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 [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ - Page 2 EmptyLun 21 Avr - 1:21

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Samaël ne s'était pas demandé une seule fois si il n'aurait pas dû être retenu ailleurs, et c'était sûrement la plus belle preuve d'amour dont il était capable. Entièrement concentré sur sa partenaire, il profitait de l'instant présent, se repaissant de la beauté et des charmes de la poursuiveuse de talent qui lui faisait l'honneur de prolonger son intervention dans l'école pour une conférence privée... D'un autre genre - bien qu'il n'avait plus grand chose à apprendre en la matière, on est d'accord. C'était pourtant un cours particulier qu'il était ravi de partager avec la demoiselle. D'ailleurs, il n'aurait pu vraiment s'attribuer le rôle du professeur à part entière, Sara ayant alternativement pris les rennes. Son regard s'était fait plus complice alors qu'il l'avait à nouveau rejointe, déterminé à ne pas trop la laisser se reposer. Si la première fois était souvent la plus excitante, la seconde pouvait se révéler plus étonnante... Et il comptait bien le vérifier ici et maintenant.

Depuis que ses mains avaient retrouvé sa peau, Sam ne se départissait plus de son sourire. Elle avait répondu à son invitation et, s'il n'avait pas douté une seule seconde qu'elle le ferait, il n'en était pas moins profondément satisfait. La sentir contre lui déclenchait en lui une salve de frissons sur son épiderme et malgré lui, il s'était crispé, raffermissant sa prise autour de sa hanche. Il ne rêvait que de reprendre où ils s'étaient arrêtés l'instant d'avant, mais elle avait laissé une certaine distance entre leurs deux corps et Samaël la respecta, laissant son regard l'envelopper. Elle était vraiment une des plus belles vues qu'il lui ait été donnée de voir, avec ses longs cheveux retombant sur ses épaules, certains encore collés par la sueur.  Avec douceur, il écarta une mèche qui lui barrait la vue. Il ne lui trouvait pas un seul défaut, même si c'était peut être l'excès de dopamine dans son système qui parlait. Il se fit la réflexion que son bureau n'avait jamais été aussi bien décoré que depuis qu'elle y était entrée. L'image d'elle allongée sur le bois ne le quitterait sûrement jamais plus, mais elle fut bientôt chassée par ses lèvres fusionnant avec les siennes. C'était un baiser plus doux que les précédents, qu'il prit le temps d'apprécier malgré les caresses de plus en plus appuyées des doigts de son amante sur sa peau. Lorsqu'ils passèrent en dessous du nombril, il perdit cependant toute envie de rétorquer quoi que ce soit, lui laissant volontiers le dernier mot... Pour cette fois.

Elle lui fit cependant rapidement comprendre qu'il n'était plus temps de parler, basculant pour se retrouver au dessus de lui. Il n'était plus le maître des opérations... Et sachez le, cela ne lui déplaisait aucunement. Ses mains s'étaient posées de part et d'autre de ses hanches tandis qu'il la laissait prendre les commandes, le titillant du bout des lèvres, son regard ancré dans le sien et son visage pris dans l'étau de ses mains... C'était d'une sensualité incroyable et d'une intensité rare. Il la laissa faire, toujours, sans broncher, bien qu'il crevait d'envie de la faire basculer de nouveau sur le bureau pour la prendre sur l'instant. Il n'y avait pas à dire, elle était douée pour attiser ses sens, il ne pouvait lui retirer ça. « A ce moment précis, je suis pas sûre que le lit soit indispensable » Il eut un rictus à cette remarque d'une grande justesse, à laquelle il répondit, certes avec une légère arrogance, que sa lèvre nonchalamment mordue adoucissait quelque peu par l'aura lascive qu'elle sous-entendait : « Je suis pas sûr que parler le soit non plus... » Il se mordit la langue. Il n'avait pas honte d'être transparent, ni peur d'être blessant. Il préférait les actes aux paroles, c'était ainsi... Et il était clair que vu comme elle se tenait contre lui, discutailler était la dernière chose qu'il avait en tête. Il la voulait. Il la voulait de façon bestiale et animale, et il n'était pas le moins du monde embarrassé par son indécence. Après tout, il n'était qu'un homme, et elle savait exactement à quoi s'attendre : il n'avait pas caché un seul instant qu'il n'était pas le genre fleur-bleue et qu'il était plutôt du genre pressé, dont les conneries proférées sont le destin du monde, comme dirait l'autre (aussi nommé Bertrand Canta *pan*).

Il suçota sa lèvre supérieure un instant avant de soupirer. Il ne fallait pas qu'il cède à ses pulsions si rapidement, pas après avoir pris tant soin de prendre son temps... Il essayait d'être galant mais cela devenait difficile ; il fallait dire qu'elle faisait un peu tout pour ça et que ce n'était pas forcément son genre de ménager les gens, en temps normal, ah ça non. Son bien-être passait en général avant celui des autres, pourtant il faisait son possible pour ne pas la brusquer. Pas cette fois. Pas comme tout à l'heure ou il n'avait fait que suivre son instinct sans se poser la moindre question. Paraître pour ce qu'il n'était pas n'était pas son but non plus ; il ne mentait jamais à ses conquêtes, même pour les mettre dans son lit. Il se contentait d'être toujours lui-même et si ça ne leur convenait pas, c'était leur perte à elles. Cela ne l'empêcherait pas de dormir... Ou d'en trouver une moins chiante. Mais là, il ne voulait plus que ça s'arrête. Ça avait si bien commencé qu'il ne voulait pas risquer qu'elle s'en aille, et quelque part, cela le forçait à réfléchir plus que d'habitude. Elle avait vu qui il était, comment il était, et elle n'avait pas fui ; c'était même plutôt tout le contraire, ce qui le confortait dans l'idée qu'elle valait la peine qu'il fasse tous ces efforts... Dont elle ne devait même pas avoir conscience. Pourtant, c'était bel et bien le cas : il se contrôlait. Il tâchait d'être un gentleman, et il n'avait aucun problème à avouer la raison à ce fait : à cet instant, il ne voulait qu'elle, et personne d'autre.

