèrent sur les canapés ou près du buffet à déguster les divers aliments préparés par la vieille dame. Amadeus quittait rarement sa mère dans ce genre de fête dite familiale, il aurait tout donné pour se retrouver au noël du côté paternel mais ses parents en avaient décidé autrement.
-Alors toujours avec ton moldu de mari? Ricana l'une de ses sœurs prenant un ton à la fois méprisant et amusé. La famille était de sang-pur jusqu'à ce que Mme Lys se maria avec un né moldu. Un serpentard très exactement. Son mari fut rejeté expressément de la famille et par conséquent Amadeus fut également la cible de moqueries et railleries de la part de cette famille. Pour cette raison, on ne voyait jamais M Lys chez les parents de sa femme,
-Tu rentres en quelle année? Demanda l'une des cousines d'Amadeus qui y répondit sans gêne et sans être rouge. Il était rare de le voir tout de même aussi mué et aussi peu souriant. Ses années à Poudlard furent simple et remplie de popularité. Les rares amis qu'il eut pu se faire, durent partir se cacher à l'écart du jeune homme, détruisant peu à peu les années qu'il avait construit avec persévérance. Amadeus s'apprêtait à rentrer dans sa cinquième année, il n'avait ni de vrais amis ni de vrais ennemies.
-En 5ème année! Répondit-il à sa chère cousine qui le scrutait d'un air supérieur. Ce jour était gouverné par la déjà vu, il ne savait pourquoi ce sentiment de répétition lui insuflait tant de dégout. Peut-être parce qu'il pressentait un taquinerie de la part de cette famille, la petite enfance, belle et innocente l'était hormis un événement particulier.
C'était un jour de plein soleil dans le jardin de cette demeure, en compagnie de ses cousines, il crapaütait dans l'herbe alors qu'il venait d'atteindre ses 6ans et demi environ. Ils jouaient à la carte au trésor et bien évidemment, les cousines s'étaient amusées comme à chaque fois à lui donner des indices erronés ainsi que des lieux qui ne figuraient pas sur sur le plan initial. Il se retrouva dans la cuisine dont sa grand-mère avait interdit l'accès, puis émergea au fond d'un puits, les pestes l'avaient poussé un passage qui menait jusqu'au profondeur du puits. Rien de bien méchant pour le moment me direz-vous. Une promesse fut tenue par les pestes, un chocogrenouille au fond du jardin, dans le potager. Encore trop innocent, le mioche naïf y courut sans l'ombre d'une hésitation. Cherchant dans tous les recoins, il n'y trouva rien d'autre qu'un scrouts à pétard qui le blessa sans retenu provoquant une ribambelle de pleures et de cris qui alerta sa mère. On est certains à présent que ce souvenir, cet événement était la source de sa phobie des scrouts à pétard.
Dans l'escalier Amadeus put entendre des martèlements comme si une troupe de sombrals descendaient en courant les escaliers, tapant des pieds pour bien se faire remarquer. Le jeune homme eut relativement vite compris de quoi il en retournait. Des petits monstres débarquèrent dans le salon en hurlant. Ces petits monstres étaient les enfants de la cousine et l'autre du cousin. Aussi laids que ces derniers, ils appréciaient arborer une aura de mépris. Un simple coup d'oeil au jeune homme et le mioche d'environ 8 ans s'approcha de lui un sourire narquois aux lèvres. Il regarda sa mère et se mit ricaner:
-maman pourquoi on invite toujours cette face de limace? La mâchoire d'Amadeus ne put s'empêcher de se contracter instantanément, il lui aurait bien fait cracher des limaces à ce garnement immonde. La mère du mioche ne sembla même pas être gêné comme si ce fut normal venant de sa part d'insulter son grand cousin. Amadeus s'enquit à l'oublier, il ne lui adressa plus un regard de peur de lui en coller une en pleine face. Il murmura à l'oreille de sa mère
-je vais aux toilettes... Ainsi fut dit ainsi fut fait, le jeune homme grimpa les escaliers jusqu'aux toilettes, il se sentit suivie mais n'en tint pas compte. Cette maison n'était jamais très éclairée dans ses étages, la pénombre prenait toute la place sur les couloirs. Il poussa la porte et se retrouva devant le miroir de la salle de bain où il fixa son reflet en imaginant ce qu'il aurait pu être s'il avait été de sang-pur. Certainement très apprécié, on l'aurait très certainement craint. Mais il en était autrement dans cette famille de dégénéré. Se détachant de son reflet triste, il sortit.
-la face de limace est entarté! Hurla de rire l'un des deux mioches tandis que le second s'étouffait de leur bêtise. Un bout de tarte à la crame du le sommet du crâne et c'était la goutte de jus de citrouille de trop. Il les attrapa tous les deux par le col, les poussa dans un placard et renferma ses battants en prenant bien soin qu'ils ne puissent ouvrir de l'intérieur.
Furieux il alla chercher sa mère toujours présente dans le salon. Le silence se fit alors que les traits de son visage étaient devenu aussi dure qu'une statue de marbre représentant une gargouille.
