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 TOPIC LIBRE - Ah ben oui, c'est un hibou.

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Message(ϟϟ) Sujet: TOPIC LIBRE - Ah ben oui, c'est un hibou. TOPIC LIBRE - Ah ben oui, c'est un hibou. EmptyVen 4 Mar - 21:28

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[je sais, je sais, la Volière elle est pas là. Mais j'avais préparé ce RP et j'ai pas envie de le refaire x)
Répondra qui voudra (a)]


Elle ouvre de grands yeux. Dans sa tête, une petite musique anarchique égrène ses notes de clavecin, et elle esquisse un pas de danse. Bettina n’est pas l’albatros, canard boiteux qui se transforme en cygne quand il danse, sa démarche est bien souvent gracieuse, bien que cachée sous les couches de jupes et les piles de livres.
Or donc, elle ouvre de grands yeux, arborant une figure qui s’approche de celle du flan – ou du merlan frit, comme vous voulez. Derrière la chair consistante et moelleuse, les nerfs s’affolent, le cœur palpite, l’esprit part en vrille. Bettina se sent transportée, paniquée, hésitante encore, comme une souris prise au piège. Elle pince les lèvres, cligne des yeux, mais rien n’y fait.
La raison de toute cette agitation intérieure, c’est le grand chambardement qu’elle a entreprit sur elle-même. Depuis leurs frasques de la nuit d’Halloween, elle hésite, se laisse tenter, fait deux pas en avant et un en arrière. Devant le mur des punitions, Betty se demande si elle doit tenter d’intégrer l’association des alcooliques de Poudlard, comme elle est connue, ou si le jeu n’en veut pas la chandelle.
Il n’y a pas grand-chose à gâcher dans son dossier, direz-vous, étant donné son manque flagrant de progrès dans tout ce qui s’approche de la magie. Elle fait mourir les plantes, exploser les potions, et ses professeurs la regardent d’un air impatient, avant de déclarer encore et toujours la même chose, d’un ton las. « Bon sang, Waddle, ne pouvez-vous pas vous concentrer un peu ? »
Peut-être ferait-elle une très bonne fêtarde. Ou peut-être que cela gâcherait à jamais ses chances d’intégrer la voie qu’elle désire suivre.

Et puis le flot des élèves s’engouffre dans les couloirs, dans l’infernale rotation des changements de salle, et Bettina se détourne du mur pour voguer doucement vers la volière. Elle se laisse porter par le courant bruyant, tentant vaguement d’apercevoir une tête connue. Le temps d’un sourire, et la voilà au bout du couloir, devant l’escalier escarpé menant à son but. Elle grimpe, quatre à quatre, s’essoufflant dans l’effort.
Elle avait beau y être habituée, l’odeur forte des oiseaux la frappait à chaque fois qu’elle pénétrait dans leur domaine. Betty avait l’habitude des animaux, étant donnée la passion plus que douteuse de sa génitrice pour toutes les créatures vivantes les plus répugnantes que la terre ait portée (non mais sérieusement – des iguanes dans le Devonshire ?), mais les oiseaux la laissaient perplexe. Comment pouvaient des créatures aussi gracieuses et intelligentes produire autant de mauvaises odeurs ?

Enfin, quand elle pensait « intelligent », elle ne se référ ait bien sûr pas à Mr Darcy, son hibou centenaire. Elle avait hérité de la bestiole alors qu’elle rendait visite à Lucinda, sa tante folle et richissime. Ce vieux hibou avait les plumes partant dans tous les sens, manquant de ci de là, et perdait manifestement la boule.
Comme d’habitude, elle éprouva une minute de culpabilité en voyant la bestiole dégringoler du plafond pour presque lui tomber dessus. Elle oubliait régulièrement de venir le voir, ce dont heureusement il était bien trop vieux pour lui tenir grief. Tandis qu’il bat nerveusement des ailes pour tenter se poser sur son bras, manquant de se casser la figure, la jeune femme le regarde d’un air navré.

« Allons, Darcy, fait un effort. »

A ses débuts à Poudlard, elle avait bien tenté d’envoyer des lettres à ses parents, qui ne les recevaient qu’épisodiquement. Par peur de vexer l’animal, elle avait rapidement renoncé à en emprunter un autre à l’école, et s’était donc résignée à avoir l’un des seuls hiboux de l’école incapable de distribuer le moindre courrier sans créer un incident majeur (bien qu’à son humble avis, le professeur de potions aurait pu se montrer un peu plus compréhensif quand Darcy s’était oublié sur sa cape – ça se lavait, après tout). Au final, l’oiseau ressemblait un peu à sa maîtresse, en un peu plus dépenaillé.

Un bruit se fit entendre, une cavalcade plutôt, tandis que quelqu’un faisait irruption dans la volière. Le hibou, effrayé, s’envola vers les hauteurs tandis qu’une voix se faisait entendre.

