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 Don't stop me now ▬ PV Caireall

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Message(ϟϟ) Sujet: Don't stop me now ▬ PV Caireall Don't stop me now ▬ PV Caireall EmptyJeu 27 Oct - 15:43

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Caireall & Siam
Don't stop me now ▬ PV Caireall 2lcqlxh
PHOTO©LOSING-MY-WAY


      Des frappements. De pieds sur le sol. De doigts sur les touches.
      Des papillonnages, des cris. Des notes.
      Un bourdonnement assourdissant. Une mélodie.


    Couvre-feu. Une nouveauté ? Oui. Une contrainte ? Non. Une mesure de dissuasion ? Très certainement. C'est l'heure.
    Des dizaines d'élèves affluent de tous les recoins du château et de son parc. Les plus travailleurs ont rejoint leur salle commune depuis longtemps déjà. Les plus fainéants aussi. Les plus sages seront à l'heure. Les plus téméraires en retard.
    Et puis, il y a les autres. Parmi lesquels les « plus dans la lune » qui n'ont absolument aucune idée de l'heure qu'il est. Siam fait parti de ceux-là. Des quelques énergumènes qui ont parfois un mal fou à se concentrer et parfois une concentration telle qu'ils en oublient à peu près toutes les notions d'espace et de temps.

    Des livres brutalement refermés, des pas, des conversations, des ronchonnements, des bâillements, des tableaux qui s'animent, des portes qui claquent, des élèves qui courent chercher leur baguette oubliée ou leur animal de compagnie fraîchement enfui, des préfets qui ne savent plus où donner de la tête. Le tumulte d'une foule qui s'apprête au rassemblement et au calme. Une agitation qui résonne dans tout le château mais que Siam, du fin fond du premier étage de l'aile annexe, n'entend pas.
    La lumière du jour qui décroit, des torches qui s'enflamment, des ombres qui se dessinent, un concierge qui s'apprête à traquer les vaillants élèvent qui croient que l'audace est synonyme d'importance. La tombée de la nuit dont Siam n'a pas conscience.
    Plongée dans son monde, faisant abstraction de tout ce qui n'a pas trait à la chose travaillée, elle s'entraîne. Le reste n'a pas vraiment d'importance, à ce moment-là. Et ce n'est pas un couvre-feu, une barrière imaginaire, une contrainte insaisissable aux conséquences aléatoires, qui risque la ramener à la réalité. Un tableau envahissant, peut-être.

    « C'était mieux. »
    « Mieux, mais pas ça. »
    « En musique, on n'a pas tout, tout de suite, jeune fille. Vous me semblez bien impatiente. »
    « Ce qui ne m'empêche pas d'être réaliste. Je suis loin du compte. »
    « L'entraînement paiera. Savez-vous que le couvre-feu est désormais passé ? »
    « J'ignorais. Bon, je recommence. Ecoutez. »
    « Bien. »


    Cela fait combien de temps qu'elle est là ? A dire vrai, elle n'en n'a aucune idée. Le sage sorcier qui, de l'immense tableau dans lequel il se trouve, lui procure compagnie et enseignement, n'est pas là pour lui faire la morale. Il pourrait évidemment aller la dénoncer, mais elle sait qu'il ne le fera pas. Après tout, bien que n'ayant jamais touché un instrument de musique de sa vie, cet ancien sorcier peintre est doté d'une sensibilité musicale qui lui amène de justes commentaires - à défauts de conseils.