Ses mains descendirent contre ses fesses avant de glisser le long de ses cuisses tandis que son torse se rapprochait lentement, jusqu'à effleurer le bout de ses seins. Il expira avec précaution avant d'inspirer, provoquant volontairement un frottement alors que sa cage thoracique se gonflait. Non, il ne voulait plus parler, preuve en était ses mains qui dérapèrent vers l'intérieur de ses cuisses, commençant lentement leur oeuvre pour la faire craquer. Il ne voulait plus attendre non plus, mais il ne voulait pas être le premier à craquer. Pas après avoir fait preuvre d'autant de self-control. Question de fierté peut être... Ou simplement car l'idée de renverser son jeu l'excitait presque autant que celle d'y succomber.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ - Page 2 EmptyMer 23 Avr - 23:51

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Sara n'était jamais tombée amoureuse. Ça n'avait aucun intérêt, tomber amoureux. Ce n'était qu'un prétexte pour baiser en toute éthique. C'était une excuse de prudes. Sara, elle, n'avait pas besoin de s'inventer des arguments pour tomber dans les bras d'un beau brun. Qu'il soit star de quidditch, éboueur ou co-directeur de l'école de sorcellerie britannique, elle s'en moquait. Ce qui comptait, c'était ce regard qu'il lui lançait quand il réalisait que c'était elle qu'il voulait. C'était cette caresse qui signifiait qu'il avait besoin d'elle, à cet instant précis, et de personne d'autre. C'était ce sourire quand il comprenait qu'il l'avait, c'était ces gémissements de bonheur intense et le bien-être qui suivait. C'était tout ça, et rien de plus. Non, tomber amoureux, ça ne servait à rien. Ça n'existait même pas vraiment. C'était un mythe, un mirage. Ou alors, le truc qui y ressemblait ne vous apportait que peine et désolation. Aucun intérêt. Le sexe, à contrario, ce n'était que des avantages. C'était la douceur de quelques caresses impatientes, les flammes d'une passion que l'on pense inassouvissable, et l'intensité d'un plaisir charnel, presque violent. L'amour, ce n'était réellement pas ce qui liait Sara à Lewis, même maintenant qu'ils avaient partagé plus qu'un verre de Sauvignon. Pourtant, il y avait comme une alchimie entre eux. Quelque chose qui avait été acquis dès le début, sans doute. Pas de l'amour, loin de là. Mais il y avait entre eux deux comme un accord tacite, un simple besoin pour lequel ils s'étaient choisis l'un l'autre, sans aucune question et aucun préambule inutile. Pas besoin de mettre des formes mièvres et superficielles. Ils étaient les mêmes, quelque part, et c'était la meilleure recette pour passer un moment pleinement satisfaisant. Si elle avait été surprise au début, maintenant, les choses étaient claires pour elle également. Et ce regard qu'elle recherchait chez ses conquêtes... elle ne l'avait pas retrouvé chez lui. Pas exactement, en tout cas. Lui, lorsqu'il l'observait, c'était en silence; et ses yeux bleutés semblaient tout dire, remplacer les mots qu'il avait décrétés inutiles. Ses prunelles étaient bien plus bavardes que lui, et, à chaque instant, Sara se demandait ce qu'il pensait. Elle le savait, elle s'en doutait. Mais il y en avait dans ces yeux-là un air qu'elle n'avait connu à aucun autre de ses amants. Ils étaient hypnotisant, et si leur parfaite couleur n'y était pas pour rien, elle était loin d'y être pour tout. Ils faisaient de Lewis la personne et l'amant qu'il était, à chaque seconde. Ce regard lui faisait autant d'effet que les mains qui frôlaient sa peau, la découvraient et la caressaient. A plusieurs reprises, elle avait failli s'y perdre. Il était hypnotique, et rendaient toute sa personne mystérieuse. Ce regard-là, elle ne le quittait pas. Et lui semblait d'accord pour rester ainsi quelques secondes encore, puisqu'il poussa avec une délicatesse presque surprenante une mèche brune qui était venue lui barrer la vue. Sara voulait tout savoir de ce qu'il pensait, mais quelque part, les étincelles qui traversaient ses yeux sans cesse n'étaient pas pour l'inquiéter, au contraire. Elle lui plaisait. Et elle se plaisait à lui plaire. Elle voulait lui faire autant d'effet que lui lui en faisait. Elle voulait qu'il se perde en elle, sur ses courbes ou entre ses reins, peu importe ce qui lui donnerait le plus de satisfaction. Elle voulait être désirée avec la même ardeur qu'elle le voulait. Et encore une fois, c'est ce regard clair qui lui donnait le plus d'indices. Ce regard clair, et le sourire discret qu'il esquissait depuis qu'ils étaient là, à se rapprocher à nouveau. Doucement, presque. Oui, ils se rapprochaient doucement, presque comme pour se défier l'un l'autre. Mais à mesure que Sara jouait avec lui, elle se rendait compte qu'elle s'approchait de sa propre défaite. Ces lèvres-là n'étaient pas faites pour être frôlées comme elle le faisait sans vous faire effet. Ce regard n'était pas fait pour croisé sans vous faire frissonner, et ce corps-là n'était pas fait pour touché sans vous donner envie d'en profiter encore et encore. Les mains sages qu'il avait maintenant posées sur ses hanches provoquèrent un frisson qui parcourut toute son échine, mais elle ne se démontait pas. Encore une fois, elle s'était noyée dans le bleu de son regard, et, encore une fois, elle avait décidé de ne pas s'en formaliser. Elle menait les choses à son rythme, et ça lui plaisait. Ils étaient séparés par un espace presque imperceptible, mais il suffisait pour qu'elle se sente elle-même frustrée. Le jeu de patience auquel elle jouait la rendait de plus en plus faible, mais elle ne succomberait pas. Elle ne serait pas la première des deux à craquer.