-On s'en va! Gronda-t-il de sa grosse voix, sa mère voyant la crème dans ses cheveux ne discuta pas, elle le voyait rarement en colère et lorsque cela arrivait, il valait mieux se trouver de son côté. Amadeus et sa mère partirent en silence, arrivé sur le péron, il cracha:
-Vos gosses jouent à cache-cache et c'est à vous de les trouver. Espérons qu'ils ne suffoquent pas avant.
CHAPITRE 2
-Papa c'est nous! Amadeus poussa la porte de la maison non mécontent d'avoir quitté cette maison de sauvages. Ne prenant pas plus le temps d'expliquer la raison pour laquelle ils étaient rentré aussi tôt, l'élève monta dans sa chambre pour y dégotter les lettres des quelques personnes qui lui écrivaient. La plupart des lettres étaient des déclarations d'amour ou encore d'autres personnes sans amis qui pensaient en avoir trouvé un en sa personne. Et entre toutes, il y avait cette lettre. Le papier était blanc, l'écriture relativement grossière, on avait même de temps à autre du mal à lire certains mots déformés par l'encre qui avait coulé. Son contenu, il ne savait pas vraiment de quoi elle parlait et il s'en fichait pas mal. La seule chose qui comptait? Ce fut qu'elle était envoyée par la personne qu'il voulait avoir auprès de lui. Personne ne le savait, ne put deviner qui ce fut et il ne le laisserait en aucun cas être su par n'importe qui.
-Tu viens manger chéri? Coupa sa mère derrière la porte de sa chambre. Amadeus se leva d'un bon, le petit nuage dans lequel il venait tout juste de s'embourber s'évanouit d'un coup. Un retour à la réalité d'autant plus brutale lorsqu'il sentit la crème dégouliner dans sa coup.
-J'arrive! Amadeus attrapa une serviette qui trainait sur son canapé couvert de tout et n'importe quoi avant de rejoindre la salle de bain. Un peu de shampoing et d'eau sur la tête et tout avait disparu.
On le retrouva bientôt à table en compagnie de son père et de sa mère. Un jeune chien posé à ses pieds, le repas fut plutôt silencieux, personne n'osait parler car personne ne voulait réellement en parler. Les jours de fêtes qui sont généralement dédiés provoquaient délibérément un froid dans cette toute petite famille composée de deux parents d'un jeune garçon âgé et d'un second un peu moins du nom d'Amadeus. Du côté pas paternel, il ne restait plus personne, en revanche du côté maternel toute la famille connaissait une période d'accroissement démographique et économique dirait un géographe.
Amadeus pensait à cette école qu'il avait laissé pour passer la noël avec cette horrible famille et ce silence constant, il ne comprenait jamais les motivations qu'avait sa mère pour le sortir d'un rêve éveillé qu'était cette école et sa population. Il aurait voulu resté dans sa salle commune à jouer au chocogrenouille run, ou encore à miser sur le goût des dragées de Bertie Crochue qu'un élément tiers allait avaler. De nombreux petits jeux idiots en soit mais qui valaient la peine de ne pas se déplacer. Allongé sur son lit, il regardait le plafond. Il ne lui restait plus trop longtemps avant de rentrer à Poudlard alors autant en profiter avec ses parents.
Il espérait croiser son frère cet hiver, mais ses apparitions étaient de plus en plus rares. Depuis que cette sorcière lui avait mis le grappin dessus, il n'avait plus de temps à consacrer ni à ses pauvres parents ni même à son petit frère avec qui il eu joué dans le temps. Vous l'aurez compris rares étaient les moments éclairés par une personne extérieure pour cette petite famille anglaise qui ne rêve que de quitter ce pays et refaire sa vie ailleurs. D'ailleurs Amadeus serait certainement le premier des trois à quitter l'Angleterre qu'il ne trouvait pas à son goût. Il se voyait bien en France ou aux Etats-unis. Tandis que ses parents migreraient sans aucun doute du côté de l'Australie ou encore en Autriche pour se rapprocher encore un peu plus de leur grand compositeur favoris. Pas besoin d'être sorcier pour deviner lequel c'est.
-Par la barbe de Merlin! Il se fait tard, je vais me coucher s'exclama Mme Lys, M Lys en fit de même et tout d'eux partir se coucher laissant Amadeus seul dans la cuisine. Il rangea et s'installa sur le canapé du salon avant d'empoigner la télécommande et de zapper sur les différentes chaines. Il habitait en plein centre ville chez les moldus à Oxford, il disposait donc de deux cultures totalement différentes: une culture moldue avec l'électricité, bon nombre de ses camarades ne savaient toujours pas à quoi cela servait, et de l'autre côté, il était de culture sorcière. Son jeune chien monta avec lui, un husky claire avec la langue pendante, il se faufila sur les jambes d'Amadeus avant d'y déposer sa tête et de fermer les yeux.
Amadeus ne tarda pas à faire de même, ses yeux se fermèrent devant un dessein animé totalement idiot la main sur le dos de son chien du nom de Mozart et une pensée pour cette personne dont je ne révèlerais pas le nom, pour une seule et bonne raison (il faut trouver un membre qui la joue... cette personne). Encore un peu de peur mais tellement de calcul froid et totalement intéressé. On ne pouvait le blâmer d'avoir monter plusieurs fois des sales coups après une vengeance mais il était ainsi et rien ne pouvait le changer, pour le moment du moins.! ! !