    Siam n'avait jamais pris de cours de solfège ou de piano. Autodidacte incapable de lire quelque partition que ce soit, elle s'était pourtant entraînée, très jeune, sur le vieux piano désaccordé de ses grands-parents puis, plus tard, sur son propre clavier. Elle avait travaillé dur, uniquement à l'oreille. Certainement qu'un musicien orthodoxe lui reprocherait sa pratique absente de théorie. Mais cela lui importait peu pour une seule raison : elle prenait du plaisir à jouer ainsi, à restituer des mélodies qui l'avaient transportée. Quand bien-même elles ne seraient pas tout-à-fait fidèles à l'originale, quand bien-même elles étaient personnalisées et imparfaites. Siam avait l'oreille musicale, indispensable et indéniable, et, comme toujours, travaillait avec véhémence. Elle persévérait, s'acharnait parfois, jusqu'à ce qu'elle estime avoir atteint son but ou ses limites.

    Ce soir, comme elle l'avait fait au cours des cinq années précédentes, elle est installée au piano de la salle des Arts. Salle qui, précisons-le, est régulièrement empruntée aux heures creuses de la journée, mais rarement aux heures des repas. Encore moins après la tombée de la nuit. N'est-ce pas une idée stupide que de faire de la musique après un couvre-feu ? Certainement, oui, mais Siam a souvent des idées tordues. Et, de ce qu'elle a pu constater au cours de ses escapades nocturnes, c'est toujours en voulant rester discret que l'on se fait remarquer. Alors, qui sait, peut-être que si le concierge passait par là, ne pensant pas qu'un élève puisse avoir l'extravagante idée de faire de la musique après le couvre-feu, croirait au passe-temps professeur et ne prendrait pas même la peine de s'arrêter. Peut-être est-ce un souhait, peut-être une façon de se donner bonne conscience. Toujours est-il qu'elle est désormais au courant qu'elle n'a plus le droit d'être là. Et le seul témoin de sa présence ici semble plus enclin à l'écouter toute la nuit qu'à aller la dénoncer. Sûrement qu'elle lui fait un peu de compagnie. Ce qui ne se néglige pas lorsque l'on est contraint à se balader de tableau en tableau.

    Ses doigts frôlent de nouveau les touches.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Don't stop me now ▬ PV Caireall Don't stop me now ▬ PV Caireall EmptyMer 2 Nov - 20:55

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+ Voilà maintenant plus de 113 ans que j’observe la vie, ses méandres, ses lignes droites qui se terminent par un mur que peu franchissent réellement. La mort est, paraît-il, le début du commencement, d’une nouveauté, d’une autre vie à laquelle jamais je n’accéderai. Alors mon rapport au temps a évolué au fil de ces nombreuses années. Avant, 24 heures dans une journée n’était pas suffisant. Comment vivre, profiter tout en étant obligé de dormir sur un laps de temps aussi court ? En vieillissant, dans les tranchées, ce temps se divisait en deux, survivre et remettre son temps entre les mains des hommes de garde … et maintenant, 24 heures me semble une éternité. Alors s’égrainent les minutes et les secondes, coulent les heures… inlassablement… le soleil se lève puis se couche sans que personne ne songe un instant à accélérer sa course. Douloureusement les jours passent et les années aussi. L’homme avance puis recule… il saute et tombe. Commet des erreurs et meurt. La mort, chose que je souhaite à tous, même à mon pire ennemi. A Poudlard, chaque instant de la vie d’un enfant ou d’un membre du personnel est réglé comme du papier à musique fraîchement sorti de l’imprimerie avec ces lignes encore toutes chaudes… Et voilà quelques secondes que le couvre-feu venait d’être franchi. Dès à présent je peux m’amuser à coller quiconque croise mon chemin. C’est un petit jeu qui ne mange pas de pain et qui à défaut de me tuer, me fait passer le temps. Depuis mon arrivée dans cette école, je ne suis pas réputé pour être le pire des adultes, je crois même m’être fait quelques admiratrices, en tout cas une de mes collègues m’a parlé d’un taux de fréquentation de la bibliothèque plus élevé que les années précédentes. Tout ce cirque m’amuse beaucoup, je sais que mon charme de vampire est puissant et je sais en jouer, j’ai appris à doser mes effets pour que personne ne devine ma condition, tout comme j’avais toujours fait attention d’être parfaitement repu pour que mon regard assoiffé ne me trahisse jamais. Ce soir encore j’avais fait un bon repas aussi pouvais-je à loisir errer dans ces couloirs et faire peur, de-ci de-là…