Elle souriait et se complaisait à agir de la sorte, lisant sur son visage tout l'effet que ses caresses et ses baisers lui faisaient. Le problème était, justement, que la douceur de chacun de ses gestes la rendait désireuse de plus. Elle se faisait prendre à son propre piège, quelque part. Elle crevait d'envie de se plaquer contre lui et de lier leurs lèvres jusqu'à en étouffer. Elle voulait qu'il la fasse sienne à nouveau. Pourtant, la douceur de l'instant rendait les choses encore plus intenses, quelque part. Il se dégageait de l'instant comme une volupté, une concupiscence presque palpable. Elle saurait être patiente, Sara. Oui, elle saurait se tenir. Elle aimait lire le désir grandissant dans ce regard-là, elle aimait le voir la regarder avec envie, et le laissait imaginer le contact de leurs peaux. Quelques paroles, comme pour ponctuer ce qui se passait, l'air de rien, fendirent l'air. « Je suis pas sûr que parler le soit non plus... ». Sara sourit, collant son front à celui de Lewis, puis déposa un baiser fugace sur sa joue, puis dans son cou, avec de murmurer lascivement à son oreille : « Samaël Lewis ne les aime pas bavardes... » Mais elle s'en foutait. Qu'il les aime bavardes, muettes, grandes, petites, blondes, brunes, connes ou intelligentes... ça lui importait peu. Sara souhaitait juste qu'à cet instant précis, ce soit elle qu'il veuille. Parce qu'à ce moment bien particulier, elle le voulait lui. Les mains qu'il avait posées sur ses hanches ne lui suffisaient plus, et le goût de ses lèvres seules ne lui suffisaient plus non plus. Elle se moquait éperdument de montrer une envie instinctive, et pourtant, elle ne voulait pas céder. Elle voulait continuer à être celle qui aiguisait chacun de ses sens -de leurs sens-, jusqu'à ce qu'il ne tienne plus. Elle voulait le voir atteindre le point de non retour, elle voulait lire ce déclic dans ce regard qui la fascinait. Elle voulait qu'il capitule à la stimulation de ses sens, et qu'il lui montre qu'il la voulait, réellement. Pourtant, les choses devenaient difficiles à supporter pour elle aussi. Cette distance presque inexistante qu'elle avait laissée entre eux était un calvaire à maintenir. Cependant, sentir les mains du beau blond parcourir son corps était réconfortant, quelque part. Il attisait son envie comme jamais mais, quelque part, elle savait que c'était réciproque. Qu'ils étaient, l'un comme l'autre, presque arrivés à leurs limites. Sara, malgré tout, continuait à frôler de ses lèvres la peau de son amant. Lui remontait doucement ses mains le long de ses cuisses et, avant qu'elle ait eu le temps de pleinement réaliser ce qui se passait, la voilà qui se mordait la lèvre de surprise. Ses doigts s'étaient plantés, immobilisés, dans la peau qu'ils caressaient quelques instant encore auparavant. Il était bon dans ce qu'il faisait... Extrêmement bon. Et elle se laissa aller quelques instants, penchant la tête sur le côté pour savourer l'agilité de Lewis. Elle réalisait seulement maintenant que leurs poitrines avaient trouvé leur chemin l'une vers l'autre, même pour un instant seulement, et que c'était sans doute ce qui l'avait fait frissonner en premier lieu. Pourtant, maintenant, ce n'était plus la sensation du torse de Lewis contre ses seins qui lui faisaient le plus d'effet. Et, l'espace d'un instant bien fugace, elle se surprit à penser qu'ils étaient bien tous les deux en train de relever un défi : à celui qui craquerait le premier... Le problème était qu'elle était à deux doigts de craquer -sans mauvais jeu de mot, hinhin. Elle ne voulait pas savoir à combien de femmes avant elle il avait déjà fait cet effet-là, mais une chose était sûre : maintenant qu'elle y avait goûté, elle n'était pas sûre de vouloir laisser cet amant-là derrière elle lorsqu'elle franchirait le pas de cette porte dans l'autre sens. Encore une fois, sa respiration devenait peu à peu irrégulière, et chaque parcelle de son corps était enflammée. Après quelques instants égoïstes, elle ouvrit les yeux pour le regarder à nouveau. Elle avait à nouveau collé son front à celui de Lewis, et un sourire de satisfaction éclaira son visage quelques secondes. Ses yeux pétillaient d'une lueur mutine dont elle n'arrivait plus à se défaire. Mais elle ne craquerait pas la première. Non, elle ne craquerait pas la première, et elle ne se laisserait pas prendre à son propre jeu.

De toute façon, elle le savait et elle le sentait, elle n'était pas la seule des deux à se contenir en cet instant. Ses cuisses avaient resserré leur étreinte autour de celles de son amant, comme par réflexe, mais elle ne voulait pas bouger. Elle ne pouvait plus bouger, car, elle le savait, si elle mouvait ses hanches, ce serait signe de sa défaite. Et elle ne voulait pas perdre. Elle attendait ce regard de Lewis qui lui dirait qu'il abandonnait, qu'il s'abandonnait en elle, parce qu'elle était tout ce dont il avait besoin à ce moment précis. Alors, lentement et dans la même veine que chacun de ses mouvements précédents, elle rapprocha à nouveau leurs poitrines, qui s'effleurèrent alors que leurs souffles s'étaient liés une nouvelle fois. Son regard enflammé planté dans le sien, empli de défi, était tout ce qu'elle était encore capable de lui offrir sans se laisser perdre. Ce regard-là, criant presque sa détresse tant elle avait besoin de plus. Elle remontait une main impatiente dans son dos, qu'elle finit par glisser dans ses cheveux, qu'elle agrippa sans plus réellement savoir se ménager. Elle posa doucement ses lèvres encore parfumées par le vin sur celles de Lewis, et elle sut qu'il était trop tard. Ses hanches s'étaient déplacées au-dessus de lui, et elle avait perdu. Pourtant, ce cocktail de sensations qui la parcouraient maintenant qu’elle menait une nouvelle danse ne ressemblait pas à une défaite. Plutôt à une belle victoire, à un feu d'artifice de bien-être. Elle s'était redressée malgré elle, se cambrant comme par réflexe et savourant chaque salve du plaisir qui la submergeait. Elle sentait le souffle de Lewis dans son cou et sur ses épaules, et, sous sa main, elle discernait le cœur de son amant qui s'emballait à une vitesse tout aussi affolante que le sien.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ - Page 2 EmptyJeu 29 Mai - 15:33

