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 [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko

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Message(ϟϟ) Sujet: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyDim 10 Nov - 0:48

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[TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko Tumblr_muajuxs2ai1rrn8g2o3_250 [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko Tumblr_m3f69nIRZE1qgjhydo2_250
►DEMONS ; no matter what we breed, we still are made of greed.

Cigarette en bouche, Lewis faisait les cent pas devant la porte, parsemant le sol de mégots depuis son arrivée. Une main sur la hanche, l'autre sur le front, il se triturait les neurones depuis environ une demi-heure pour essayer de se rappeler pourquoi il avait accepté de venir ici, sur cette fichue terrasse, à cette heure précise. Il avait reçu une missive lui indiquant ce rendez-vous, non-signée. Ce qui répondait donc aisément à la question "pourquoi être venu quand même"...? La curiosité. Et oui. Il n'y avait rien de tel pour attirer le Samaël sauvage hors de sa tanière - autrement dit, d'à peu près tout endroit de l'école n'étant pas son bureau (ou, plus particulièrement, de la salle sur Demande, source inépuisable de découvertes, dont il sortait, justement). Une énième fois, il regarda sa montre. Merde. Pour une fois qu'il était à l'heure à un rendez-vous, il s'était peut être trompé d'endroit. Il ressortit le morceau de papier chiffonné de sa poche de chemise pour relire les lettres serrées et penchées qui maculaient le parchemin.

"Aujourd'hui, minuit, sur la terrasse des poètes maudits... venez si vous l'osez, cher ami."
Secouant la tête, Samaël gromella. Décidément, c'était ridicule. Il n'aurait pas dû venir, voilà tout... Mais son égo lui interdisait de rebrousser chemin. Tout comme il l'avait conduit à se retrouver ici. Si vous l'osez... Comme si Lewis le magnifique allait se dérober. Il eut un rictus moqueur et passa sa main dans ses cheveux. C'était peut être un coup du farceur qui avait jeté son dévolu sur lui depuis le début de l'année scolaire. Non, si cela avait été le cas, quelque chose se serait produit depuis longtemps... Son regard se déporta et fit le tour du succinct propriétaire. Un unique banc, et une terrasse ma foi plutôt spartiate, avec pour seule décoration, une végétation abondante. Ce qui faisait le charme de l'endroit était la vue, imprenable. D'autant plus avec le ciel dégagé de cette nuit de Septembre. Un long soupir s'échappa des lèvres de l'ex-Auror qui se mit à taper du pied avant d'éjecter un nouveau mégot, cette fois par dessus la balustrade, d'une pichenette agacée. La patience ne faisait pas partie de ses vertus. Pour tout vous dire, vertueux ne faisait pas vraiment parti du personnage.

Alors qu'il s'apprêtait à laisser tomber, lassé par cette mésaventure, et abandonner la partie, la porte s'ouvrit avant qu'il ne l'ait atteinte. Il s'arrêta donc, promenant son regard sur l'apparition qui eut le mérite de le surprendre... Et pas qu'un peu. Sa seule réaction fut de laisser échapper un léger rire ironique. Enfin, il se passait quelque chose. Il décrispa sa main qui avait machinalement rejoint sa baguette pour la laisser retomber l'air de rien le long de son corps, pour qu'elle vienne ensuite encadrer son menton avec un sourire amusé. Il avait fallu que ce soit elle. Et par elle, il entendait bien sûr LA seule femme du château qui avait un effet à la fois répulsif et attractif sur sa personne, si bien qu'il ne savait jamais vraiment comment se comporter avec elle, si ce n'était un cynisme à toute épreuve. Sa réponse privilégiée parmi toutes. « T'étais pas obligée de passer par autant de moyen détourné pour avoir un rendez-vous avec moi, tu sais. Je t'ai connue moins subtile. » Il eut un clin d'oeil ostensible. Non, clairement, il n'allait pas changer ses habitudes ce soir. Mais évidemment qu'il savait que ce n'était pas du tout son genre de faire autant de manières, toutefois il aimait bien donner le ton, et il trouvait que cette entrée en matière ne manquait pas de piquant. Parfait pour démarrer une discussion avec sa bien-aimée Co-Directrice. Faisant un pas sur le côté pour se mettre de profil, de façon à se donner une vue d'ensemble plus saisissante, il ajouta, tout en se massant la nuque : « Mais dis moi... Depuis quand sommes-nous "amis" ? » Son sourire s'élargit un peu plus. Il avait énoncé sa question non sans un air dubitatif d'une totale transparence, qui ne manquerait pas d'être remarqué par Junko. Si il cherchait à l'énerver ? Pas vraiment. Il savait que le message ne venait pas d'elle, ce qu'elle ne tarderait plus à confirmer. Aussi, même si elle ne l'avait pas invité ici, il n'aurait pas été drôle de ne pas profiter de la situation pour la titiller... Et puis, poser des questions dont la réponse était claire ne l'intéressait pas plus que ça. Il préférait vérifier les faits par les actes, pas attendre qu'on les lui expose oralement, et avec son discours, il saurait bientôt exactement tout ce qu'il supposait. A savoir, qu'elle avait été conduite ici de la même façon que lui, et que les raisons lui échappaient également. Ou qu'elle était là pour une toute autre raison, auquel cas, puisqu'elle était là, il la mettrait à contribution pour trouver le petit chenapan qui s'amusait à lui envoyer du courrier anonyme... Faisant froisser le papier dans sa poche, Lewis eut une moue. Autant qu'elle serve concrètement à quelque chose, n'est-ce-pas ?
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyDim 24 Nov - 13:22

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Assise à son bureau, Junko corrigeait les derniers devoirs des quatrième années dans le silence le plus total. Seul le cliquetis du mécanisme de sa pendule produisait un son régulier, en duo avec la plume de la codirectrice qui crissait sur le parchemin au fil de ses annotations. Il était tard, ainsi qu’en attestaient les diverses bougies, disposées de façon hautement stratégique, qui éclairaient la scène. Miss Thomas avait toujours été un oiseau nocturne, il n’était donc pas incongru de la trouver debout, au milieu de la nuit, en train de s’occuper avec des copies, des rapports ou des notes pour son prochain livre plutôt que de se fondre tranquillement dans les bras de Morphée. Et, comme à son habitude, elle était accompagnée par un fort agréable verre de whisky Pur Feu qu’elle sirotait consciencieusement à intervalles réguliers. Un calme absolu régnait, comme si l’ensemble était un tableau parfait que rien ne viendrait perturber. Et pourtant, il y avait un élément qui ne collait pas avec le reste. Un infime détail, qui avait son importance cependant. Il s’agissait d’un morceau de parchemin, posé sous la bougie la plus proche de Junko. Dessus, on pouvait lire les mots suivants : "Aujourd'hui, minuit, sur la terrasse des poètes maudits... je me languis de vous y retrouver." Ce message sibyllin avait été glissé sous sa porte le matin même. Loin de l’obséder outre mesure, elle y avait vu la patte d’un Coordinateur se trouvant sans doute spirituel et romantique, bien que ce ne soit pas son écriture. Ou alors fallait-il y voir l’œuvre de la personne qui lui laissait régulièrement d’étranges présents, la ramenant à un passé révolu. Si cette deuxième hypothèse était la bonne,  un mystère allait être levé et vaudrait bien ses pas jusqu’au lieu dit. Cependant, s’il s’agissait de la première, la donne serait complètement différente.