Un son me parvint. Il ne s’agissait pas de bruit de pas, un son que je reconnaissais aisément. Un fin sourire vint éclairer mon visage et j’avançais sans un bruit écoutant attentivement la mélodie. Ce n’était pas parfait, mais ce n’était pas l’œuvre d’un novice non plus. Je pestais intérieurement sur la non utilisation de la pédale de droite, pédale ô combien oubliée par de nombreux pianistes mais dont j’appréciais grandement la résonance. Laisser libre cours aux cordes… voilà qui était magique. J’aime le Piano, je l’ai toujours aimé même si plus jeune les cours de solfège signifiaient punition, de part leur longueur et leur monotonie. L’instrument n’avait pas été mon choix, mon père pensait, et à juste titre d’ailleurs, qu’un homme devait savoir manier l’épée et la musique. Qu’un champ de bataille est une composition dont seul le musicien est capable de varier le tempo. C’est ainsi qu’on m’avait posé devant le piano à queue de la maison alors que je n’avais que 6 ans. Depuis eh bien… le goût pour l’instrument ne m’a jamais quitté et où que j’aille j’ai toujours su trouver une salle de musique, des maîtres de musiques doués qui m’enseignèrent toujours plus. Un peu plus de 100 ans d’entraînement, c’est dire si j’avais usé bon nombre de ces touches noires et blanches. J’approchai en silence et laissai la personne terminer son morceau. La demoiselle eut une conversation avec un tableau, que je savais amateur de musique. Je les laissai terminer avant d’entrer dans le plus grand silence alors qu’elle touchait la première touche. D’un signe, je recommandai au tableau de se taire et de la laisser terminer avant de lui préciser qu’elle n’était à présent plus seule et pis encore qu’elle était en présence d’un membre du corps enseignant et qu’elle avait dépassé l’heure du couvre feu. Mais d’une oreille attentive et d’un esprit critique je la laissais tout de même terminer ce morceau.+

Frôle les touches blanches et noires,
Avant qu’un bruit ne brise tes espoirs.
Fais bien garde, trouve une raison,
Pour éviter la colle et le retrait de points de ta maison.
Un bibliothécaire connaisseur et gourmand,
Face à une jeune fille fragile dont le sang,
Lui donne déjà l’eau à la bouche
Méfie-toi bien qu’il ne te touche.
Qu’il goûte au fruit interdit
Et qu’en une seconde tu n’y perdes la vie.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Don't stop me now ▬ PV Caireall Don't stop me now ▬ PV Caireall EmptyDim 6 Nov - 9:19

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    La musique, évocatrice de souvenir, à la fois refuge et emprisonnement. Parfois machine à remonter le temps et le passé vous aspire, parfois machine à voyager dans le futur et le rêve vous transporte. À l'instant précis, je dirais plutôt qu'elle plonge Siam dans ses souvenirs. Cette chanson, combien de fois l'a-elle entendue ? À quel instant de sa courte vie la ramène-t-elle ? Quels regards lui reviennent en mémoire, quelles émotions la possèdent de nouveau ? Je ne saurais vous dire pourquoi, peut-être être le « mal du pays » mais, ce soir, ce sont les étendues irlandaises, leur beauté, leurs couleurs, leur calme, auxquelles Siam pense. Elle vient pourtant d'y passer son été mais, déjà, cela lui manque. Elle a toujours eu du mal à quitter son chez-elle. Pas qu'elle ait une faible capacité d'adaptation, mais une tendance développée à la nostalgie.