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« Samaël Lewis ne les aime pas bavardes... » Cette phrase aurait pu être le titre de son autobiographie, comme dirait l'autre. Samaël Lewis ne l'était pas lui-même. Il considérait les actes plus hautement que les paroles, et celui qu'il était en train d'accomplir à cet instant ne nécessitait nullement de mots... A moins de vouloir tomber dans le vulgaire, et le Directeur avait tout de même plus de raffinement que cela. Arborant un sourire énigmatique, il avait répondu par des gestes calculés au millimètre, rapprochant leurs corps sans pour autant lui donner ce qu'elle voulait tout de suite. Le débat intérieur était grand. Il ne se lassait pas de son contact, de son goût, de sa présence. Ses regards se faisaient plus appuyés, ses gestes aussi. Quelque part il avait besoin de ça, de ces instants un peu hors du temps, où il se soustrayait à ses responsabilités pour ne plus penser qu'à des envies plus égoïstes. De toute façon, il ne s'était jamais prétendu altruiste. Il n'était qu'un homme. Et en présence d'une femme comme Sara, il se fichait bien d'être réduit à ses plus bas instincts, guidé par son cerveau reptilien. Il ne sut pas vraiment qui s'abandonna le premier à l'autre. Il l'avait senti venir contre lui et s'accrocher de nouveau à son dos, crochetant sa nuque, puis attrapant ses cheveux, au même moment où il se relevait et se rapprocher. Tête penchée en arrière, il la fit grimper sur ses cuisses d'une impulsion alors qu'elle menait déjà la danse. C'est comme s'ils fonctionnaient à l'unisson, deux corps qui se cherchaient et se trouvaient comme si ils avaient déjà fait ça des milliers de fois, comme s'ils reproduisaient une chorégraphie préparée à l'avance. Il n'en était pourtant rien.

Il bloqua un instant sa respiration, perdu dans un flot de sensations qui le submergea, avant de repartir d'une respiration de plus en plus saccadée tandis que le jeu continuait. Plus une seule pensée cohérente n'atteignait sa conscience. Paupières mi-closes, il se laissait emporter, dévoré tout entier par le feu de la passion charnelle, intense et jubilatoire. Il n'avait aucune idée de combien de temps cela dura, il sentit juste un contentement extraordinaire mêlé de déception lorsque cela fut une fois de plus terminé. Ils étaient sur le sol et il ne se rappelait plus exactement comment ils y étaient arrivés. Couché sur le flanc à côté d'elle, il récupérait difficilement son souffle, son rythme cardiaque redescendant doucement alors qu'une de ses mains fourrageait délicatement dans la chevelure de la thésarde, son autre bras replié sous sa tête alors qu'il regardait le plafond. Une toile d'araignée dans le coin de la pièce le fit lever un bref instant les yeux au ciel avant de reporter son regard sur le visage de Sara, dont la tête reposait sur son torse, paisiblement. Samaël fronça les sourcils. Il réfléchissait. Pas foncièrement doué avec les questions d'après l'amour, il tentait bêtement de trouver quelque chose à dire, autre que "et si on remettait nos vêtements, maintenant ?". Faisant venir à lui son paquet de cigarette et son zippo, il en plaça une entre ses lèvres avant de laisser le paquet à la disposition de la jeune femme si l'envie lui en prenait.

Une fois la petite tige allumée et la première bouffée exhalée, il balança sans détour : « J'espère que tu ne vas pas m'attaquer pour harcèlement sexuel, j'ai comme qui dirait un peu abusé de ma position, il semblerait. » Un rictus amusé s'étalait sur son visage encore brillant de l'effort précédent. Il plaisantait mais, quelque part, mettait également à plat une vérité. Il n'était pas toujours facile de refuser les avances d'un supérieur hiérarchique... Bien qu'il était également entièrement conscient qu'il ne l'avait forcée à rien. Après tout, rien ne l'obligeait à le suivre dans son bureau. Ni à enjamber ce dernier à la première invitation de sa part. Qu'on se le dise. « Tu savais ce qui allait se passer en venant ? ...Ou tu es juste venue pour le vin ? » Un léger rire dépassa ses lèvres. Il y avait plus classe comme question, c'est sûr. "Salut, est-ce que tu as eu envie de coucher avec moi dès que tu m'as vu ?" V'là le niveau, quoi. Mais bon, on ne se refaisait pas, et Samaël aimait à se rassurer sur ses capacités à séduire malgré le fait qu'il allait bientôt sur ses quarante ans. Que voulez-vous, la peur de vieillir n'était pas réservée qu'aux femmes... Surtout qu'il ne digérait pas encore tout à fait d'avoir été éconduit récemment par une femme que nous ne nommerons pas - de toute façon, ce n'était pas indispensable ; il y en a tellement peu qui résistent qu'il y avait peu de risque de se tromper sur l'identité de la personne (machooo machooo maaan, hrm bref). Cependant, la rencontre de Sara avait eu tôt fait de lui faire oublier cet épisode, surtout après ce qui venait de se passer. Autant vous dire que c'était même devenu le cadet de ces soucis, maintenant.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ - Page 2 EmptyVen 30 Mai - 13:39