Bien décidée à faire abstraction de ce qui pourrait la rebuter dans cette « aventure », la codirectrice quitta les lieux au premier coup de son horloge, indiquant que l’heure était venue. Elle serait en retard, sans le moindre doute, mais n’en avait cure pour cette fois. L’attente lui aurait été insupportable. Silhouette sombre, ne produisant que le son ténu de ses chaussures sur le sol de pierre et de sa robe, bruissant légèrement, elle ne mit pas longtemps à couvrir la distance la séparant de l’endroit où elle devait rencontrer le mystérieux expéditeur de la missive. Sans marquer le moindre temps d’arrêt, elle poussa la porte pour se retrouver sur la terrasse, décor qu’elle connaissait maintenant plus que bien, pour y découvrir … T'étais pas obligée de passer par autant de moyen détourné pour avoir un rendez-vous avec moi, tu sais. Je t'ai connue moins subtile. Le clin d’œil lui arracha un très léger haussement de sourcils, alors que les conclusions s’inscrivaient d’elles-mêmes dans son esprit. Samaël. Bonsoir. La personne se trouvant là n’était aucune de celles qu’elle s’attendait à y voir et avait elle-même attirée ici par la ruse. Il semblait cependant pour l’instant s’en accomoder, tout à son numéro de mâle sûr de lui, englobant la scène du regard comme s’il était le maître des lieux. Junko, quant à elle, n’avait pas esquissé le moindre mouvement, se contentant de croiser les mains dans son dos alors qu’il poursuivait : Mais dis moi... Depuis quand sommes-nous "amis" ? Sans doute depuis que tu te languis de me rencontrer au beau milieu de la nuit dans un cadre pouvant passer pour romantique, répondit-elle sobrement, détournant les yeux de son collègue, qu’elle n’examinerait pas plus en avant, afin d’éviter que celui-ci ne pense qu’elle le trouvait au final absolument irrésistible.

Le problème avec les représentants masculins de l’équipe dont elle faisait partie, songea-t-elle en le contournant pour promener son regard dans la végétation environnante, était qu’ils la voyaient tous de façon similaire : une femelle à séduire et entraîner dans un lit. Malheureusement pour eux, c’était exactement ce qui avait provoqué un « non » ferme et définitif de la part de la codirectrice à la question muette de leurs congénères. Laissant là ces considérations qui reviendraient sans doute plus tard, elle dut se rendre à l’évidence : elle ne décelait aucune présence étudiante dans les parages. Quel était dans ce cas le but de cette manœuvre, si ce n’était pour les espionner dans l’espoir d’avoir une histoire croustillante à raconter le lendemain ? Nous avons donc toute la nuit pour découvrir qui a assez d’humour ou de mauvais goût pour nous réunir en ce lieu, décider de son châtiment et le lui annoncer en guise de petit-déjeuner, posa-t-elle tranquillement. Se tournant vers son collègue, elle revint vers lui : Aurais-tu récemment informé une demoiselle que sa place n’était pas dans un cursus pour devenir Auror, mais dans un parcours plus littéraire dans le but d’occuper une place de bibliothécaire ou de secrétaire ? Le ton n’avait rien d’agressif, bien au contraire, sa voix était restée égale. Pour qui savait lire Junko, on pouvait même déceler une étincelle mi-amusée, mi-blasée au fond de son regard, sans doute assortie de lassitude. Mais il aurait fallu s’approcher un peu pour en apprécier et analyser l’éclat.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyVen 20 Déc - 15:36

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Bien qu'il lui semblait évident que le message anonyme ne venait pas d'elle, Samaël était intrigué. L'arrivée de Junko était pour le moins inattendue, et c'était une un peu trop grosse coïncidence de la voir ici au même moment que lui sans que cela ne soit lié à ce fameux mot... Il se triturait donc les méninges pour essayer de découvrir la raison qui aurait pu pousser quelqu'un quand Junko, après l'avoir salué et avoir encaissé ses remarques caustiques avec la plus infinie patience, rétorqua d'un ton calme : « Sans doute depuis que tu te languis de me rencontrer au beau milieu de la nuit dans un cadre pouvant passer pour romantique. » Touché. Voyant qu'elle entretenait son attitude distante et mystérieuse, malgré un sous-entendu évident sur une potentielle attirance entre eux deux, Samaël eut un rictus. Elle savait souffler le chaud et le froid à la perfection. Chose qui, au lieu de l'exaspérer, l'amusait au plus haut point. « Tu sais bien que le romantisme ne fait pas partie de mes attributions. » Un haussement de sourcils sceptique plus tard, il se tournait vers la vue. Bien que cette rencontre ne soit vraisemblablement pas fortuite, Samaël appréciait toujours de se retrouver en compagnie de Junko et il ne pouvait s'empêcher de se demander si cette fois serait différente, au vu de l'absence de contraintes. Pas de réunion obligatoire. Juste un mot écrit sur un parchemin qui les avaient réunis ici... Retourné à ses réflexions précédentes, il n'eut même pas besoin de les traduire à voix haute que Junko confirmait ses premières conclusions... Du moins, en partie. « Nous avons donc toute la nuit pour découvrir qui a assez d’humour ou de mauvais goût pour nous réunir en ce lieu, décider de son châtiment et le lui annoncer en guise de petit-déjeuner... Aurais-tu récemment informé une demoiselle que sa place n’était pas dans un cursus pour devenir Auror, mais dans un parcours plus littéraire dans le but d’occuper une place de bibliothécaire ou de secrétaire ? » Samaël eut un rire de gorge. De suite, forcément, c'était sa faute ! Il reconnaissait bien là une femme : incapable de se remettre en question. Heureusement, il valait mieux que ça, ce que Junko s'employait à faire semblant d'ignorer. Car, bien sûr, tout le monde savait qu'il ne rigolait pas avec la profession d'Auror. « Douterais-tu à ce point de ma capacité de jugement ? Ces élèves n'auraient pas franchies la porte de ma classe si tel était le cas. » Son regard se fit un peu plus acéré. L’exigence était son modus operandi. Il l'était avec les autres, et encore plus avec lui-même. Une façon de s'améliorer en permanence, et de tirer les autres vers le haut, même si ils ne le voyaient pas toujours ce cet oeil.

Malgré le fond de sa phrase lui signifiant clairement l'outrage qu'elle lui faisait, il n'était pas blessé par le manque de considération à son égard de la part de la Directrice. C'était monnaie courante entre eux, et il lui renvoyait la pareille à la moindre occasion. Faisant un pas vers elle, il profita donc de l'ouverture que sa question lui avait laissé pour lui renvoyer avec le sourire : « Mais dis moi... Cette remarque est-elle innocente ou ne m'as-tu toujours pas pardonné de t'avoir prise pour une secrétaire, la première fois ? » Il se mordit légèrement la lèvre inférieure. Se rappeler cette anecdote, lors de leur première rencontre, le faisait sourire. Il se souvenait encore avec exactitude de ses mots et de la réaction digne de Junko... Qui, dès lors, s'était escrimé à lui prouver sa valeur. Ce qui, entre nous, avait toujours été le but recherché par Sam. Les compliments mielleux et les félicitations n'étaient pas vraiment son truc, plutôt que de les adoucir, il préférait provoquer quelque chose chez les gens, une lueur de défi ou d'envie... Il était adepte de ce précepte qui disait qu'il ne fallait jamais dire à quelqu'un que ce qu'il faisait était parfait, mais de toujours lui dire qu'il pouvait mieux faire... Afin qu'il ne se repose jamais sur ses lauriers. Ce n'était pas pour rien, après tout, qu'il était professeur de Duels. Il voulait inculquer aux gens l'envie de se battre, pas de rester assis confortablement sur leurs fesses à attendre que quelque chose se passe. Junko semblait l'avoir compris, bien qu'elle manifestait promptement sa désapprobation vis à vis de ses pratiques et surtout, de son point de vue assez marqué envers la gente féminine. Certes, il en attendait plus de leur part, mais c'était simplement parce qu'il était persuadé qu'elles devaient faire plus d'effort que les hommes pour arriver au même niveau qu'eux. Rien de bien nouveau. Avec une expression malicieuse, il reprit la parole pour demander d'un air presque naïf : « Et toi, sinon, il n'y aurait pas à ton actif un prétendant éconduit trop durement ou, au hasard, quelqu'un qui voudrait te discréditer en te poussant dans mes bras ? » Oui, il était sûr de son charme... Et ça le rendait d'autant plus charmant.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyJeu 26 Déc - 18:59

