L'histoire des Daniels ne commencent pas par un rendez-vous comme la plupart des autres histoires. Elle commence par une histoire d'image publique. Les Daniels avaient besoin d'un peu de pub et quoi de mieux que de marier leur fils. La quête pour trouver une bonne épouse à leur fils commença alors. Le principal critère: être une sans-pur tel que eux. L'apparence comptait aussi pour beaucoup bien sur. Ils trouvèrent la perle rare en la présence de la fille d'un ami de monsieur. Seul point noir à leur tableau: les deux jeunes se détestaient plus que cordialement. Mais ils n'avaient pas le choix de se marier. Toutefois, aucun des deux ne renonça à ses petits projets ou encore moins à ses petites aventures. Chambre à part fut leur mot d'ordre pour leurs premières années de mariage. Ensuite, les vieux découvrirent ce que faisait leur enfant et la rage les prit. L'annonce de la grossesse de madame se fit alors rapidement bien que le couple ne se soit jamais trouver. Ils durent alors s'y mettre pour sauver les apparences. Quelques mois plus tard, ils y arrivent enfin après avoir fait croire au public que madame avait fait une fausse couche. Neuf mois plus tard naissait leur unique fille.
Si l'arrivée fut attendue, le couple ne fut pas totalement heureux de cette nouvelle: monsieur aurait voulu un garçon et madame perdait alors de la notoriété et de la popularité qu'elle avait acquise en étant enceinte. Le nom fut choisit suivant les désirs de monsieur qui aimait peut-être trop sa bouteille d'alcool. Ils firent une fête pour la naissance où ils invitèrent tout le gratin de la société sorcière des États-Unis. Ensuite, ils s'en désintéressèrent. Madame tournait dans ses films et monsieur, lui, devait faire tourner sa société et pour les deux à grands renforts de baguette magique. La petite fut donc élevée par une gouvernante, sang-pur elle aussi puisque les Daniels n'auraient jamais pu se permettre d'engager une employée de sang-mêlé voir moldu sans voir leur réputation en pâtir. Chaque employé pour travaillant dans leur maison était un sang-pur. Quant à la compagnie de monsieur, il avait du se faire à l'idée qu'il fallait qu'il accepte des moldus s'il voulait pouvoir l'agrandir. Le couple ne manquait toutefois jamais une occasion de se faire voir avec la petite pour que les gens les remarquent. Beaucoup de leurs employés commencèrent à plaindre la petite qui semblait plus être aimer comme accessoire par ses parents que comme leur fille unique.
À deux ans, ses parents décidèrent qu'il fallait commencer à lui apprendre certaines choses. Elle du donc arrêter ses petits jeux d'enfant et se mettre aux règles de l'étiquette. Ce fut dur au début pour la petite fille qui bien souvent du se faire punir. Elle préférait de loin les punitions de sa gouvernante qui se trouvait être du genre d'aller dans un coin ou ne pas pouvoir regarder la télévision à celles de ses parents. Ces derniers n'hésitaient absolument pas à utiliser la force pour faire comprendre des choses à leur fille. Si les employés, qui avaient tous fondus devant la petite bouille de la jeune Daniels, commençaient à haïr le couple, leur fille, elle, ne les aimait que plus à chaque instant. Pour elle, ils l'aimaient sauf qu'ils ne savaient pas comment le montrer. La petite n'eut d'ailleurs pas le droit de leur dire je t'aime. La seule fois où elle le fit ce fut pendant un banquet et le regard de sa mère fit comprendre à la gouvernante qu'il fallait mieux cacher l'enfant. La vieille femme savait que de toute façon ça arrangerait les parents leur laissant alors le droit de faire chambre à part sous prétexte que chacun voyait trop leur petite fille dans le visage de l'autre. Le soir-même, elle fit faire ses valises à la petite fille et quitta le manoir familial avec elle.
Elle emmena d'abords la petite fille dans sa petite ville natale dans le Colorado. La petite s'y plaisait remarquablement bien. Puis, la vieille gouvernante se rendit compte que les recherches pour retrouver la jeune héritière se dirigeait dans sa direction donc elle envoya la petite fille chez sa propre fille qui vivait à New-York. Elle approchait alors de ses trois ans. La fille de sa gouvernante refusa de changer son nom même si ça devenait dangereux. Elle lui organisa aussi une fête pour ses trois ans où elle invita tous les enfants du quartier qu'ils soient sorciers ou non. Pour la première fois de sa vie, la jeune Daniels qu'était Wiskey put jouer avec d'autres enfants et non seulement les regarder. Elle y éprouva un plaisir intense et refusa même que son anniversaire se finisse. Mais la nuit tombait ce qui mit un terme à la meilleure journée que la petite fille n'avait jamais vécu en ses trois petites années de vie. On lui avait tellement offert de nombreux cadeaux dont des poupées, des vêtements et même des cours de piano gratuits. On lui fit aussi commencer des cours de ballet pour aller avec la jolie boîte à musique qu'elle avait emporté avec elle du manoir.