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Le flot de sensations qui la submergeait à cet instant était des plus intenses, et elle s'était totalement abandonnée à son amant. Il n'était plus question de penser à quoi que ce soit d'autre que ce qui se passait entre eux, et encore, même à ce sujet, toute réflexion avait été laissée de côté pour laisser place à un instinct des plus primaires. Elle n'était même plus sûre de respirer encore, ni de ce qui se passait réellement. Qui avait succombé à l'autre en premier n'était plus relevant un seul instant. Le fait était que leurs faits et gestes étaient harmonieux dans leur recherche à trouver et donner du plaisir. Elle était aussi perdue que lui dans la frénésie du moment, mais chacune de leurs caresses et chacun de leurs mouvements étaient spontanés et instinctifs, non sans accentuer encore et toujours ce plaisir qui ne cessait de s'intensifier. Sara ne réalisait plus réellement ce qui se passait en dehors de ce bien-être qui croissait en elle. En réalité, elle n'avait fixé Lewis qu'une fois, bien malgré elle, son regard traduisant sans aucune difficulté tout ce qu'il avait fait naître en elle. Ses mains ne se laissaient pas de la peau du professeur, et si, pour amplifier les sens de ce dernier, elle avait d'abord mis un point d'honneur à laisser une distance minimale entre leurs deux corps, maintenant, ce n'était absolument plus le cas. Leurs peaux brûlantes se frottaient l'une à l'autre sans plus s'inquiéter de quoi que ce soit d'autre que ce contact qu'elles entretenaient. Ces instants étaient parfaits, et leur intensité l'avait, à l'image de leur première fois et de chaque minute passée dans ce bureau, coupée de la moindre parcelle du monde extérieur. Elle avait perdu la notion du temps, et, pour le coup, de l'espace. Lorsqu'elle atteignit la jouissance, Sara, à bout de souffle, réalisa qu'ils avaient quitté le bureau pour le sol de la pièce. Elle se détacha doucement de lui, reposant sa tête sur son épaule, un bras négligemment posé sur son torse. Dans la pièce, soupirs et gémissements avaient laissé place à leurs seules respirations effrénées, qui se calmaient peu à peu, en écho l'une à l'autre. Leurs corps entiers semblaient se remettre de la course passionnée qu'ils venaient de vivre. Sara sentait le rythme cardiaque de Lewis ralentir progressivement sous sa main, alors qu'elle-même se remettait à peine de ce qu'elle venait de vivre. Elle ne pensait plus à rien et se trouvait dans un état d'esprit incroyablement calme. Sans doute la double décharge d'endorphines qu'avaient provoqués ces deux élans charnels. Ce n'était pas une sensation d'amour tendre que certains pouvaient décrire après l'amour, non, c'était un soulagement physique, une sensation de bien-être calme et paisible que son sourire de contentement laissait entendre. Elle se sentait incroyablement bien contre lui, mais elle savait que ce moment ne serait pas éternel. Lewis passait encore ses mains dans ses cheveux, et elle leva les yeux vers son visage quelques secondes, pour le voir contempler le plafond. Le moment était étrange, en fin de compte. Ce qu'ils venaient de vivre était au-delà de la complicité, comme si leurs deux corps s'étaient toujours attendus ou connus, mais qu'étaient-ils l'un pour l'autre, au final ? Je prendrais bien une douche, se disait-elle bêtement alors qu'elle réalisait très bien la sueur collant à sa peau brûlante. Reportant son attention sur... eh bien, autre chose que son amant, c'est-à-dire ce qui se trouvait à présent dans son champ de vision -les dessous du bureau, quoi-, Sara le sentit bouger sous elle et ne se posa même pas la question : il s'allumait une clope. Elle respira les premières bouffées de fumée que les lèvres du professeur laissèrent s'échapper. « J'espère que tu ne vas pas m'attaquer pour harcèlement sexuel, j'ai comme qui dirait un peu abusé de ma position, il semblerait. » Souriant bêtement contre le torse de Lewis, Sara se redressa, posant ses deux mains liées sur la poitrine du beau brun, et y déposant son menton. Son sourire malicieux ne l'avait pas quittée, et elle répondit : « J'ai aucun problème avec aucune de tes positions... » Elle regarda une nouvelle volute de fumée s'échapper des lèvres du professeur, et finit par saisir la cigarette entre deux doigts, qu'elle porta à ses lèvres, sans cesser de le regarder, les yeux étincelant d'une malice dont ils ne semblaient plus se départir. « Et puis, tu pourrais aussi m'attaquer pour harcèlement sexuel, mon corps est une véritable invitation... » Elle souffla un nuage de fumée et glissa à nouveau la cigarette entre les lèvres de Lewis. « Le meilleur deal possible c'est qu'aucun de nous n'attaque l'autre. De toute façon, ça finirait mal pour l'un d'entre nous, et ça voudrait dire que j'aurais plus jamais le droit à ... » En parlant, elle s'était redressée, approchant son visage du sien et effleurant ses lèvres. Sa main avait frôlé sa masculinité en même temps, innocemment, et elle acheva sa phrase en soufflant un « ... ça. » Concluant avec un petit rire, Sara avait très bien réalisé qu'elle sous-entendait en vouloir encore à l'avenir. Elle se moquait de ce qu'il pouvait penser, maintenant qu'elle avait goûté à sa peau, elle ne comptait plus réellement s'en passer. Elle ne le demandait pas en mariage... Elle lui proposait juste de remettre ça, parce que ça avait été incroyablement bon, et qu'elle ne se refusait rien de bon dans la vie -ni le chocolat, ni le quidditch, ni le vin, ni le sexe.