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Les voies du Seigneur étaient impénétrables, cela ne faisait aucun doute, même si ce Seigneur-là allait passer quelques heures en retenue et ne pourrait donc prétendre qu’au titre de Seigneur des Toilettes ou tout autre appellation en rapport avec une tâche créative qu’ils lui trouveraient. Il ne faisait aucun doute, du point de vue de Junko, qu’on venait de lui faire perdre sa soirée et elle n’appréciait que très moyennement cet état de fait. Toutes ses entrevues avec Samaël Lewis commençaient, se déroulaient et se terminaient de la même façon. Il s’agissait d’une joute verbale continuelle qui la fatiguait par avance. Elle n’avait certes rien à prouver, mais lui opposer sa froideur était, à son humble avis, une réponse suffisante tout en entrant malheureusement dans son jeu, puisqu’il n’attendait que cela. Et cela l’ennuyait passablement. Tu sais bien que le romantisme ne fait pas partie de mes attributions. C’était le moins que l’on puisse dire, aussi la codirectrice ne jugea-t-elle pas utile d’appuyer ces propos. La réputation de séducteur en série de son collègue n’était pas à faire. Il fallait avouer qu’en toute objectivité il était effectivement bien bâti et superbe. Le tout était cependant gâché par cette aura de suffisance et d’arrogance qui semblait l’entourer. Personne n’était parfait, semblait-il. Douterais-tu à ce point de ma capacité de jugement ? Ces élèves n'auraient pas franchi la porte de ma classe si tel était le cas. Ses yeux captèrent les poignard qu’étaient devenus ceux de Samaël et les dévièrent d’un haussement de sourcil : Il est tellement aisé de te provoquer, se contenta-t-elle de commenter. S’il voulait l’entendre dire qu’elle savait pertinemment que malgré son sexisme affligeant, il n’était pas machiste au point de recaler une élève à cause de son sexe, il perdait son temps. Il était bien trop certain d’agir exactement comme il le fallait pour qu’elle abonde dans son sens. Il était de ceux dans le sens desquels il était dangereux d’abonder. Si elle commençait à dire qu’elle était d’accord avec lui, plus jamais il n’entendrait une opinion contraire de sa part, ce qui était déjà compliqué.

Mais dis moi... Cette remarque est-elle innocente ou ne m'as-tu toujours pas pardonné de t'avoir prise pour une secrétaire, la première fois ? Et voilà. Il était tellement fier de son petit effet ce jour-là, avouez que c’était irritant. Si cela l’amusait, c’était une bonne chose car cela ne faisait pas tellement rire la codirectrice. Il savait très bien qui elle était, en bon Auror il n’aurait jamais mis les pieds à Poudlard sans connaître le visage et l’intégralité du curriculum de ses collègues. Il cherchait juste à la provoquer. Ce qui avait fonctionné dans le sens où cela avait donné le ton de leurs rapports depuis lors. Tu ne m’as jamais prise pour la secrétaire, Lewis, tu tenais juste à marquer ta supériorité de mâle alpha. Tu as simplement préféré te montrer insupportable que d’uriner sur ma porte, ce dont je te sais gré, par ailleurs. Ils n’avaient jamais reparlé de cette journée depuis lors, ce qui n’avait pas empêché Junko de décrypter ce comportement dans la continuité de son étude « Samaël : primalité alpha à l’état pur ». Avouez qu’il en regroupait tous les clichés, ce qui ne voulait pas dire, bien évidemment, qu’elle retirait quoi que ce soit à ses qualités, même si elle préférerait sans aucun doute se faire nonne que d’en faire l’inventaire devant lui (il était cependant dans le dossier qu’elle tenait sur lui). C’était simplement un mode de fonctionnement défensif face à lui, et à sa façon de communiquer avec elle. D’ailleurs, puisqu’on en parlait … Et toi, sinon, il n'y aurait pas à ton actif un prétendant éconduit trop durement ou, au hasard, quelqu'un qui voudrait te discréditer en te poussant dans mes bras ? Tu reconnais donc qu’être dans tes bras jetterait le discrédit sur ma personne. Tu me sembles en progrès notable.

On pouvait toujours observer que le sarcasme cinglant était le mode de défense habituel de miss Thomas. C’était proche de la vérité et pourtant inexact. Elle ne se sentait pas attaquée par les paroles du charmant professeur. Il était simplement aisé de rebondir sur ce qu’il disait, cela lui laissait le temps de réfléchir à ses paroles. Il n’y avait qu’une personne qu’elle repoussait à intervalles réguliers et elle doutait fort que Grayson souhaite la voir sur une terrasse, en pleine nuit, avec Samaël Lewis. Les deux hommes ne s’entendaient pas vraiment et pour cause : il y avait une différence notable entre les deux, même s’ils semblaient avoir la même ambition la concernant, chacun à leur façon. Je n’ai pas autant d’admirateurs que tu m’en prêtes, je le crains, objecta-t-elle en s‘avançant jusqu’au banc sur lequel elle s’assit, le dos parfaitement droit. Elle croisa soigneusement les mains sur sa robe longue : Attendons quelques minutes. Si Adonis et Grayson se joignent à nous, il pourrait toujours s’agir d’une réunion surprise inventée par notre brillant Coordinateur. La pique était innocente et après tout, ces messages pouvaient tout à fait être de la patte de Morgan, une idée farfelue pour les réunir. Et si ce n’est pas le cas, je dois avouer ne pas avoir la moindre idée de l’identité du plaisantin.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyDim 9 Fév - 23:53

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C'était un fait, Samaël aimait avoir le dernier mot, mais si il y avait bien une chose qu'il aimait plus que ça, c'était laisser à Junko l'illusion qu'elle pouvait avoir le dernier mot avec lui. Il la fixait donc avec un air serein bien que narquois quand elle avoua le provoquer de son plein gré. Une concession de sa part que le Co-Directeur jugeait non négligeable. Cela signifiait qu'elle recherchait à produire quelque chose chez lui, bien loin de l'indifférence qu'elle se vantait de manifester à son égard... Tout comme de son côté il avait toujours cherché à susciter son intérêt, ce qu'elle savait fort bien, et qu'elle adorait lui faire savoir. « Tu ne m’as jamais prise pour la secrétaire, Lewis, tu tenais juste à marquer ta supériorité de mâle alpha. Tu as simplement préféré te montrer insupportable que d’uriner sur ma porte, ce dont je te sais gré, par ailleurs. » Rictus ironique. L'image était évocatrice et avait le mérite de le faire sourire, cependant elle ne reflétait pas la réalité. Dans les faits, un mâle alpha ne réagissait ainsi qu'en présence d'un mâle bêta, ce pour lui rappeler son statut. Si elle était, comme il le pensait réellement, une femelle alpha, il n'aurait donc pas agi du tout de cette façon. Au contraire, en temps que mâle alpha, il l'aurait séduite. Chose qui, en soi, était ce qu'il s'employait plus ou moins à faire depuis un certain temps maintenant... Même si elle semblait ne pas en être consciente. Ou faire semblant de l'ignorer. Il n'avait donc fait ça que dans le but simple de se démarquer, rien de plus. « Ne prête pas à mes intentions plus de signification qu'elles n'en ont. » Se contenta-t-il de répondre, presque avec mépris, retenant un rictus un peu dédaigneux. Il n'aimait pas tellement souffrir de la comparaison animale, c'était un peu... Rabaissant. Toutefois, il n'allait pas s'offusquer pour si peu, c'est pourquoi il se détourna simplement pour regarder l'horizon. Sans plus se soucier d'elle, il sortit de sa poche son briquet tempête ainsi qu'une cigarette, qu'il alluma avant de la toiser avec une certaine insolence retrouvée à la mention de ses "amants potentiels". « Tu reconnais donc qu’être dans tes bras jetterait le discrédit sur ma personne. Tu me sembles en progrès notable. » Il remarqua surtout qu'elle n'infirmait rien, mais n'en fit pas réellement cas. « C'est un fait : deux directeurs couchant ensemble dénote d'un certain manque de professionnalisme. Mais je ne t'apprends rien... Sinon, tu ne déploierais pas telle véhémence pour écraser toute marque d'attention de la part de tes collaborateurs. » A moins qu'il se trompe et qu'elle l'avait simplement pris en grippe... Mais il en doutait. Certes, elle n'appréciait pas sa vision de la femme et ses manières de séducteur plus que directes, mais elle n'était qu'une femme. Et elles lui résistaient rarement... Tout du moins, jamais indéfiniment.

