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 la solitude est maitresse de paix, en théorie seulement. [Junko]

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Message(ϟϟ) Sujet: la solitude est maitresse de paix, en théorie seulement. [Junko] la solitude est maitresse de paix, en théorie seulement. [Junko]  EmptyVen 18 Oct - 16:20

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L’effervescence, voilà ce qui insupporte le plus la jolie Imogen quand il s'agit de vivre en communauté. Pas une seule journée ne passait sans qu'elle ne regrette, ne serait-ce qu'une fraction de seconde, le calme et la tranquillité de sa maison. Ces derniers temps, il lui arrivait souvent de fermer les yeux et de s'imaginer à Kharkiv, dans la grande demeure ukrainienne dont ses parents avaient fait l'acquisition une dizaine d'années plus tôt et où elle passait ses vacances d'hivers avec délectation. Des étendues enneigées pour seuls voisins et l'épais silence d'un endroit reculé. Elle n'avait rien contre un peu d'enthousiasme, pas complètement imperméable à une bonne humeur générale ou à une ambiance festive, mais trop c'était trop. Il n'y avait aucun endroit dans ce château miteux où elle pouvait réellement être tranquille à une telle heure. Entre la fin des cours et le couvre feu, rester dans la salle des Serpentard s'avérait aussi pénible qu'une harde de Gryffondor un jour de victoire au Quidditch. Pas qu'elle ait ses petits camarades en horreur, tout ici n'est que problème de nuisance, de bruit et d'agitation. Et, tout juste sortie de deux heures de retenues pour un de ces fameux retards, elle n'était pas franchement d'humeur.
C'était pas faute d'essayer pourtant. Son mutisme pour compagnie, elle s'était installée dans un des canapés moelleux, pas loin du feu. Peignant ses ongles d'un vert émeraude chatoyant, elle avait réussi à faire abstraction des conversations, des bruits, des rires. Tout n'était devenu qu'un bourdonnement moins déplaisant qu'elle ne l'aurait cru au départ. Jusqu'à l'apparition de Léandre. Un camarade de maison qui, depuis qu'il était passé par son lit quelques semaines plus tôt, s'était apparemment convaincu qu'il était désormais acceptable de s’incruster dans l'espace personnel de la jeune blonde sans s'annoncer. Elle n'avait rien contre le jeune homme cela dit. Il était même d'une compagnie plutôt agréable pour un serpentard et lorsqu'il lui demanda l'air taquin comment s'était passé sa retenue, Imogen se retint malgré tout de soupirer. Y avait-il réellement des gens qui se plaisaient à parler retenues ? Y-avait-il ne serait ce que des gens que cela intéressait ? Pour ne pas changer à ses habitudes, elle ne prit pas la peine de lui répondre, ne sachant de toute façon pas ce qu'il attendait d'une question aussi futile. « Je ne comprends quand même pas comment tu fais pour être si régulièrement en retard. Tu le fais exprès, c'est ta façon de contester le système. J'ai toujours su que tu étais une rebelle. », ajouta-t-il pince-sans-rire lorsqu'il ne reçut aucune réponse. A cela, la jeune serpentard lui adressa un léger sourire narquois, soufflant doucement sur ses ongles sans le lâcher du regard. Rebelle n'était pas franchement le mot. Ses retards n'était en aucun cas une façon de défier ses professeurs ou par simple plaisir de se moquer d'une règle. Elle n'était simplement pas du genre à se presser plus que vraiment nécessaire et arrivait toujours, par quelle magie c'est un mystère, à se retrouver à l'autre bout du château lorsqu'elle était censé se rendre en cours. Ses occupations lui demandant beaucoup de mobilité. Il resta encore quelques secondes à l'observer puis haussa finalement les épaules dans un petit rire avant de se plonger dans un bouquin qu'il avait emmené avec lui. C'est ce qu'Imogen aimait avec ce gars là, c'est qu'il avait compris très rapidement qu'elle ne causait pas beaucoup. Il évitait également de faire comme 90% de la population cherchant à lui tenir compagnie c'est à dire, parler pour deux. Il ne respectait peut-être pas son espace, mais il respectait son silence et c'était suffisant pour qu'elle ne soit pas complètement irritée par ses jambes s'étendant pour se poser, sans gêne, sur les siennes. Bon ça la fit sourire, mais elle avait autre chose à faire que de servir de cochon pour sa majesté et se leva sans autre ménagement, attrapant son sac et sortant de la salle Serpentard.