« Tu savais ce qui allait se passer en venant ? ...Ou tu es juste venue pour le vin ? » finit-il par demander. Sara ne savait pas réellement quoi répondre à cette question. Non, elle ne s'était pas attendue à ce que Samaël Lewis veuille la faire sienne... A deux reprises. Dès qu'elle l'avait vu, elle avait été impressionnée par sa prestance et l'aura qu'il dégageait ; comment aurait-elle pu prétendre être à la hauteur de quoi que ce soit face à lui ? En réalité, en acceptant son verre, elle s'était surtout attendue à être gentiment remise en place à la suite de son intervention auprès des étudiants. Les blagues de lépreux... C'était peut-être limite, devant un auditoire comme celui auquel elle avait fait face. Ce qui s'était passé dans ce bureau, en réalité, avait été totalement différent ce qu'elle avait attendu, et ce n'était rien de le dire. « Tu m'as appâtée avec du vin, tu m'as gardée avec autre chose », glissa-t-elle, malicieuse, non sans penser que cette surprise avait été des plus agréables. Autre chose, c'était lui dans son entièreté, son sourire et son regard, mais aussi ce qu'ils s'étaient faits l'un à l'autre, ce qu'ils avaient partagé et le bien-être qui en avait découlé. En aucun cas elle n'aurait vécu la même chose avec quelqu'un qui ne lui aurait pas fait cet effet au premier abord. Non, Samaël Lewis dégageait quelque chose d'exceptionnel, mais ça aurait été flatter son égo que de lui avouer. « Et toi, tu savais ce qui allait se passer quand tu m'as appâtée avec le vin ? » Elle laissa à nouveau sa tête reposer sur l'épaule de Lewis, et se lova plus près de lui encore, profitant de cet instant qui n'allait sans doute pas tarder à s'achever. Elle ferma les paupières quelques instants, profitant de la régularité que la respiration et les battements du cœur de son amant avaient repris, et se laissa bercer quelques instants. « C'est mes blagues sur les lépreux qui t'ont fait de l'effet, n'est-ce pas ? » rit-elle doucement avant de se redresser subitement sur son coude. « Au fait, tu sais qui a inventé le hachis parmentier ? » Un sourire pinçant sa fossette, elle attendait impatiemment de pouvoir donner la réponse. Après une blague pareille, il allait peut-être la virer de son bureau sans même lui donner l'opportunité de se rhabiller, tiens. « Le premier lépreux guitariste ! » Elle gloussa bêtement et le fixa sans trop y réfléchir. Il était parfait, allongé à côté d'elle, finissant sa cigarette négligemment. Cet instant avait presque quelque chose de mystique, mais Sara se refusait à croire à autre chose que tous ces neurotransmetteurs du bien-être qui circulaient dans ses veines. Elle plaqua à nouveau sa poitrine contre celle de Lewis et fit simplement remarquer : « j'ai même pas besoin de faire de jogging demain matin, du coup. » Elle lui caressait doucement l'épaule en demandant finalement : « Il y a une douche dans le coin ? » Elle lui piqua à nouveau sa clope, dont le niveau de combustion s'était dangereusement rapproché du filtre. Elle en tira une dernière latte et chercha quelques secondes un endroit décent où l'écraser. La jeune femme finit par se décider pour un de leurs verres qui se trouvait à côté d'eux. « C'est pas tout ça mais je sens le tabac, maintenant... »
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ - Page 2 EmptyLun 14 Juil - 2:18

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C'était un phénomène étrange pour Samaël Lewis que de réfléchir dans tel moment mais pourtant, c'était bel et bien le cas. D'ordinaire dirigé uniquement par son instinct, il ne se laissait guère aller à philosopher et se poser des questions existentielles... Surtout dans des situations comme celles-ci. Au contraire, même. Comme elles se ressemblaient toutes, il n'y avait pas besoin de beaucoup se creuser la tête. Néanmoins, il était plongé dans ses réflexions depuis maintenant quelques instants, et peinait à s'en extraire. L'esprit dans le vague, le corps fourbu, il ressentait comme une vague de bien-être des cheveux aux orteils et ne s'expliquait pas vraiment cette sensation de ne pas avoir envie de bouger, là, sur le sol de son bureau, la brune au creux de ses bras. Une fois son devoir accompli, il ne restait d'ordinaire guère longtemps en compagnie de ses conquêtes sauf s'il avait le malheur de s'endormir chez elles. Là, c'était différent. Là, il s'interrogeait. Là, plus il la regardait et plus il souriait. Les yeux à moitié fermés, savourant la nicotine qui s'engouffrait dans ses poumons, il tâcha de se reprendre, lançant la première idiotie qui lui vint, et l'écouta lui répondre sur le même ton que le sien, détaché et un peu espiègle. « J'ai aucun problème avec aucune de tes positions... Et puis, tu pourrais aussi m'attaquer pour harcèlement sexuel, mon corps est une véritable invitation... Le meilleur deal possible c'est qu'aucun de nous n'attaque l'autre. De toute façon, ça finirait mal pour l'un d'entre nous, et ça voudrait dire que j'aurais plus jamais le droit à ... » Il frissonna une nouvelle fois à son contact, le tout dans un léger rire. « ... ça. » C'était à la fois une torture et une bénédiction. Une chance que, pour le moment, il se contentait sans broncher du son de sa voix... A défaut de reconquérir son corps. Une fois de plus. Bientôt, il ne les compterait plus. Même pas la peine de préciser qu'il savait de source sûre qu'elle n'aurait rien contre cette perspective.