D'ailleurs, en parlant de collaborateurs... Junko sembla rejoindre plus ou moins la même longueur d'ondes, bien qu'elle revenait à un registre moins lourds en sous-entendus. Fort bien, il savait jouer sur tous les tableaux. « Je n’ai pas autant d’admirateurs que tu m’en prêtes, je le crains. Attendons quelques minutes. Si Adonis et Grayson se joignent à nous, il pourrait toujours s’agir d’une réunion surprise inventée par notre brillant Coordinateur. Et si ce n’est pas le cas, je dois avouer ne pas avoir la moindre idée de l’identité du plaisantin. » Au mot "brillant", Samaël avait souri plus que de raison, mais il se garda bien de faire tout commentaire. Il appréciait autant l'idée de débattre sur le cas de Grayson Morgan que celle de se faire épiler les poils du nez, c'était dire. Voyant cependant bien l'ennui manifeste de sa collègue, il fronça les sourcils. Si il suivait son raisonnement, ils allaient juste attendre quelques minutes... Et en rester là ? Il n'en était pas question. Sam ne quittait jamais un combat sans se battre. Après tout, il était Prof de Duels : tourner le dos à l'ennemi ne lui ressemblait pas. Il zappa donc complètement son idée de "réunion administrative secrète" pour s'offusquer en écartant les bras : « Diantre, je te pensais meilleure détective que cela ! » Son regard se fit plus acéré alors qu'il prenait un ton plus doux. « Plus joueuse, aussi. » Il eut une moue railleuse, espérant que sa dernière tirade terminerait de la convaincre. « Tu veux abandonner si facilement et retourner te coucher ? Soit. Vas-y, je ne te retiens pas... » Argua tranquillement Sam en tirant une longue bouffée sur sa clope, dont la fumée s'élevait en courbes légères dans la nuit. Il avait ajouté les derniers mots avec un air un peu déçu, volontairement. Il espérait bien qu'elle allait reprendre du poil de la bête, à présent... Pour une fois qu'il leur arrivait un truc marrant ! C'était pas comme si on les avait forcé à écouter une conférence sur les runes, non plus... Et, pour achever de lui donner l'envie de jouer les Sherlock Holmes d'un soir avec lui, il reprit d'un ton moins cinglant : « Et puis, bon... Admettons que tu sois une sainte, blablabla, et ne sois donc pas visée... » Concéda le Professeur de Duel, bien qu'avec une moue sceptique. « Dans ce cas, ça signifie que quelqu'un t'utilise pour m'atteindre moi. A ta place, je serais flattée. Ça veut dire qu'on pense que je te tiens en haute estime. » Ou tout simplement qu'on voulait faire circuler une rumeur sur eux... Comme elle était la seule femme dans le rang des Directeurs et qu'il était un homme à femme notoire, il n'était pas bien difficile de faire le calcul. Mais bon. C'était donc un plaisantin plutôt optimiste, parce que Sam n'allait certainement pas tomber dans un piège aussi grossier... Eeeeet oui, malheureusement pour ses détracteurs, il lui arrivait de penser avec l'organe situé au dessus de la ceinture.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptySam 15 Fév - 23:04

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Ne prête pas à mes intentions plus de signification qu'elles n'en ont. Un léger sourire amusé retroussa les lèvres de Junko. Sans regarder son collègue, elle se doutait qu’elle avait touché en plein dans le mille et s’en félicitait. Malheureusement pour lui, chaque geste, chaque parole donnait lieu à tout un processus d’analyse de la part de la codirectrice. Il était donc fort dommage qu’il souhaite soustraire la signification de ses intentions à son esprit. Se trompait-elle à son sujet ? Elle n’en était pas certaine. Sans doute le stigmatisait-elle légèrement, mais elle n‘était pas dupe sur celui qu’il était, sur ce à quoi il aspirait et sur ce qu’il attendait. D’elle ? Sans le moindre doute qu’elle enlève ses vêtements tout en continuant cette joute verbale. Quoiqu’elle n’ait pas encore statué sur sa préférence sur la question des vêtements, à savoir s’il ne préférerait pas les lui arracher lui-même. Cela était cependant accessoire pour la démonstration actuelle. C'est un fait : deux directeurs couchant ensemble dénote d'un certain manque de professionnalisme. Mais je ne t'apprends rien... Sinon, tu ne déploierais pas telle véhémence pour écraser toute marque d'attention de la part de tes collaborateurs. Tu te penses tellement irrésistible que c’en est presque affligeant. Même si nous nous étions croisés par le passé, il n’y aurait jamais rien eu, même une nuit entre nous, autant que tu en sois conscient. C’était sans doute la première fois qu’elle l’exprimait de cette manière, peut-être parce que cela faisait un an que cette discussion sous-jacente perdurait ou peut-être simplement la frustration que provoquait la fumée de la cigarette de Samaël. Ayant oublié son propre paquet dans son bureau, en sentir les effluves était proche de la torture. Cela n’enlevait rien à la véracité de ses propos : l’attitude de cet homme ne l’aurait en aucun cas amené entre ses draps. C’était un autre débat, cependant, qu’il n’était pas vital de mener immédiatement.

Ses doigts froissaient doucement sa robe, conséquence du manque de nicotine qui se faisait lentement plus intense. Il lui restait l’option d’en demander une à Lewis, bien évidemment, mais il n’était pas question qu’il monnaye ce service rendu. Elle prouverait donc une fois de plus qu’elle était capable du plus parfait des self-controls. Impeccablement droite, elle se surprit pourtant à souhaiter que leurs collègues arrivent rapidement pour que cette mascarade prenne fin. Il fallait croire que cela n’était pas près de se produire étant donné qu’elle se trouvait désespérément seule avec le professeur de Duels, qui semblait de son côté trouver la situation particulièrement confortable. Diantre, je te pensais meilleure détective que cela ! Plus joueuse, aussi. Le jeu fait partie des vices qu’il convient d’oublier lorsque l’on accède au poste de directrice. Il était pourtant vrai que les paris étaient un de ses péchés mignons avant, comme toutes les tactiques, les bluffs. Le poker, qu’elle avait du abandonner et qu’on cherchait désespérément à lui faire reprendre (coucou Bart !) était une chose qui lui avait coûté de laisser et ne manquait pas de points communs avec la situation actuelle.Et puis, bon... Admettons que tu sois une sainte, blablabla, et ne sois donc pas visée... Touché. Junko finit par lever les yeux au ciel et se lever pour lui faire face, intégrant la suite de son raisonnement. Concéda le Professeur de Duel, bien qu'avec une moue sceptique. Je doute que le plaisantin soit allé aussi loin dans son raisonnement. Ce sont mes courbes qu’il doit penser que tu tiens en haute estime, s’il a pensé que nous mettre en présence aurait pu donner lieu à ragots …

Ceci étant, il avait marqué quelques points, même si jamais elle ne l’exprimerait ainsi. Croisant les bras, autant pour empêcher ses doigts de s’agiter que pour se préserver de la brise fraîche qui soufflait sur la terrasse, elle sonda encore une fois les ténèbres. Personne ne se dissimulait ici. Mais peut-être que tout l’intérêt se trouvait là, justement. Les rouages de son esprit se mirent en route rapidement, inspectant soigneusement chaque piste, remontant aux associations de l’école. Ce n’était qu’une hypothèse, mais l’un des clubs pouvait être à l’origine de ce pari risqué. Peut-être n’as tu pas tout à fait tort, finit-elle par admettre sans l’ombre d’une contrariété. Peut-être devrais-je être flattée de l’estime que tu me portes et sur laquelle on a misé pour te retenir en ces lieux, et moi, par la même occasion. Mais le but n’est sans doute pas de faire naître une quelconque rumeur. Si tel avait été le cas, nous n’aurions pas été seuls. Tout en exposant son point de vue, elle fit le tour du lieu à pas lents, confirmant cette hypothèse. Parvenue de nouveau à son point de départ, elle plongea son regard dans celui de Samaël : Je dirais donc que l’on nous a piégés sur cette terrasse, en comptant sur ta réputation d’homme aimant les femmes et mon charme froid pour nous garder ici un certain temps … pour nous distraire. L’explication tenait la route et elle la soumettait à son jugement. Et oui, elle venait d’entrer dans son jeu. Mais cela n’avait rien de gravissime, si elle connaissait les tenants et les aboutissants de l’affaire. N'est-ce pas ?
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyDim 23 Mar - 0:52

