Née il y a plus d'un siècle, Isobel n'aura malheureusement pas vécu longtemps. Ou du moins pas en tant que personne physique. Sa mort reste d'ailleurs un profond mystère, plus étrange encore que celle de Mimi Geignarde. Il semblerait cependant que son décès eut été si violent qu'elle en a perdu une grande partie de ses souvenirs, le choc ayant également altéré sa mémoire à court terme. Il lui arrive souvent d'oublier qu'elle n'est plus que fantôme et assiste à la plupart des cours, allant même jusqu'à participer aux examens, stressant pour tout et rien. On entend régulière Isobel crier dans les couloirs qu'elle est en retard, traversant tout le monde, au sens propre du terme. Mais malheur à celui qui lui rappelle qu'elle est décédée depuis plus d'un siècle. Il s'expose à d'intenses manifestation fantomatiques. Éclairs, vents violents... Il est donc plus que conseillé de tenir sa langue et de subir les frasque de la jeune fantôme en silence.

Mimi Geignarde (Oui oui, elle existe, excepté que sa mort n'est pas dûe à un serpent géant en carton-pâte, mais simplement à une ridicule glissade dans les toilettes) hantait jadis les Toilettes pour Filles, ruminant sa peine concernant sa mort pour le moins ridicule, jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive que les toilettes pour hommes étaient infiniment plus sympathiques pour ce qui était de se rincer l'oeil. Les toilettes des filles furent réhabilités par le personnel et rendus mixtes. Pour un fantôme, elle est relativement bruyante, n'hésite pas à se mettre en avant, s'en prenant à tout ceux qui osent violer son territoire. Ses pleurs, ses cris résonnent régulièrement dans les couloirs les soirs de pleine lune. Simplement parce qu'elle s'amuse de faire flipper les étudiants un peu téméraires qui oseraient s'aventurer dans les couloirs en pleine nuit.

Ce jeune homme a tout pour faire baver les filles, le charisme, la beauté et le corps parfait ! Seulement, il est décédé tragiquement il y a plusieurs années de cela, lorsqu'une séance de mannequinat a mal tournée. Manque de chance pour lui, car il était simplement au mauvais endroit au mauvais moment ! Contrairement à certains fantômes, Shawn adore sa situation. Une petite fête est organisée dans le coin ? Vous l'y verrez à coup sûr ! Habitué de plaire, il adore qu'on le regarde et sera toujours le premier à faire monter la température dans les soirées. Un fantôme dévergondé et alcoolique ? C'est le moins qu'on puisse dire ! Son but ? S'amuser jusqu'aux petites heures du matin et surtout, espionner les filles dans les vestiaires ! Shawn est un incorrigible, il adore également joué des tours, s'en prenant souvent aux plus vulnérables. Pour un fantôme, vous ne trouverez pas mieux que lui ! Ou pire...

Razor est un ancien guitariste de rock raté, après divers tentatives de retour sur scène, le jeune homme n'a jamais réussi à devenir musicien reconnu. Il doit sans doute ce manque flagrant de succès à une écriture purement désastreuse. Tout le monde se souvient plus ou moins vaguement d'une certaine chanson débutant par "J'aime ton regard comme on aime une part de quiche". Eh bien c'est l'oeuvre de Razor. Lassé d'essuyer les échecs, le jeune homme se reporta finalement sur un job de surveillant, nettement plus calme selon lui. Il fait un surveillant plutôt tranquille, dragueur à ses heures perdues et assez intransigeant avec la gente masculine. Pour ce qui est du sexe opposé, nul doute qu'un simple sourire peut l'amadouer avec une grande facilité. Les professeurs le trouvent bien trop négligent à leur goût et ils émettent toujours une certaine réserve quand il s'agit de lui confier des tâches plus sérieuses que de la surveillance d'adolescents boutonneux. Razor a fortement tendance à perdre, égarer ou simplement abîmer les documents qu'on lui confie.

Marla est la voix de la justice à Poudlard. Son approche des étudiants est tout à fait différente de celle d'Uriel. Intransigeante et sévère, elle n'a aucune sympathie pour les enfants, adolescents et d'ailleurs toute personne plus jeune qu'elle en dessous de 35 ans. Marla était une femme d'action, dans tout les sens du terme. Une enquête interne, dénonçant ses méthodes peu conventionnelles et elle fut bien obligée d'accepter le poste proposé à Poudlard, bien que ce ne soit pas de gaieté de coeur, histoire d'éviter d'être mise au placard. Ainsi, elle prend très au sérieux sa nouvelle fonction et scrute les moindres mouvements des nouveaux arrivants. A Poudlard, elle est la seule, avec les Directeurs à être au courant pour les vampires, bien malheureusement pour eux. Elle les surveille avec attention, guettant le moindre faux pas pour tous les mettre dehors et retourner sur le terrain. On la croise souvent dans les couloirs en train d'enguirlander un étudiant quelconque, de distribuer des punitions quelconques...