« Bonjour », lâcha Bettina, résignée.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: TOPIC LIBRE - Ah ben oui, c'est un hibou. TOPIC LIBRE - Ah ben oui, c'est un hibou. EmptyMer 16 Mar - 11:30

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Journée de merde. Ana-lena grimaça lorsque assise à la table des Serdaigle, elle vit débarquer le majestueux et terrifiant hiboux de son père. Un message de Celian annonçait forcément une mauvaise nouvelle ... La jeune femme attendit que le volatile se pose doucement sur la table et tende vers elle sa patte recourbée. Ana-lena détacha délicatement le morceau de parchemin ; à peine eut-elle le papier en main que le hiboux prit son envol et quitta la salle à grands battements d'ailes. La Serdaigle surprit alors le regard admiratif d'une jeune fille de cinquième année, assise à quelques places d'elle. Ana-lena la fusilla du regard, et sans perdre une seconde, elle se leva afin de quitter la pièce : lire une lettre de son père en présence de tout Poudlard était vraiment une trop mauvaise idée, il y avait bien trop de risques. En passant devant sa camarade de maison qui l'observait quelques minutes plus tôt, Ana-lena comprit tout de suite son admiration : elle n'était pas pour elle, mais plutôt pour l'incroyable hiboux de son père. En effet, le minuscule volatile qui servait de messager à l'adolescente était disgracieux et semblait complètement empoté ; il venait tout juste d'atterrir devant la Serdaigle dans une succession effroyable de battements d'ailes affolés, et avait finit sa course en plein dans le porridge de sa propriétaire. Un sourire moqueur et un brin dédaigneux prit place sur le visage d'Ana-lena, qui s'empressa de quitter la Grande Salle.

La Serdaigle alla se réfugier dans les toilettes du deuxième étage afin de pouvoir découvrir tranquillement ce qui avait poussé son père à prendre la plume. Elle avait bien une petite idée, mais elle espérait fortement se tromper ... Elle décacheta le morceau de parchemin, le déroula, et se plongea dans la lecture de cette lettre inhabituellement longue. A peine eut-elle lu quelques lignes qu'Ana-lena comprit qu'elle avait raison : son père lui parlait bel et bien des événements d'Halloween. Mais pourquoi avait-il attendu si longtemps avant d'intervenir ? Le mois de février touchait à sa fin ... dans quelques jours, on serait en mars ... Cela faisait plus de quatre mois que cette maudite fête avait eu lieu ... Alors pourquoi maintenant !? La jeune fille ne tarda pas à obtenir la réponse à sa question. Comme il le disait si bien dans sa lettre, Celian avait décidé qu'il était préférable « de laisser les choses se faire, d'observer à travers les récits de Liam l'attitude de sa fille afin de pouvoir prendre la meilleure décision possible. » Et quelle était donc cette décision ? Il était très claire à ce sujet : si Ana-lena ne se rangeait pas derrière son frère au plus vite, il était clair qu'elle n'aurait plus sa place dans la famille. La jeune fille laissa tomber le parchemin sur le sol. Ne plus avoir sa place dans sa famille ... dans le langage des Bradshaw, ça voulait dire bien plus qu'être rejeté ... Ca voulait dire disparaître subitement. Etre attaqué par un animal sauvage. Périr dans un duel contre un criminel. Mourir. Tout simplement.
Ana-lena frissonna. Décidemment, s'il y avait bien un être au monde qui lui faisait peur c'était son père. Celian. Le diable en personne. Ce qu'il aimait par dessus tout, c'était la cruauté. « Cruauté ... Quel mot a plus de noblesse que celui-là ? » Ana-lena aurait juré que cette phrase venait de lui. Il aurait pu la dire, l'écrire. Il la représente ; elle l'habite. Ana-lena serra les dents et froissa rageusement la feuille de papier qu'elle jeta violemment contre la porte de la cabine des toilettes. Comment je vais bien pouvoir me sortir de ce merdier !? Il fallait absolument qu'elle essaye de calmer le jeu. Suivre les pas de Liam lui était impossible, mais faire un effort ... elle le devait. C'était clairement une question de survie. Après un moment de panique, Ana-lena avait réussi à prendre une décision. Elle allait écrire à son père - pour la toute première fois - afin d'essayer de l'amadouer ... ce qui était loin d'être gagné, peut être même impossible. Elle avait deux heures de cours à supporter avant de pouvoir se rendre à la volière : elle allait en profiter pour rédiger ce qui serait peut être sa bouée de secours ...

Après deux heures d'histoire de la magie qu'elle passa penchée sur sa table, à écrire, à raturer, à écrire de nouveau, à raturer encore ... Ana-lena put enfin quitter la salle de cours avec sa lettre en main. Elle n'avait plus qu'à regagner la volière pour que son père reçoive ce message au plus vite. Sans se préoccuper de ceux qui l'entouraient - contrairement à son habitude - Ana-lena traversa la couloir sans même un regard de dédin pour quiconque. Un problème Miss Bradshaw !? Oui, un sacré problème même. Mourir à 18 ans, ce n'était vraiment pas son truc ... Ca ne l'attirait pas le moins du monde ... La jeune femme pressa le pas et arriva enfin à la volière. Elle dévala les marches à toute vitesse et poussa brutalement la porte en bois grinçante. Ana-lena était persuadée qu'elle serait seule, mais non ! Une imbécile de Poufsouffle, cette médiocre sorcière de bas étage de Waddle était là, avec son sourire ridicule et les stupides couleurs de la maison des blaireaux. Ana-lena poussa un soupir exaspéré, et un sourire mauvais prit place sur son visage. Elle toisa l'intrus du regard, puis se désintéressant de cette importune, elle s'avança à la recherche de son hiboux. Elle s'adressa à la Poufsouffle sans même la regarder, d'un ton plein de mépris et de sarcasme : « Miss Cracmol ... Tu es toujours à Poudlard ? C'est étrange, je pensais qu'ils avaient enfin compris que tes talents de sorcières n'étaient qu'un mirage ... Mais rassure toi, ils te renverront bientôt chez les moldus ... parmi les ... déchets ... » Elle cracha tout le mépris dont elle était capable dans ses derniers mots ... et un petit rire moqueur s'empara d'Ana-lena, qui haussa un sourcil dédaigneux en direction de Waddle.

[HJ : C'était libre donc je me suis permise de répondre ^^ J'espère que ça ne te dérange pas.]

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