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Samaël était déterminé et persévérant. Il pouvait parfois être assez obtus et se comporter en parfait gamin refusant d'avoir tort... Mais de là à avoir des œillères et se tromper sur toute la ligne ? Certainement pas. L'instinct de Samaël ne l'avait jamais complètement envoyé sur une fausse piste. Si il n'était certes pas un génie, il était débrouillard, doté d'un certain esprit d'analyse, et on pouvait même ajouter sans crainte qu'il était talentueux pour comprendre et débloquer les situations... Rebondir et trouver des solutions, c'était même son point fort. Elles n'étaient pas toujours parfaites mais il avait le mérite d'avoir de la ressource et c'est ce qui avait toujours fait de lui un bon Auror, et un encore meilleur Chasseur de primes. En temps que Directeur, c'était également un atout certain qui le sortait régulièrement de situation inconfortable car s'il n'était pas un intellectuel ni un érudit, il pouvait se vanter d'être un homme efficace et compétent. On n'irait pas, toutefois, jusqu'à dire que Samaël était intelligent mais ingénieux faisait généralement consensus et comme on n'était pas là non plus pour mesurer son QI - fort honorable, en passant - ça lui convenait très bien comme ça. C'est pourquoi, d'ailleurs, il n'appréciait pas d'être pris pour un imbécile dans la situation actuelle... Que ce soit par le petit malin qui l'avait attiré ici ou par Junko qui jouait avec ses nerfs. « Tu te penses tellement irrésistible que c’en est presque affligeant. Même si nous nous étions croisés par le passé, il n’y aurait jamais rien eu, même une nuit entre nous, autant que tu en sois conscient. » Samaël accusa tranquillement la remarque. Pourtant, quelque chose le chagrinait dans le ton de la Directrice et une pointe de déception trahit son regard qui se voulait sûr de lui. Tout en prenant son temps, il tira un peu plus sur sa cigarette, méditant un instant ses futures paroles qu'il déversa d'un ton de miel tout en avançant d'un pas vers elle : « Qu'est ce qui te fait croire que dans le passé tu aurais été mon type de femme ? Ce qui est affligeant, c'est de me reprocher mon arrogance et de te penser pourtant trop bien pour moi. Et pour ta gouverne, je ne suis pas désespéré au point de courir après des allumeuses indécises pendant un an. » Un sourire fin vint agrémenter le reste de sa phrase, qui fut posée avec soin pour conclure cet ô combien affligeant constat : « Autant que tu en sois consciente. » Car oui, cela aurait fait bien longtemps qu'il aurait lâché l'affaire si Madame Thomas n'avait pas joué le jeu de la séduction. Un jeu auquel il jouait depuis longtemps et dont il savait reconnaître les signes. Elle pouvait bien nier tout ce qu'elle voulait avec véhémence, Samaël n'en croyait pas un mot car c'était facile de sortir des grandes certitudes d'un ton prétendument implacable mais il n'était pas non plus le dernier des idiots... Ou alors la femme qui se tenait en face de lui était tout bonnement une étrangère, et ne l'intéressait définitivement plus.

Tout comme il s'était désintéressé de son attitude et n'avait nullement remarqué l'état de tension qui semblait s'être emparé d'elle. Il était retourné sur le réel sujet qui les intéressait, à savoir la raison de leur présence forcée ici ce soir. Faisant fi de ses remarques qui avaient ponctué ses interventions sans y apporter la moindre avancée, il finit sa cigarette et manqua l'envoyer bouler pour retourner dans ses quartiers, bien décidé à trouver le fin mot de l'histoire tout seul... Cependant, elle finit par enfin prononcer quelques paroles sensées, ce dont il la félicita mentalement tout en l'écoutant attentivement : « Peut-être n’as tu pas tout à fait tort. Peut-être devrais-je être flattée de l’estime que tu me portes et sur laquelle on a misé pour te retenir en ces lieux, et moi, par la même occasion. Mais le but n’est sans doute pas de faire naître une quelconque rumeur. Si tel avait été le cas, nous n’aurions pas été seuls. » Jusque là, il n'était pas franchement transcendé... « Tu penses réellement qu'une présence physique est nécessaire pour nuire à quelqu'un ? On sait tous l'impact qu'une simple rumeur peut avoir, même si elle ne part de rien de vrai... » Jugea-t-il bon de préciser, mais Junko n'avait pas fini et Samaël ne développa pas plus son argumentation, la laissant poursuivre son idée. « Je dirais donc que l’on nous a piégés sur cette terrasse, en comptant sur ta réputation d’homme aimant les femmes et mon charme froid pour nous garder ici un certain temps … pour nous distraire. » Samaël resta silencieux un moment, éloquence dont il était rare de le voir faire montre. Ce n'était pas exprimé en mot mais il lui reconnaissait ici un sacré point... Se retrouver ici avec Junko en pleine nuit était bel et bien une distraction, preuve en était qu'il n'avait pas déguerpi en la voyant... Et il n'était pas assez hypocrite pour nier telle évidence. Aussitôt, il regarda sa montre. Déjà vingt minutes qu'ils se toisaient et se tournaient autour tels deux chiens se reniflant le cul, prêts à mordre si l'autre approchait trop près... « Vingt minutes. Ce serait plus de temps qu'il n'en faut pour... » Bon d'accord, tout dépendait du contexte mais il avait vu dans un film que des braqueurs pouvaient dévaliser une banque en moins de dix minutes, alors... « Pour quoi, d'ailleurs ? » Demanda-t-il plus pour lui-même qu'autre chose. Qu'est-ce que quelqu'un aurait pu faire qui consistait à les tenir tous deux éloignés... De leur chambre ? C'était quand même un plan un peu élaboré pour leur voler leurs couettes et leurs oreillers. Okay, y'avait pas que ça dans sa chambre, y'avait aussi des bouquins - oui Samaël sait lire, ça vous en bouche un coin (coin) hein ? - et tout un tas d'objets plus ou moins utiles... Mais globalement tout ce qui était susceptible d'avoir une valeur ou de l'importance était protégé. Donc cambrioler sa chambre lui semblait vraaaaaiment une hypothèse de merde. Qu'on se le dise, ç'aurait vraiment été une idée bien pourrie. « Commençons peut être par une question plus facile à répondre : pourquoi nous emmener ici en particulier ? » Samaël observa de nouveau son environnement, mais avec une attention nouvelle. « Qu'est-ce que tu sais sur cette terrasse, à part qu'elle a un surnom à la noix que notre "plaisantin" ne semble pas ignorer avec ses rimes ridicules ? » Sans mentionner le fait qu'il les avait aussi maudits pour la soirée en les obligeant à coopérer mais une telle remarque aurait été peu judicieuse c'est pourquoi Samaël la garda pour lui, se contentant de faire une moue évocatrice... Oui, il ne proposait aucun début de réponse mais se poser les bonnes questions étaient indispensables afin d'y parvenir. Ne restait plus qu'à espérer que l'esprit éclairé de Junko les oriente dans la bonne direction.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptySam 19 Avr - 11:04