Uriel est un Auror tout ce qui a de plus honnête. A moins qu'il ne joue la rôle du bon flic, en opposition à Marla. Il est toujours prêt à donner un coup de main aux élèves en difficulté et s'amuserait presque à les voir se débattre pour contourner le règlement. L'auror ne s'oppose pourtant pas forcément aux décisions de sa supérieure mais tend volontiers une main secourable aux victimes de Marla, histoire de rendre leur punition un peu plus vivable. On le croise pourtant rarement dans les couloirs, Uriel préfère se balader dans le parc, laissant l'atmosphère étouffante des couloirs à ses collègues.

Alcide est le roi noir de la PBL. A vrai dire, personne ne le sait vraiment, il se fait simplement passer pour un simple membre lambda, n'essayant jamais de se mettre en avant. Il tire les ficelles dans l'ombre et ne fait donc passer ses messages que par hiboux à ses trois présidents. Alcide n'est pas très populaire à Poudlard, généralement lorsqu'il débarque, ce n'est jamais bon signe. Il a plutôt tendance à frapper (ou plutôt à faire frapper) avant de discuter, raison pour laquelle la plupart des autres étudiants s'éclipsent discrètement dès son arrivée. Il ne paye pas de mine, c'est certain, avec son petit regard bleu azur, si bien que les nouveaux venus se laissent bien trop facilement prendre au piège du sourire angélique. Le serpentard est un hypocrite et menteur doué, il ne se fait jamais prendre, n'est jamais puni. Ce sont généralement ses sous-fifres qui subissent à sa place, totalement dévoués au sang-pur et il n'en retire ni satisfaction ni remord, estimant cela dans l'ordre des choses.

Rien de bien étonnant à ce que le gryffondor soit un des principaux activistes de l'Anti-Blood Supremactist Union. Dès sa quatrième année déjà, il avait rejoint les rangs du club, devenant l'un de ses plus fervents membres. A l'instar de ses opposants, Timothy ne fait pas dans le secret. Il se déclare bien ouvertement en guerre contre les Sangs purs, sans exception et même dans distinction. Il ne fait aucune différence entre les membres de la PBL et ceux qui se fichent des questions de sang comme de leurs premières chaussettes. Il bouscule un peu tout le monde, sans se soucier des conséquences. On a également tendance à l'éviter, simplement pour éviter les ennuis... Ou bien parce qu'on a pas envie de l'écouter parler de la "Question de Sang" pendant des heures et des heures.

Kenosuke vient tout juste d'arriver en Angleterre et il y a fort à parier qu'il en repartira aussi sec. Tout dans le Royaume-uni le rebute. Il déteste la pluie, la météo, les gens, leur langue et même leur thé, infiniment moins délicat que celui dont il a l'habitude de se délecter au Japon. Le doux jeune homme traine généralement sa silhouette fantomatique dans les couloirs, fronçant le nez à chaque évènement susceptible de lui déplaire. Kenosuke est un adolescent pourtant tout à fait intéressant, pour peu qu'on veuille se pencher un peu sur son cas. Il est même très intéressant. Surtout pour la PBL et l'ABSU. Chacune se dispute le malheureux japonais dont le père influent pourrait fortement faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre.

Eugénia est une femme chaleureuse, agréable et pourtant, elle est bien déterminée à finir vieille fille. Bien sûr, il fut un temps durant lequel elle cherchait encore l'amour, persuadé qu'il existait. Mais une certaine déception fini par l'envahir et c'est certainement pour cela qu'elle s'avère légèrement aigrie quand un couple réserve une table pour deux à l'occasion d'un diner en tête à tête. Non, bien entendu, loin d'elle l'idée de jouer les trouble-fêtes. Mais Mademoiselle Piedoddu vous lancera toujours un regard étrange chaque fois que vous passerez sa porte, ses doux sourcils froncés, un air curieux se peignant sur son visage.
Les Trois balais accueillent ceux qui en ont le besoin, Eugénia est toujours là pour soigner les chagrins d'amours, médisant au passage sur l'incapacité des hommes à s'occuper d'eux-même... Alors pensez-vous pour ce qui est de s'occuper d'une jeune femme...