La démarche légère et élégante, elle se fraya un chemin dans les couloirs de la grande école, se dirigeant vers le second étage. Ces derniers temps, elle avait prit l'habitude de se réfugier dans des salles de classe vides pour travailler un peu ou juste avoir un peu la paix. Certes la bibliothèque répondait à son besoin de silence, mais pas à celui de solitude. C'est pourquoi elle aimait particulièrement la salle de Sorts et Enchantements, malgré qu'elle y passait déjà une certaine partie de son temps en journée, il n'y avait jamais personne. Enfin en général. Elle ne se formalisa pas du fait que lorsqu'elle tourna la poignée, la porte ne lui adressa aucune résistance et entra dans l'espace clos avec un soupir, refermant rapidement derrière elle pour en pas être repérée par un quelconque enquiquineur. Comme à son habitude, elle se dirigea vers l'une des extrémités de la pièce. Elle aimait être dans un coin, plus encore que l'un d'entre eux possédait une fenêtre. C'était son endroit de prédilection. Elle déposa délicatement son sac sur une table, s’apprêtant à y déposer également les deux trois bouquins qu'elle avait en main lorsqu'un grattement léger lui fit tourner la tête. Voilà qui était inhabituel, elle n'était pas seule. Derrière le bureau du professeur, le professeur et codirectrice Thomas. C'était l'avantage d'être professeur, vous disposiez de nombreux endroits pour être tranquille sans avoir de compte à rendre à personne. Agaçant, mais Imogen se dévêtit très rapidement de sa déception pour accrocher un léger sourire au coin de ses lèvres alors qu'elle observait la jeune femme silencieusement. Au mieux, le corps directorial, laissait la jeune serpentard tout à fait indifférente. Mais pour une raison ou pour une autre, parmi les trois, elle avait une préférence pour Junko. Si ce n'était pour son calme froid et la force de caractère qu'elle semblait avoir à revendre, c'était également pour ses beaux yeux bleus polaires qui lui rappelaient les lacs d'Ukraine et son joli décolleté. Après quelques secondes à observer la codirectrice, Imogen reprit son sac et se dirigea discrètement vers la sortie, prête à faire tous les couloirs pour se trouver un coin tranquille.  


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: la solitude est maitresse de paix, en théorie seulement. [Junko] la solitude est maitresse de paix, en théorie seulement. [Junko]  EmptyVen 25 Oct - 22:35

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La rentrée avait été désarçonnante pour Junko Thomas. Encore que, pour être tout à fait exact, il faudrait parler des habitudes se remettant en place avec la rentrée. Poser le pied dans son bureau lui avait provoqué un frisson inattendu, comme si elle avait toujours procédé ainsi : réinvestir les lieux après deux mois d’absence. Son premier réflexe aurait du être de refermer la porte immédiatement pour repartir en sens inverse. La routine, voilà bien ce qui avait tué son premier mariage, elle en était aujourd’hui persuadée. Malgré ses sentiments profonds pour Keith, elle n’avait pu supporter les quatre murs de son bar très longtemps et avait donc du reprendre la route pour ne pas étouffer. Toujours était-il que la codirectrice avait été réellement perturbée de se voir reprendre ses marques, et avec une facilité déconcertante en plus. Elle avait accroché le nouvel emploi du temps, avait retrouvé le chemin de sa salle de cours et les jours avaient commencé à défiler. Ils apportaient chacun leur lot de problèmes, de questions et de surprises, fort heureusement ; on ne pouvait cependant qualifier son existence de trépidante. Bien évidemment, elle se persuadait que tout était au mieux. La mission qui lui avait été confiée, elle l’avait accepté non sans hésiter auparavant, mais elle l’avait fait sienne. Cela ne l’empêchait pas, par moment, de s’interroger sur ses réelles motivations. N’eût-ce été par affection pour ce vieux barbu que d’aucuns jugeaient sénile, aurait-elle tenu aussi longtemps en ces lieux ? Elle se contentait de penser qu’au moins, ce n’était pas Salem. Ce territoire était suffisamment nouveau pour ne pas l’avoir encore fait fuir.