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La valse ou plutôt, le tango endiablé que dansaient Samaël et Junko venait de reprendre de plus belle. Il aurait été stupide de la part de la directrice de prétendre réellement que cet homme n’avait aucun attrait. Et pourtant, elle se permettait de le toiser et de l’envoyer sur les roses dès qu’elle le pouvait : son arrogance et sa misogynie lui étaient tout bonnement insupportables. Ils étaient partis du plus mauvais pied qui soit, par sa faute à lui, que ce soit noté au procès-verbal, et rien ne semblait pouvoir améliorer la situation. Elle ne faisait aucun effort dans ce sens, il fallait bien l’admettre, mais ne le souhaitait aucunement. Il n’était pas question de le laisser penser … quoi que ce soit, en réalité. Pour être tout à fait honnête, il aurait sans doute suffi d’une joute verbale un peu trop haute, une fois, dans d’autres circonstances, dans une autre vie, pour qu’ils terminent dans un lit ou plus probablement contre un mur ou tout autre endroit à leur disposition. Cependant, comme il l’avait lui-même si bien exprimé, ils étaient tous deux directeurs, sans compter cette aversion qu’elle entretenait à son égard. Voulue pour s’empêcher le moindre écart ? C’était une discussion qu’elle n’aurait aucunement avec elle-même. Elle se contenta donc de rester stoïque alors qu’il s’avançait vers elle pour lui répondre : Qu'est ce qui te fait croire que dans le passé tu aurais été mon type de femme ? Ce qui est affligeant, c'est de me reprocher mon arrogance et de te penser pourtant trop bien pour moi. Et pour ta gouverne, je ne suis pas désespéré au point de courir après des allumeuses indécises pendant un an. Autant que tu en sois consciente. La pique fut blessante, même si ce n’était pas du tout dans le sens dans lequel il l’espérait. Lui pouvait continuer ses parties de jambes en l’air comme il le désirait tandis qu’elle avait fait voeu de chasteté pour éviter d’entacher sa réputation. Avait-elle déjà exprimé à quel point la société était hypocrite ? Au moins, les choses sont claires, conclut-elle, n’ayant rien de mieux à l’esprit pour relancer le débat et refusant de reconnaître qu’il avait fait mouche. Il s’en glorifierait bien assez seul sans qu’elle n’en rajoute. Ce qui ne la ferait pas tomber dans ses bras le soir-même, cependant.

Ils avaient d’autres sujets de préoccupation un peu plus urgents. Certaine de ce qu’elle avançait, Junko attendait simplement que le sieur Lewis en convienne pour qu’ils avancent, ce qu’il commença évidemment par ne pas faire, lui parlant de la portée des rumeurs. Elle se contenta de poursuivre, non sans marquer son approbation d’un simple battement de cils. Elle était extrêmement bien placée pour savoir que les rumeurs étaient des ennemis implacables et insaisissables, ceux qui la clouaient dans son rôle de Reine des Glaces depuis qu’elle avait pris ses fonctions à Poudlard. Peut-être n’aurait-elle rien du changer à son attitude. Dumbledore l’avait choisie en connaissance de cause … dans quelques années, peut-être. Ou pas. Ce n’était de toutes les manières pas le moment de statuer sur les tenants et les aboutissants de son attitude au sein de l’école. Il semblait qu’elle avait fait mouche, s’enquérant du temps depuis lequel ils se trouvaient en ces lieux. Vingt minutes. Ce serait plus de temps qu'il n'en faut pour... Pour quoi, d'ailleurs ? C’était une excellente question, ce qu’elle n’allait pas exprimer, n’étant même pas certaine qu’elle lui soit destinée. Là était le noeud du problème, en réalité. Pourquoi les avait-on voulu là et non … où se seraient-ils trouvés ? Dans leurs chambres respectives ou dans leurs bureaux, dans leurs salles de cours ? Que pouvait-on faire dans de pareils lieux ? Il était tôt pour tenter de dérober des sujets d’examens. A moins que l’on n’ait désiré s’assurer du fait qu’ils ne risquaient pas de se trouver dans les couloirs à un moment ou à un autre de la nuit, ce qui était tordu, mais hautement probable. Les étudiants avaient-ils quelque chose à déplacer, qui nécessiterait la plus grande discrétion ?

Perdue dans ses réflexions, elle manqua de passer à côté de la question de Samaël : Commençons peut être par une question plus facile à répondre : pourquoi nous emmener ici en particulier ? Elle ne comprenait pas la priorité qu’il y avait à répondre à cette question, son premier instinct étant justement de vider les lieux pour partir vers le coeur du château et voir ensemble ce qu’il s’y passait, mais il ne semblait pas de cet avis. Qu'est-ce que tu sais sur cette terrasse, à part qu'elle a un surnom à la noix que notre "plaisantin" ne semble pas ignorer avec ses rimes ridicules ? Fronçant doucement les sourcils, Junko tenta de rassembler ses souvenirs. N’ayant pas étudié entre ces murs, elle restait encore ignorante de quelques-unes des traditions de Poudlard. Il me semble qu’il s’agit des anciens appartements ou de l’ancien bureau d’un professeur d’astronomie. L’endroit en lui-même n’a rien d’exceptionnel, magiquement parlant, à ma connaissance. Mais peut-être as-tu plus d’informations que moi à ce sujet ? Après tout, elle n’était encore qu’une étrangère entre ces murs, même si elle apprenait plutôt rapidement. Je n’y vois personnellement que le prolongement de cette farce « romantique » montrée par notre mystérieux inconnu, il m’a semblé comprendre qu’il s’agissait d’un endroit prisé par les étudiants pour des rendez-vous galants. Ce n’était pas brillant, elle-même devait bien le reconnaître. Reprenant sa marche, elle effleura la végétation du regard avant de se stopper. Cela étant, je ne suis guère experte en botanique. Se pourrait-il qu’une de ces plantes aient le pouvoir de nous retenir ici, ou ait un effet particulier sur nous ? Allez savoir. Il ne lui semblait pour l’instant pas que son métabolisme ou ses pensées aient été affectées par quoi que ce soit, mais elle ne préférait jurer de rien.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyMar 20 Mai - 14:09

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La tension entre les deux protagonistes était palpable. Ce n'était pas franchement nouveau mais l'atmosphère avait rarement été aussi lourde, comme si l'air s'était raréfié sur la terrasse depuis quelques instants et qu'un brouillard épais, à couper au couteau, les avait enveloppé. Il n'était cependant que métaphorique, puisque le temps était clair, si bien que l'on pouvait distinctement voir le firmament étinceler au dessus de leurs têtes, la lune déployant assez ses rayons pour éclairer leurs visages. La nuit ne les aidait guère à masquer leurs émotions et le profond dédain qu'ils s'inspiraient mutuellement, ce qui n'aidait en rien leur dialogue à rester courtois. Leurs langues sifflaient et les répliques fusaient, faisant mouche à chaque fois. D'ordinaire, Samaël raffolait de ce genre de duel, même s'il ne comportait aucun usage de baguette. Actuellement, il devait avouer éprouver une certaine réserve, quelque peu déçu de la danse, menée par une Mrs Thomas clairement peu encline à jouer le jeu. C'était simple, ils n'étaient qu'à quelques pas l'un de l'autre et pourtant, c'était comme si un gouffre les séparait, et Samaël se refusait résolument à le franchir. Il n'était pas avare de prise de risque, pourtant, mais l'attitude de la jeune femme ne l'encourageait guère et il préférait garder ses distances...
Pour le moment.

