La pluie avait enfin cessé de tomber et le soleil faisait timidement son apparition en ce début d'après midi automnal. Autant dire que les jeunes mères de famille allaient en profiter pour sortir leurs enfants, surtout que la douceur de l'air était vraiment étonnant pour cette période de l'année. Dans le petit appartement des Lloyd-Dwyer, ce n'était pas ce qui passait dans l'esprit de la mère de famille qui installer sur la table de la cuisine faisait et refaisait les comptes du mois. Il n'était même pas encore le quinze que le manque d'argent ce faisait déjà ressentir et elle était certaine d'une chose ils allaient devoir se priver de manger, son époux et elle, pour que leurs enfants puissent avoir quelque chose dans leurs assiettes. Soupirant, elle repoussa les factures et laissa son regard glisser sur son environnement. Il y avait le strict minimum, aucune folie n'avait jamais été faite dans ce domicile et cela n'arriverait jamais. Elle avait compris qu'en épousant un simple garagiste sa vie ne serait pas rose, mais comme sa mère le lui avait tant répété, l'amour ne pouvait se commander. Jeffrey était l'homme de sa vie, celui avec qui elle avait la certitude de finir ses jours. Puis il était le père de ses deux plus grandes réussites, sa fille et son fils qui a eu deux arrivaient à la faire sourire même quand elle n'avait plus le moral. Reprenant ses esprits, elle attrapa les feuilles traînant devant elle avant de les ranger dans les pochettes servant à cet effet. Il ne fallait plus qu'elle pense à cela. Surtout qu'à cette heure elle aurait déjà dû être en route pour l'école qui finissait d'ici un petit quart d'heures. Avec le chemin qu'il y avait à faire, elle était même certaine d'être en retard. Après avoir refermer la porte de l'appartement, la jeune femme descendit les cinq étages sans prendre l'ascenceur, il y avait encore une chance sur deux pour qu'il tombe en panne. Une fois en bas, elle remonta la fermeture éclair de sa veste et pris la direction de l'établissement scolaire. C'était plutôt calme pour une fois et elle était heureuse de ne pas rencontrer les loubards qui traînaient habituellement en bas des tours d'HLM. Dans ce genre de moment, elle ne se sentait jamais vraiment en sécurité. Qui le serait dans de même condition ? Certainement personne.

Devant l'école qui portait le nom de la Reine Victoria, Christopher tenait la main de sa petite soeur en attendant patiemment l'arrivée de leur mère. Cette dernière n'était jamais en retard et voilà qu'aujourd'hui cela faisait près de vingt minutes qu'ils attendaient son arrivée, en plus la pluie avait recommencé à tomber. Mais bon, il allait faire en sorte de faire attention Candace en attendant qu'elle arrive. Elle s'était peut-être endormie en regardant son feuilleton à la télévision ou alors elle n'avait pas fait attention à l'heure, il savait qu'elle devait certainement faire les comptes comme toujours quand ils n'étaient pas présent. Il connaissait bien la situation de ses parents et cela même s'il n'avait que neuf ans. Mais jamais il n'en aurait parler avec sa petite soeur, elle devait rester insouciante et ne pas avoir conscience des problèmes de leur famille. Il allait prendre la décision de rentrer chez eux quand il vit la directrice de l'école courir vers avec un parapluie pour se protéger. Elle s'agenouilla devant eux avec un petit sourire et attrapa la main de Candace. « Vous allez venir avec moi, votre papa va venir vous chercher. » Ils la suivirent sans réellement comprendre avant que la petite fille ne prenne la parole. « Pourquoi ce n'est pas maman ? » La directrice baissa les yeux avant de les faire rentrer dans son bureau avant de commander à sa secrétaire d'aller chercher deux chocolats chaud. Elle s'installa ensuite et attrapa un dossier en faisant semblant d'être occupé. « Ma petite soeur a posé une question. » La femme soupira et se racla la gorge avant de parler. « Votre père vous expliquera. » Elle retourna à ses papiers en imaginant combien ce serait dur au jeune père d'expliquer à ses enfants que leur mère n'était plus là, qu'à cause d'une guerre qui n'était pas la sienne elle avait perdu la vie. Ce monde était vraiment une horreur, c'était toujours ceux qui le méritaient le moins qui partait les premiers. Une rixe entre deux gangs rivaux et une jeune mère de famille y perdait la vie, c'était vraiment désolant. Mais qui pourrait changer cela ?