La petite héritière qu'était Wiskey passait donc son temps entre ses cours de ballet et ses cours de piano. Elle refusait de manquer une seule minute de ces petites oasis de bonheur. Et elle y mettait tellement de cœur qu'elle s'améliora rapidement. Elle enchaînait aussi spectacle sur spectacle sans aucun problème. La pression ne semblait jamais l'atteindre et la voir danser ou jouer du piano était un véritable plaisir pour tous. Elle semblait toujours tellement concentrée et elle faisait même parfois plus vieille. Elle commença alors aussi à faire des concours de beauté alors qu'elle avait 4 ans. Une de ses voisines, une couturière à la retraite, s'amusait donc à lui créer des costumes de plus en plus beau à chaque fois. Elle gagnait de plus en plus de concours si bien qu'elle se fit connaître. Sa mère adoptive lui fit donc arrêter les concours de peur que ses parents biologiques ne la voient et ne la reconnaissent. Ils l'avaient bien vu, mais ne l'avaient aucunement reconnu. Ils avaient même oublier leur petite fille puisque madame était une fois de plus enceinte et jouissait d'une formidable notoriété. Cette annonce tomba le même jour de la manifestation des pouvoirs de la petite fille, le jour de ses sept ans.
La petite était tellement furieuse de savoir qu'elle devrait arrêter ses concours qui la rendaient heureuse et qui donnaient une raison à ses cours de piano et de ballet qu'elle hurla. Sa mère adoptive la gifla pour la faire taire, ce fut la première fois qu'elle l'a frappa. La petite se remit à pleurer et à hurler et soudaine un bruit sourd se fit entendre du sol. Les toilettes, lavabos et bains des maisons se mirent à se remplirent seuls au point de déborder assez rapidement. Toute la population sorcière de la rue se retourna immédiatement vers la petite fille qui pleurait toujours, mais cette fois de peur. On la rassura, répara le problème d'un simple coup de baguette. On nettoya aussi les maisons et on utilisa de léger petits sorts de mémoire sur les habitants non sorciers. On rentra à l'intérieur pour préparer une petite fête en l'honneur de la nouvelle magicienne. On lui offrit quelques livres sur la magie qu'elle s'empressa de dévorer. On lui offrit un livre sur Salem où il fut décider que si, un jour, Wiskey recevait une lettre, elle irait là-bas. La petite fille qu'elle était se mit donc à compter les jours qui la séparaient de ce jour décisif.
Le jour de son dixième anniversaire la marqua pour toujours étant la journée des attentats du 11 septembre. Son père adoptif l'avait justement amené proche des tours pour qu'elle les voie. C'était sa journée à elle, le soir même ils devaient se rendre à Broadway pour voir une comédie musicale. Ils déjeunaient à un petit resto et elle était face aux tours lorsque le premier avion rentra. La panique prit la petite fille qui resta figée. Son père lui se leva et se rapprocha des tours. Wiskey le suivit tenta d'en savoir plus sur ce qui se passait. La petite fille observait autour d'elle l'air de panique des gens et ça l'effrayait. Elle qui en était venu à croire que les sorciers pouvaient régler tous les problèmes du monde ne comprenait pas pourquoi personne ne faisait rien. Dans son petit monde idéal, les sorciers auraient pu régler toutes les guerres du monde d'un coup de baguette. Son véritable père ne lui avait-il pas apprit que tout se règle d'un coup de baguette? Wiskey se vit confier à un collègue de son père adoptif, pompier de son métier. Elle le vit aussi entrer dans la seconde tour dans l'espoir d'aider à l'évacuation. Elle vit aussi le second avion rentrait dans la seconde tour, la vit s'effondrer. Tout se fit sourdine aux oreilles de la demoiselle à partir de ce moment là. La jeune demoiselle passa une année entière à ne rien dire bien qu'elle soit suivit par une psychologue.