Ils firent cependant quelques avancées bienvenues lorsque la jeune femme consentit enfin à cesser de le prendre de haut bien inutilement pour hasarder quelques remarques, elles fort utiles. L'attention de Samaël se focalisa de nouveau sur le sujet. Il souleva plusieurs questions, réfléchissant activement, se rapprochant sans y prendre gare de la jeune femme, qui l'apostropha après lui avoir fait part de son analyse sur le lieu : « Mais peut-être as-tu plus d’informations que moi à ce sujet ? » « Les anecdotes de ce genre n'ont jamais franchement excité mon intérêt. » Admit-il, bien plus intéressé qu'il était par les bruits de couloir courant sur les vivants que sur les vieilles pierres, après quoi elle reprit : « Je n’y vois personnellement que le prolongement de cette farce « romantique » montrée par notre mystérieux inconnu, il m’a semblé comprendre qu’il s’agissait d’un endroit prisé par les étudiants pour des rendez-vous galants. Cela étant, je ne suis guère experte en botanique. Se pourrait-il qu’une de ces plantes aient le pouvoir de nous retenir ici, ou ait un effet particulier sur nous ? » Un sourire de guingois défigura un instant le visage placide de l'ex-Auror. « Ne te cherche pas des excuses. Si quelque chose te fait de l'effet ici ce n'est certainement pas ces plantes... » Il reprenait une attitude plus décontractée, à présent qu'elle avait cessé de le faire tourner en bourrique. Cependant, il ne comptait pas insister plus avant. Elle avait rendu très clair l'affliction que son intérêt lui inspirait. Le masque était tombé. Pas d'inquiétude, Samaël s'en remettrait bien vite. Pour tout vous dire, il s'en était même déjà remis. Il n'était pas homme à poursuivre des chimères, hormis pour les empêcher de nuire... Et la chasse s'était terminée ce soir même, avec le cadavre d'une histoire avortée. Conciliant, il se tourna tout de même vers la végétation qui les entourait pour l'observer à son tour. Il avait quelques connaissances en plantes médicinales, mais la botanique n'avait jamais fait partie de ses spécialités. Il s'était en effet tourné vers la Métamorphose Avancée pour compléter sa formation, et seules ses connaissances en Potions pourraient leurs fournir d'éventuelles informations. Elles lui semblaient, à vue d'oeil, toutes de banales fleurs, et il n'avait pas franchement la main verte. Il fut arraché à son observation minutieuse par un son inhabituel de l'autre côté de la porte.

Soudain sur le qui-vive, il se tourna prestement vers elle pour poser une main sur son bras. « T'as entendu ? » Baguette au poing, il se plaça entre elle et la porte, son bras venant entourer sa hanche, vieux réflexe de protection pour lequel elle allait sûrement l'enguirlander avec sa fierté de grande prêtresse des sortilèges. Il n'en fit aucun cas, concentré sur la poignée qui remua plusieurs fois. Un grand bruit retentit alors, comme une explosion, et il sentit ses phalanges blanchir contre le bois. La porte s'ouvrit à la volée... Sur une silhouette imposante, enveloppée de fumée. Ses traits familiers le firent cependant se détendre aussitôt. Il offrit même un sourire éclatant à l'apparition, qui se révélait être Marla Henessy, Auror en faction au château que l'on surnommait la Cerbère des couloirs non sans raison. Ils avaient effectué une partie de leur formation ensemble, agrémentée de quelques "bonus", et il était aujourd'hui son supérieur hiérarchique. Il retira sa prise de Junko pour caler ses pouces dans sa ceinture avant de lancer, goguenard : « Tu as bien failli nous effrayer, ma bonne amie. » Elle eut un rictus malicieux. « J'ai surtout bien failli vous cruxifier sur place. J'ai entendu deux voix étouffées de l'autre côté de la porte et vous ai pris pour deux étudiants venus conter fleurette, la porte étant vraisemblablement fermée magiquement... Quel dommage, une si belle entrée gâchée. Pendre quelques âmes en faute par les pieds au dessus de cette rambarde n'aurait pas été de refus. Cela aurait trompé mon ennui par une nuit si calme. » Son expression amusée détrompait la véracité de ses propos. Pourtant, Samaël ne doutait pas un seul instant qu'elle l'aurait fait. « Une autre fois, hélas. » Répliqua-t-il sur le même ton, avant de s'enquérir : « Dis moi, ma chère, tu n'as donc rien vu d'inhabituel ce soir ? Il semblerait que nous soyons victimes d'un petit piège ingrat, et la moindre information de ta part pourrait nous aider à résoudre ce mystère. » Son regard perçant passait d'un Directeur à l'autre, et son expression témoignait qu'elle avait quelque idée derrière la tête, qu'il se garda bien de commenter. Elle ne fit aucune observation à ce propos non plus, se contentant simplement de répondre à la question directe : « Simplement un Serdaigle de Première année qui s'est trompé de dortoir, et ne fera pas la même erreur deux fois. Sinon, pas âme qui vive. C'en est presque louche. Mais allons faire une ronde ensemble, une vérification s'impose. » Samaël hocha la tête et s'approcha de l'entrée, avant de s'effacer pour murmurer avec un regard équivoque envers Junko : « Honneur aux dames... » Marla leva les yeux au ciel et leur passa devant à tous les deux sans gêne aucune, visiblement excédée par ce genre de manières. Elle resta cependant plantée devant la porte, main sur la poignée. Après une série de brèves incantations, elle se tourna vers les deux compères pour prononcer d'un ton simple, bien qu'agacé : « L'ouverture a été scellée de l'extérieur. En clair, nous sommes enfermés. » Samaël ravala son sourire. Après un léger moment de latence, il ne fit pas l'affront à Marla de vérifier ses dires et se tourna vers les deux jeunes femmes pour proposer : « Quelqu'un veut une cigarette ? Visiblement, nous allons encore rester là un moment... A moins que quelqu'un ait une idée brillante. » Et il n'en avait aucune, à part tenter de faire exploser la porte, ce qui n'était pas franchement "brillant", on était d'accord. Et puis, il s'en serait voulu d'accentuer l'état de plus en plus précaire du château tombant déjà en ruines... N'aurait plus manqué qu'il leur tomba sur la tête, et la situation était déjà assez pénible comme ça.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyMer 11 Juin - 20:17

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L’esprit tranchant de Junko abattait chacune des possibilités qui s’offrait à elle les unes après les autres. Et la théorie sur les plantes était encore une des plus probables. Elle n’appréciait pas du tout l’idée de se faire droguer par des étudiants, aussi préférait-elle régler cette question en vitesse, ce qui équivalait, dans son esprit, à brûler toutes celles se trouvant sur la terrasse si le besoin s’en faisait ressentir. Il n’était pas question qu’un quelconque dérapage ait lieu en cet endroit, cette nuit-là. Ne te cherche pas des excuses. Si quelque chose te fait de l'effet ici ce n'est certainement pas ces plantes... As-tu réellement besoin d’être rassuré sur ton pouvoir de séduction à ce point ? Les prunelles d’acier de la codirectrice glissèrent jusqu’à Samaël Lewis. Elle manqua de soupirer avant de se détourner de lui de nouveau pour observer les plantes : Je n’ai jamais prétendu que tu étais désagréable à regarder, je pense que nous sommes tous deux au-dessus de ce genre de bassesses. Il n’était pas question qu’elle passe pour quelqu’un de mesquin, qu’on se le dise. Elle resta donc parfaitement calme, continuant de chercher ce qui aurait pu revêtir un intérêt quelconque dans leur quête de la clef du mystère quand un léger son titilla son oreille. Elle aurait pu se demander si elle ne l’avait pas rêvé si Samaël n’avait pas immédiatement réagi. Elle baissa les yeux sur la main qu’il venait de poser sur son bras (Junko n’avait jamais été une grande adepte des contacts non désirés) mais fut bientôt distraite de cette vision par son attitude protectrice. Se retenant de faire un commentaire quelconque, elle sortit également sa baguette mais ne put par contre encaisser le bras qu’il passa autour de sa taille, murmurant entre ses dents : Veux-tu arrêter ? Cela frise le ridicule. En d’autres circonstances, peut-être aurait-elle apprécié cette étreinte (le régime sec n’était définitivement pas au goût de miss Thomas) mais en cet instant, elle ressemblait plutôt à une contrainte qu’autre chose. Tendue, elle focalisait cependant son attention sur la porte …