« Vous êtes en train de me dire que ma fille est une sorcière ? Puis dans quelques minutes je vais entendre à la télévision que j'ai gagner au loto... Ne me prenez pas pour un idiot, monsieur, j'ai déjà assez de galères dans ma vie pour en rajouter. » Jeffrey Lloyd-Dwyer avait été assez étonner en voyant cet homme habiller étrangement frapper à sa porte, il fallait dire qu'il recevait peu de visite. « Je ne plaisante aucunement et je ne me permettrais jamais de vous faire croire ce genre de chose impunément. Est-ce que Candace a déjà fait des choses étranges, comme faire léviter quelque chose ? » L'agent du Ministère de la Magie était confronté très souvent à des parents moldus récalcitrant, après tout la magie n'était qu'une source qui nourrissait des histoires pour les enfants. Ce n'était pas une chose réelle qui permettait à beaucoup de vivre. Il toussotta avant de reprendre la parole. « Dès le jour de sa naissance, le neuf octobre à dix heures quarante-trois, votre fille à été inscrite à l'école de sorcellerie de Poudlard. » L'intéressée qui était elle aussi présente dans la pièce avait seulement envie de se faire toute petite et que cet homme reparte le plus rapidement possibel. La vie ici était déjà assez difficile pour encore en rajouter une dose. Oui elle savait faire des choses que beaucoup d'autres était incapable de faire, mais ce n'était pas une raison pour faire croire quelque chose d'aussi invraisemblable que ça. « Si vous ne me croyez pas, je peux vous donner une preuve. » L'homme sortit de l'une de ses poches un long bâton de bois qui aurait pu ressembler à une branche s'il n'était pas finement sculpter. Il prononça clairement le mot "Avifore" avant de faire un petit geste avec le bout de bois et un mangifique petit oiseau apparu dans le salon de leur modeste appartement. Maintenant il n'y avait plus aucun doute pour Jeffrey et la jeune Candace, ils avaient à faire a un magicien. « Très jolie monsieur, mais il est très facile d'avoir des petits tours comme cela, j'ai un ami qui est aussi très bon dans les tours d'illusions. » L'envoyer du Ministère ne savait plus vraiment quoi faire maintenant pour essayer de convaincre cet homme de la particularité de sa fille. Soupirant, il s'approcha de l'enfant avec un petit sourire et lui tendit le bout de bois tout en annonçant quelque chose au père de famille. « Normalement je n'ai aucun droit de faire cela, les sorciers de premier cycle n'ont pas le droit de faire de la magie en dehors de l'école. Mais nous avons tout de même le droit de faire une exception lors de moment qui le demande. Tu vas l'agiter vers cette vitre, tu va voir ce qui se produira. » Assez peu confiante, Candace lança un regard à son père qui lui fit un signe de la tête avant qu'elle ne fasse ce qui lui avait été demander. Toutefois, elle ne s'attendait pas à ce qu'elle explose en plusieurs morceaux, laissant ainsi entrer la chaleur de ce mois d'août. « Mon Dieu, mon Dieu... Je suis désolée papa, je ne voulais pas faire ça. » Son père s'était mit sur ses jambes et s'était approcher dangereusement de l'homme qui ne semblait pas plus surpris que cela. Il repris rapidement sa baguette et lança un autre mot qui répara comme-ci de rien n'était la vitre éclater en mille morceaux. Cela suffit à faire s'asseoir Jeffrey Lloyd-Dwyer et à le faire réfléchir.

Poudlard et tout simplement le monde de la magie avait été une véritable découverte pour Cadance, quelque chose de vraiment étrange. Au début elle avait été plus réservée que son père, ne voulant pas croire cette homme qui leur faisait croire un truc aussi invraisemblable. Mais elle avait suivi le mouvement et avait atteri en compagnie de son géniteur et de son frère sur une allée marchande spécialement réserver aux sorciers. Le Chemin de Traverse. Là, son coeur avait manquer plusieurs battements et elle n'avait pas pu cacher son excitation aux autres personnes. C'était vrai que peu à peu, l'idée d'être une sorcière prenait place dans sa tête et elle appréciais cette différence. Dans sa cité tout le monde était destiner à une seule chose, les filles à devenir mère avant même d'avoir atteint leur seize ans et les garçons à devenir dealer de drogue et à mourir avant leur trente ans. Autant dire que tout était tracé pour tout le monde. Ce qui lui avait fait le plus peur était de laisser son père et son frère derrière elle, surtout ce dernier qui était devenu fragile depuis la mort de leur mère. Ca avait été un vrai coup dur, mais Chris avait choisi de se laisser aller tout en essayant de ne pas tomber dans l'engrenage qui avait tuer sa mère alors qu'elle n'avait rien demander. Puis il y avait eu le départ en train, la séparation plus que douloureuse avec les deux hommes de sa vie et l'arrivée dans un monde totalement inconnu pour elle. Heureusement elle avait fait la connaissance de quelques personnes plutôt sympathique qui lui avait expliquer quelques petites choses sur le monde la magie. « L'école est sublime et ce divise en quatre maisons, Poufsouffle, Gryffondor, Serdaigle ou encore Serpentard. C'est grâce à une sorte d'épreuve que tu est envoyer dans l'une de ces quatre maisons, après tu dois faire en sorte d'avoir un bon comportement pour lui faire gagner des points. Puis si jamais tu as besoin de quoi que ce soit tu peux demander au Préfet de ta maison ou encore aux professeurs, ils sont pour la plupart à l'écoute des élèves. » Elle avait gentillement remercier la jeune femme qui lui avait expliquer cela avant d'essayer de cacher son stress avant l'arrivée imminente au château. Quand elle avait vu pour la première fois le lieu qui lui servirait d'école, Candace avait tout simplement été éblouie. C'était tout simplement féerique. Puis il y avait eu la Répartition, ce moment que tout le monde appréhendait et elle la première. Il y avait en elle cette peur tenace qu'on lui annonce qu'il y avait eu erreur et qu'elle devait rentrer chez elle immédiatement et cela part ses propres moyens. Mais non, le Choixpeau l'avait envoyer dans la maison qui lui semblait la meilleure à ses yeux et elle fut accueilli sous les applaudissements. C'est à partir de là qu'elle s'est sentie réellement chez elle. Puis les années se sont écoulées les unes après les autres, ne lui laissait pas vraiment le temps de comprendre. Entre les études, les amis et les histoires courant dans les couloirs, les garçons, les ruptures et les fêtes interdites... Il y avait toujours quelque chose à faire ici et c'était tout simplement de vivre à fond sa vie. Aujourd'hui elle a dix-huit ans, entame sa septième année et surtout vit sa vie comme sa mère l'aurait voulu pour elle. Pleinement.