    Les notes la transportent. Assise sur ce tabouret, elle voyage. Et puis, la chanson se termine. Déjà ? Elle n'est même pas capable de dire si elle a joué correctement ou non. Sa conversation avec le tableau l'aurait-elle déconcentrée ? Peut-être un peu, oui. Elle ferme les yeux. S'étire. Un frisson lui parcourt l'échine. Quelque chose a changé, dans la pièce. Et ce n'est pas dû à la luminosité faiblissant à vue d'œil. Ses yeux restent clos, elle se concentre, elle attend. De mettre des mots sur cette sensation : celle d'être observée. La part animale en elle craint et voudrait fuir. Mais elle n'est pas vraiment en situation de le faire. Alors, comme pour mieux appréhender l'ennemi, elle tâche de savoir ce qu'il est. Après tout, cela pourrait n'être que l'arrivée d'un autre personnage de tableau, d'un fantôme ou d'un elfe de maison. Elle aimerait le croire, mais l'ambiance est trop électrique pour cela. Il y a un « je-ne-sais-quoi » dans l'air qui la perturbe, qui lui hérisserait presque le poil. Ses sens, éveillés. Mais rien. Pas plus un indice qu'une parole. Un silence oppressant suit la légèreté musicale. Ses doigts, encore posés sur les touches, se crispent légèrement.

    Cela n'a duré que quelques secondes. Se doutant qu'elle devrait, de toute façon, faire face, la demoiselle prend son courage à deux mains et se retourne. Là, dans la pénombre, près de la porte, se tient quelqu'un. Quelqu'un dont elle ne distingue pas les traits, dont la silhouette semble humaine. Quelqu'un qui pourtant dégage quelque chose d'indescriptible qui la crispe au plus haut point. Cette crainte animale, encore. Celle qui, instinctivement, lui donne envie de retrouver son velours de chat, l'assurance qui s'ensuit, et se faufiler dans un endroit sauf, sans dommages et avec impossibilité de la reconnaître à l'avenir. Mais elle ne peut pas tenter cela maintenant, pas dans cette urgence douteuse. Son don n'est qu'apprentissage, les risques de se rater et de se ridiculiser, dans la situation présente, sont bien trop importants. Et, à qui que ce soit, sa dernière envie est certainement de prouver qu'elle n'est ni capable d'assumer sa présence ici ni d'afficher une métamorphose correcte.

    Son regard, qui n'avait pas quitté la sombre silhouette, se tourne désormais vers l'ancien peintre qui, sous son rayon de lune, affiche une moue mi-désolée mi-curieuse. Elle l'étriperait bien, tiens. Histoire de passer sa frustration. D'ailleurs, comment on fait, pour s'en prendre à un tableau, hein ? Sont-ils intouchables, ces êtres qui n'ont que partiellement quitté la vie ? Et puis, se rappelant qu'elle a d'autres préoccupations plus urgentes, son attention se fait de nouveau sur l'inconnu. Il y a deux solutions. C'est un élève, et parler ne lui coutera rien. C'est un membre du corps enseignant ou du personnel, et toute parole pourra être utilisée contre elle. Alors, elle se tait. Oh, et puis, non. Ce n'est pas son genre de se taire. Quitte à faire bonne impression, et puisqu'il lui est impossible de fuir (rappelons quand même que la lâcheté aurait été sa première réaction), elle décide d'assumer. « Hmm...Bonsoir...Siam Anderson, Poufsouffle, sixième année et le couvre-feu est dépassé...je sais. » Comment réduire toutes ses chances de s'en sortir incognito à néant en trois secondes. Et puis, une tentative (douteuse?) d'audace. « Avec l'imagination dont font preuve les directeurs, je me demande pourquoi il n'y a toujours pas d'autorisation spéciale pour la salle des arts. La nuit, c'est le seul moment où l'on peut travailler dans le calme, ici. Et le calme n'est-il pas essentiel au même titre pour la musique que pour la lecture ou la recherche ? » Tais-toi...Mais tais-toi donc ! se corrige mentalement la demoiselle. Voilà, comme ça !
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