… qui s’ouvrit à la volée, révélant une silhouette qu’elle identifia sans mal. Se détendant, elle le fit d’autant plus que Samaël finit par la lâcher. Elle fit un pas sur le côté, rangeant sa baguette et considérant la nouvelle arrivée. Tu as bien failli nous effrayer, ma bonne amie. J'ai surtout bien failli vous cruxifier sur place. J'ai entendu deux voix étouffées de l'autre côté de la porte et vous ai pris pour deux étudiants venus conter fleurette, la porte étant vraisemblablement fermée magiquement... Quel dommage, une si belle entrée gâchée. Pendre quelques âmes en faute par les pieds au dessus de cette rambarde n'aurait pas été de refus. Cela aurait trompé mon ennui par une nuit si calme. Vous nous en voyez réellement désolés, souligna la directrice, sans l’ombre d’un sourire. Ce n’était pas qu’elle soit contre les traits d’esprit, elle n’en était seulement pas à ce niveau de complicité avec l’Auror, contrairement à Lewis. Qui l’avait d’ailleurs déjà mise dans son lit dans le moindre doute. Amère ? Absolument pas, simplement perspicace, elle l’avait noté au moment où leurs regards s’étaient croisés. Il en fallait pour tous les goûts, après tout. Il la devança alors qu’elle souhaitait recentrer le débat sur leur problème actuel : Dis moi, ma chère, tu n'as donc rien vu d'inhabituel ce soir ? Il semblerait que nous soyons victimes d'un petit piège ingrat, et la moindre information de ta part pourrait nous aider à résoudre ce mystère. Simplement un Serdaigle de Première année qui s'est trompé de dortoir, et ne fera pas la même erreur deux fois. Sinon, pas âme qui vive. C'en est presque louche. Mais allons faire une ronde ensemble, une vérification s'impose. La réponse ne leur serait définitivement pas servie sur un plateau, il leur faudrait enquêter. L’addition d’un nouveau membre à leur groupe improvisé ne lui posait pas le moindre souci, le problème serait sans doute réglé beaucoup plus rapidement et elle pourrait enfin aller se reposer avant la journée qui l’attendait.Honneur aux dames... Soutenant le regard de Samaël, elle ne bougea que lorsque Marla fut elle-même passée, se retenant de faire des commentaires devant elle. Elle manqua cependant de la percuter alors qu’elle était bloquée sur la poignée. Quelque chose ne va pas ? N’obtenant pas de réponse, elle suivit avec attention la succession de sorts qu’elle utilisa. L'ouverture a été scellée de l'extérieur. En clair, nous sommes enfermés.

Elle en était malheureusement venue à la même conclusion. Elle n’avait aucun autre sort en réserve. S’écartant du battant, elle allait proposer une solution alternative quand Samaël intervint de nouveau : Quelqu'un veut une cigarette ? Visiblement, nous allons encore rester là un moment... A moins que quelqu'un ait une idée brillante. Il baissait les bras ? Il n’était pas question qu’elle végète ici en leur compagnie, surtout si les étudiants ou l’étudiant responsable se trouvait derrière la porte quelques secondes auparavant. Si vous me le permettez, je pense que nous allons trouver un autre moyen de partir. Toute agréable que soit cette soirée, il me semble urgent d’y mettre un terme pour en poursuivre les instigateurs. Pivotant sur ses talons, elle se tourna vers le vide. Ce n’était pas compliqué. Elle visualisa l’armoire à balais dans le Stade de Quidditch. Il y en avait plus de trois mais si elle se concentrait suffisamment, peut-être parviendrait-elle à en faire venir l’exact nombre. Accio Balais. Elle n’était pas particulièrement friande de vol mais les circonstances l’exigeaient. Il n’y avait plus qu’à attendre que les trois engins parcourent la distance séparant le Stade de cette tour. Satisfaite, elle fit de nouveau face aux deux autres protagonistes de cette farce nocturne : Mais en les attendant, je prendrai volontiers une cigarette, je te remercie Samaël.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko [TERMINE] For future reference, when I say I agree with you, it means I'm not listening } ft. Junko EmptyLun 14 Juil - 22:23

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L'arrivée de Marla avait considérablement détendu l'atmosphère... Tout du moins en ce qui concernait Sam. Après un bref coup d'oeil pour vérifier, Samaël étouffa un soupir pour arborer un rictus. Junko avait toujours l'air aussi engageante et joviale qu'une porte de prison. Ce n'était pas vraiment pour le surprendre, cependant, le contraste entre les deux femmes était, quant à lui, saisissant. La première chose qui l'avait frappé était les manières brutes de Henessy. Comparées à celles on ne peut plus guindées de Miss Thomas, il y avait de quoi sourire. Cela transparaissait notamment dans le manque de complicité évident entre les deux professeurs, contrairement à celui indéniable entre les deux Aurors, mais ce n'était pas le seul facteur. Junko était, elle, tout en retenue tandis que ce que l'on remarquait en premier chez Marla était son franc-parler. En bref, elles ne partageaient qu'une espèce de prestance commune, venant certainement du fait qu'elles exerçaient toutes deux des postes plus masculins - pas tapeeer - et qu'elles avaient dû très tôt faire leurs preuves pour réussir à y prétendre... On pouvait ajouter à cela le fait qu'aucune d'entre elles ne plaisantaient avec l'autorité, et ne laissaient passer la moindre faute. Samaël faisait donc plutôt profil bas, ainsi coincé qu'il était entre ces deux pointures, chacune dans leur domaine. Proposer une cigarette lui avait semblé la meilleure façon de dérider tout ce petit monde après qu'ils aient réalisé devoir passer encore un bout de la nuit ensemble, mais la Directrice n'y semblait guère disposée. Au contraire. « Si vous me le permettez, je pense que nous allons trouver un autre moyen de partir. Toute agréable que soit cette soirée, il me semble urgent d’y mettre un terme pour en poursuivre les instigateurs. » Il était on ne peut plus clair qu'elle ne comptait pas passer une minute de plus ici, et Samaël reporta donc son attention sur Marla à qui il jeta un regard équivoque. « Je crois qu'il nous faut nous incliner devant la maîtresse de la situation ! » Un clin d'oeil plus tard, l'Auror détournait le regard pour observer la main experte de Junko en action avant de s'allumer sa cigarette, non sans un sourire au coin des yeux.

Faire venir des balais était une alternative qui ne le dérangeait pas, même s'il avouait trouver l'entreprise un peu dangereuse. Probablement ne s'y serait-il risqué qu'en tout dernier recours... Et puis, il avouait ne pas forcément être pressé de retrouver son lit bien froid. Son regard se perdit un instant sur la chute de reins de Marla, mais il dériva bien vite son regard vers l'horizon, faisant mine de chercher à apercevoir les balais, si bien qu'il faillit ne pas entendre la requête de Junko : « Mais en les attendant, je prendrai volontiers une cigarette, je te remercie Samaël. » « Fort bien, » consentit-il à prononcer tranquillement avec un sourire empreint d'ironie tout en lui tendant son paquet. Il donna un coup de poignet pour en faire sortir une, et attendit qu'elle l'attrape pour le tendre ensuite à Marla qui, après avoir marmonné dans sa barbe, finit par en saisir une à son tour. Après la "démonstration de force" de Junko, Samaël ne se sentait plus d'humeur à faire des traits d'esprits. Ils se contentèrent donc de fumer en silence jusqu'à ce qu'enfin, deux petits points se dessinent dans le ciel, avant de grossir subitement pour que les deux destriers se matérialisent devant eux. Oui, deux, vous avez bien lu, et ils étaient trois... Cela aurait pu être un problème mathématique de taille, mais pas pour Samaël Lewis le magnifique. Rappelez-vous, si Monsieur n'est pas une lumière, il a pourtant de la ressource. Il enfourcha donc le plus proche de sa personne avant de lancer sans détour aucun : « Je te raccompagne, Marla ? » C'était une question totalement rhétorique, et Marla le savait aussi bien que lui puisqu'elle ne discuta pas avant de grimper derrière lui. Après un coup d'oeil vers Junko pour vérifier qu'elle s'en sortait avec le sien, Samaël lança, non sans prendre quelques pincettes : « Bonne nuit, Madame Thomas. Nous terminerons de parler de l'affaire qui nous occupe demain matin. » Puis, après un regard appuyé, il donna l'impulsion nécessaire contre le béton pour décoller, et s'envola vers ses quartiers... Où il ne serait peut être pas si solitaire que cela, finalement.
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