Après un certain temps de latence, il finit par dire : « Dans ce cas tu n'as rien à craindre. Je m'en voudrais de te priver d'un amant aussi exceptionnel que moi. » Il aspira une nouvelle bouffée de la cigarette qui passait de ses lèvres aux siennes, non sans un certain plaisir qu'il ne dissimulait pas. Il partageait rarement, mais avouait apprécier tacitement cet instant de communion, d'où son silence résigné alors qu'elle piquait et lui rendait cette dernière au lieu de s'en allumer une elle-même. Cela lui donnait un air un peu autoritaire. C'était ce côté spontané et plutôt sans-gêne qui l'avait séduit tout de suite, ce n'était pas maintenant qu'il allait commencer à s'en plaindre. C'est ce moment où il la trouvait parfaitement adorable à le fixer et à tranquillement fumer leur clope au propriétaire indéfini qu'il choisit pour poser une question complètement stupide. La raison de sa présence. Sachez-le, il la regretta quasiment aussitôt, mais c'était trop tard, elle avait passé ses lèvres, et il pouvait se sentir bête autant qu'il voulait, il ne pouvait plus la reprendre. Pas comme la cigarette qu'il tâcha de récupérer pour se donner une contenance alors qu'elle murissait sa réponse. Elle sut d'ailleurs impeccablement répondre, partageant son intérêt pour lui et celui pour sa collection de vin avec justesse. Il sourit donc pour lui-même alors qu'elle poursuivait, taquine. « Et toi, tu savais ce qui allait se passer quand tu m'as appâtée avec le vin ? C'est mes blagues sur les lépreux qui t'ont fait de l'effet, n'est-ce pas ? » Sam eut un rictus désabusé pour lui-même, se retenant de beugler un "certainement pas !" très peu classe, je vous l'accorde, alors qu'elle en rajoutait immédiatement une couche avec une de ces fameuses blagues. Il ne releva pas, se contentant de l'observer de cet air réprobateur qu'elle commençait à connaître, maintenant. Puis, il se dérida et leva une main vers son visage pour... Toucher le bout de son nez de son index. C'était la réponse la plus sympathique qui lui était venue - oui, bon, et vite fait niaise, aussi, c'est bon j'avoue tout. Il soupira alors que, toujours couchée sur lui, elle finit par passer aux questions pratiques de circonstances, après un commentaire de son cru sur l'entretien de leurs conditions physiques respectives. « Il y a une douche dans le coin ? C'est pas tout ça mais je sens le tabac, maintenant... » Si c'était que ça. Il eut un sourire indulgent avant de se redresser à son tour, après qu'elle eut écrasée la fameuse cigarette. « Il y a la salle de bains privée des Professeurs, à deux pas. Je vais te passer la clé. » Après un petit instant où son sourire s'élargit, il conclut : « Moi je vais rentrer dans mes quartiers. C'est pas une bonne idée si je t'accompagne. » Il ne lui laissa pas le temps de protester et se leva donc pour farfouiller un instant dans le tiroir de son bureau, duquel il dénicha le passe, qu'il lui tendit aussitôt, attrapant sa main pour l'enfermer dans sa paume. « C'est juste à gauche au fond du couloir. » Il marqua une pause, durant laquelle il la fixa avec une certaine intensité. « Et elle s'appelle Reviens... » Jugea-t-il bon de préciser avec un regard appuyé, même s'il devinait qu'ils n'allaient sûrement pas tarder à se revoir vu l'impression mutuelle qu'ils s'étaient faîte... Après avoir ramassé leurs vêtements, et ayant remis une tenue un peu plus digne - à savoir tout ce qui se trouvait au dessous de la ceinture pour lui - il la raccompagna jusqu'à la porte. Il la laissa ensuite sortir sans un mot. Il ne voulait pas s'éterniser plus longtemps. Sinon, il allait finir par changer d'avis. Pourtant, au tout dernier moment, il se sentit obligé de lui lancer, non sans un regard équivoque : « J'ai aussi un très bon Chardonnay. Si un jour tu sais pas quoi faire... » L'ombre d'un sourire voila un instant ses yeux, qu'il s'efforça de détourner.

A bon entendeur...
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ - Page 2 EmptyMar 15 Juil - 23:42