Mais il lui arrivait d’étouffer. S’entourer lui permettait bien sûr de se considérer en étude permanente pour son prochain livre, mais lui donnait paradoxalement des frissons glacés par moments. Il lui fallait alors s’isoler, trouver le parfait moment où l’on ne risquait pas d’être dérangé. Sa salle de cours n’était pas l’endroit le plus indiqué, certes, étant donné que ce serait l’un des premiers endroits dans lesquels on chercherait si on désirait la trouver. Cependant, l’heure était creuse et la plupart des étudiants étaient sur le point d’aller déjeuner, ainsi qu’un certain estomac sur pattes bien connu, elle était donc relativement à l’abri. Du moins le croyait-elle. Assise au bureau qu’elle n’avait pas quitté depuis la fin du cours précédent, elle était en train de répondre aux premières lettres de parents inquiets quand la porte s’ouvrit. Imperturbable, elle poursuivit la rédaction de sa correspondance, espérant qu’il ne s’agissait pas là d’un étudiant qui désirait lui poser une petite centaine de questions. Sa plume virevoltait sur le parchemin sans marquer la moindre pause, les grattements étant le seul son audible dans la salle, les pas de l’intrus mis à part. Ils finirent par se stopper et repartir dans l’autre sens, les bruits décroissant lentement. Ce fut à ce moment précis seulement que la codirectrice consentit à s’enquérir de l’identité de la personne.

Ses yeux rencontrèrent le profil de la jeune fille qu’elle ne mit pas longtemps à identifier. Ne vous y trompez pas : qui que vous soyez, la directrice savait très exactement qui vous étiez. Elle ne connaissait certes pas votre dossier scolaire par cœur, mais vous avait repéré au moins une fois et se souvenait de certains tics, de ce qu’elle avait pu observer à votre sujet. Pour certains, les détails foisonnaient davantage que pour d’autres, cela allait sans dire, et c’était le cas pour Miss Thompson. A son arrivée entre les murs de l’école, le professeur s’était demandé ce qui se serait produit si elle avait coiffé elle-même le Choixpeau, des années auparavant. Il aurait sans doute répondu Serpentard sans trop hésiter avec Serdaigle. Et elle aurait été le genre d’étudiante qu’était Imogen. Atypique était le mot qui convenait le mieux à la description de cette jeune fille. Tout comme elle. Ce n’était pas la première fois qu’elles se retrouvaient seules dans la même pièce. Et il fallait croire que leurs entrevues suivaient toujours le même rituel. Elle ne souhaitait jamais s’imposer et Junko saluait sa délicatesse. Mais sa présence ne la dérangeait pas. Se trouver seule avec ses pensées ou en face de la Serpentard revenait souvent au même, étant donné leur passion commune pour le silence. Et si d’aventure, il leur arriver d’échanger quelque parole, elle n’avait guère à se plaindre de la conversation. Aussi annonça-t-elle, d’un ton égal : Miss Thompson, certaines habitudes ne sont pas faites pour être perdues. Si Keith l’entendait … Ses prunelles d’acier venaient chercher les siennes alors qu’elle désignait la salle de classe : Je vous en prie. Il y a suffisamment de place pour vous. Et, au regard du nombre de chaises et de bureaux vacants, ceci était un doux euphémisme.
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la solitude est maitresse de paix, en théorie seulement. [Junko]

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