Vient alors son onzième anniversaire, celui que tous avaient tant attendu pour la bonne nouvelle qu'il pourrait apprendre. On organisa une grande fête bien que le cœur n'y soit pas vraiment. C'était aussi le premier anniversaire de mort, le premier anniversaire de l'attentat. Ils virent ses yeux rester river vers le ciel. Pas une seule fois, elle ne regarda les autres jusqu'à ce que viennent le temps du gâteau. Vint ensuite le temps des cadeaux, mais encore une fois, il n'y avait aucune trace du hibou supposant libérer la jeune fille de son calvaire. Elle aurait voulu s'enfuir. Tout dans cet endroit lui rappelait son père adoptif. Tout lui rappelait ce dont elle avait été témoin. La nuit tomba et chacun rentra chez lui sans aucune ombre annonçant la présence ou l'arrivée du hibou. L'ambiance dans la maison était plutôt morose et la petite semblait prête à pleurer. Alors qu'elle montait se coucher, une boule noire entra en trombe dans le salon surprenant tout le monde. Le temps qu'on se rende compte qu'il s'agissait d'un hibou et qu'on le calme une bonne demi-heure était déjà passée. On prit encore dix minutes à lui retirer ce qu'il avait d'attaché après sa patte. Lorsqu'on découvrit le signe qui ornait la lettre, chacun pleura de joie dans son coin. Elle rentrerait l'an prochain, mais chacun fut tout de même soulagé. Pendant toute l'année, on prépara l'évènement.
L'année suivante, elle partit à Salem. Durant tout le trajet, Wiskey ne parla à personne. Là-bas, elle ne parla à personne. Une fois dans sa chambre, elle aurait voulu continuer son vœu de silence, mais deux personnes l'en empêchèrent. À partir du moment où elles la virent entrer dans leur chambre, ses deux camarades de chambre se firent un point d'honneur à en faire leur meilleure amie, mais aussi à la faire parler. Et l'année se passa. Les deux jeunes filles harcelèrent Wiskey pour en faire leur amie. En attendant, la jeune fille semblait être destiné à être la miss je-sais-tout de son année. Elle passait son temps à la bibliothèque à essayer d'en apprendre toujours plus sur l'école, sur la magie, sur les sorciers en général. Elle cherchait surtout à empêcher que des évènements tels que ceux arrivés lors de son dixième anniversaire arrivent. Elle cherchait aussi à savoir pourquoi aucun sorcier n'avait réagit. C'est à cette époque qu'elle décida ce qu'elle ferait plus tard: auror. À la fin de l'année, elle parlait un peu. À la fin de sa seconde année, elle parlait couramment. À la fin de sa troisième, elle souriait quelque fois. À la fin de sa quatrième année, elle souriait. À la fin de sa cinquième année, elle riait. À la fin de sa sixième année, elle disait tout ce qu'elle pensait sans aucune honte. Sa septième année fut plus compliquée.
Lors d'une sortie organisée par l'école, ils tombèrent sur ses parents. Son petit frère n'avait pas encore l'âge pour participer aux sorties. Elle l'avait bien sur déjà rencontré puisqu'il avait le même nom de famille qu'elle. Ils avaient d'ailleurs beaucoup parler ensemble. Elle en avait d'ailleurs appris plus sur ses parents biologiques puisque son petit frère avait contacté en premier lieu ses grand-parents au lieu de ses parents. Ils avaient confirmés et la jeune fille les avait même déjà rencontré. Ils avaient toutefois acceptés qu'elle ne retourne pas vivre avec ses parents. C'était toutefois la première fois qu'elle se retrouvait face à face avec ses parents. Ils ne la reconnurent pas sur le coup. Ce fut lorsque le professeur qui les accompagnait cria son nom complet qu'ils la virent vraiment. Le fait qu'elle ressemble à sa mère l'aida peut-être à se faire reconnaître par eux. Le premier geste de son père fut de lui attraper le bras et de la tirer vers lui en lui criant dessus. Heureusement pour l'adolescente, ses grand-parents étaient présent et le coup de point que son grand-père donna à son père fit sursauter tous ceux qui assistaient à la scène. La petite famille partit donc à part pour ne pas donner naissance à des rumeurs pouvant pu entacher la réputation des Daniels. Ils y restèrent toute la journée à la fin de laquelle un compromis fut conclut: Wiskey pouvait finir cette année à Salem, mais partirait l'année suivante à Poudlard pour finir ses études dans le domaine qu'elle voudrait, mais qu'elle ne devrait plus jamais revoir sa famille adoptive. L'année se finit alors et voici Wiskey à Poudlard.