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Ce genre de situation, elle l'avait vécu plus de fois qu'elle aurait pu se le remémorer exactement. Les moments après l'amour étaient toujours un peu étranges, voire presque gênants, même si chacun des deux partenaires savait ce qui allait suivre ensuite. Ils se rhabilleraient avec hâte et se salueraient poliment, et tous deux étaient totalement conscients qu'ils avaient chacun obtenu ce qu'ils recherchaient. Cette fois-là, cependant, Sara se surprenait à savourer la douceur de l'instant, confortablement lovée au creux des bras de Lewis. Le moment aurait pu durer plus longtemps qu'elle ne s'en serait pas formalisée. A dire vrai, cet instant un peu hors du temps avait quelque chose d'unique, parce que pour la première fois qu'elle se retrouvait en sueur dans les bras d'un homme après l'amour, elle n'avait pas particulièrement envie de les quitter. C'était peut-être pour ça qu'elle était partie en bavardages, et même qu'elle avait sous-entendu vouloir remettre ça. « Dans ce cas tu n'as rien à craindre. Je m'en voudrais de te priver d'un amant aussi exceptionnel que moi. » Un sourire amusé avait étiré les lèvres de la brune, tandis qu'elle l'observait malicieux, d'un regard presque affectueux. « Et généreux, avec ça » Sans le quitter des yeux pendant un instant de flottement, Sara se demandait s'il n'avait pas, de son côté, cordialement envie de lui demander de se rhabiller et de déguerpir, mais elle ne pouvait s'y résoudre, pas pour le moment. Elle se sentait doucement bien. Un mélange d'hormones qui n'avaient pu qu'affluer à des doses démesurées était probablement à l'origine de cette sensation qui l'envahissait, mais elle ne se souvenait pas avoir déjà vécu ça auparavant, avec n'importe quel homme. Il fallait dire que Lewis avait su lui faire de l'effet dès qu'il avait posé son regard bleuté sur elle, mais il n'était pas le seul à avoir déjà eu raison de sa petite culotte après quelques minutes de bavardages. Mais là, à cet instant, la tête reposée sur le torse du directeur, Sara n'avait pas besoin de plus. Elle s'efforçait d'en savourer chaque instant, car l'un des deux ne le ferait pas durer, et si ce n'était pas Lewis, ce serait elle. La clope qui passaient des lèvres du brun aux siennes se consumait à une vitesse affolante. Mais elle n'arrivait même pas à se dire que ce moment prendrait fin, elle en savourait juste chaque seconde, bêtement. La minute lépreux était une preuve comme une autre qu'elle n'était pas particulièrement pressée de quitter les lieux. Lorsqu'elle lui accorda une autre blague de son cru, lui sembla ne pas relever, mais elle surprit un regard qui la fit sourire à son tour. La réaction qui suivit, par contre, fut des plus inattendues. Il avait doucement approché sa main de son visage, et, alors que Sara s'attendait à ce qu'il lui caresse la joue -ou même lui foute une claque, son humour l'aurait bien mérité-, il lui frôla le nez. Comme à une gamine. Les sourcils froncés mais un faible sourire creusant sa fossette, l'Italienne se redressa sur ses mains et le regarda, d'abord muette, avant de lui dire le plus naturellement du monde : « c'est pas ce que tu as fait de mieux avec ce doigt... » Elle rapprocha son visage de celui de Lewis, juste au-dessus de lui, tout doucement, et repoussa une mèche brune qui tombait dans les yeux du professeur. Langoureusement, dans un souffle et ses yeux noisettes plantés dans ceux du brun, elle ajouta : « si tu vois ce que je veux dire... » Faisant un sort aux derniers millimètres qui séparaient leurs lèvres, Sara l'embrassa brièvement et rit avant de se redresser, de lui piquer sa clope une énième fois, d'en tirer une latte, de lui rendre et de laisser à nouveau sa tête choir sur l'épaule de son amant. Elle souffla la fumée et se décida à briser le moment elle-même. L'un d'eux devait en être responsable, de toute façon. Autant que ce soit elle. « Il y a la salle de bains privée des Professeurs, à deux pas. Je vais te passer la clé ». Sara eut un petit sourire rien qu'à l'idée qu'elle découvre le luxe de ces salles de bains mythiques avec Lewis. Lui souriait aussi, mais c'était avec l'idée la plus totalement opposée. « Moi je vais rentrer dans mes quartiers. C'est pas une bonne idée si je t'accompagne ». Hmm... Elle haussa un sourcil dubitatif et se redressa sur le coude alors qu'il se relevait pour récupérer la clé et la lui donner. « Ah, le mode aquatique c'est pas ton truc ? Dommage... » Elle eut une petite moue déçue mais lui reprenait déjà là où il s'était arrêté. Bien sûr qu'elle allait lui rendre. Sauf que... « je te préviens, je range mes clés dans mon soutien-gorge. » L'air faussement désolé, elle ajouta : « et celle-là ne dérogera pas à la règle, sinon je vais la perdre. »

Tout ceci marquait la fin du petit moment de sérénité qu'ils venaient de partager, peut-être bien malgré eux et à cause -grâce à ?- de ces putains d'hormones baladeuses. Elle se releva à son tour, attrapant un à un ses vêtements, les enfilant au fur et à mesure. Remettant finalement son deuxième escarpin, Sara récupéra un tas de fringues par terre, assumant qu'il s'agissait de sa veste et de son soutien-gorge, probablement caché en dessous. Elle s'approcha de lui, posant ses mains sur son torse une dernière fois avant de s'en séparer. « Ravie d'avoir fait votre connaissance, professeur Lewis » glissa-t-elle avant de s'éloigner de lui pour rejoindre la porte. Elle espérait réellement qu'elle n'avait pas la tête de quelqu'un qui venait de faire deux fois l'amour avec un des co-directeurs de l'école. Lui la raccompagnant torse nu, ils auraient été sûrs de finir en première page de Sorcières Hebdo et tous les deux virés de leurs professions respectives. Ils pourraient partir vers une destination idyllique et continuer à faire des cochonneries jusqu'à la fin de leurs vies, ceci dit. Sara se décidait à lui tourner le dos lorsqu'elle l'entendit proposer un Chardonnay. Sur le pas de la porte, elle répondit à son sourire par le même, qu'elle se força d'effacer, de peur qu'ils ne soient pas seuls dans le couloir. « J'aime découvrir ta cave de vins », se mordit-elle la lèvre. « Garde-moi cette bouteille bien précieusement. » A regrets, elle se recula d'un pas, et partit dans le couloir, où elle s'arrêta subitement pour faire demi-tour. « La salle de bains est de l'autre côté », murmura-t-elle discrètement en repassant devant Lewis. Rejoignant la fameuse salle de bains, Sara lui fit un signe de main, bien qu'elle soit dos à lui. Est-ce qu'il regardait ses fesses ? Il avait plutôt intérêt. Elle s'arrêta finalement devant la porte de la pièce qu'elle cherchait et y entra, la découvrant finalement seule. Elle rangea la veste dans son sac rapidement et se déshabilla à nouveau pour se doucher. Ce n'est qu'en sortant de la douche qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait pas récupéré son soutien-gorge. Elle était mal barrée pour ranger la clé, donc. Et ce ne serait qu'en rentrant chez elle qu'elle se rendrait compte qu'avec sa veste, elle avait récupéré la chemise de Lewis. D'ailleurs, elle se demanderait un instant s'il avait traversé les couloirs torse nu et, si c'était le cas, s'il était tombé sur une autre jeune femme que son corps aurait convaincu. Mais bon, peu importe. Elle avait bien envie de Chardonnay.

~~ The end (has no end beuhaha)
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ [TERMINE] {{ Can we just take a moment to celebrate me ? {Sam} /!\ NC-18 /!\ - Page 2 Empty


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