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 Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally

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Message(ϟϟ) Sujet: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptySam 12 Juil - 16:33

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A l'abordage / Au sabotage.
Sally Chambers & Bart Vaughan


« T’es déguisé en quoi, toi ? » Bart se reluqua lui-même des pieds à la tête. Sérieusement ? Comme si ça ne se voyait pas ! Bon, certes, c’était une fête de sorciers, costumées, mais bon, le carton d’invitation disait : Aventure de moldus…  Alors de là à ne pas identifier des figures emblématiques du folklore… « Mais j’suis Batman, woh ! » Il pointa du doigt la chauve-souris sur son plastron, un air condescendent  accroché au visage. Franchement, c’était pas marrant d’être complètement sobre au milieu de types déjà éméchés mais il n’avait pas pu arriver à l’heure. Entrainement jusqu’à vingt heures. Génial l’idée, un samedi.

Bref, il était peut-être un peu tard mais l’attrapeur était bien décidé à se rattraper immédiatement. Il chercha des yeux leur hôte, mais la foule battait son plein. C’était un des commentateurs officiels du stade de Londres qui avait organisé la sauterie dans un grand appart au sommet d’un petit immeuble. Un fan des moldus comme on en trouvait rarement, qui avait donc décidé qu’il faudrait se déguiser en personnage non sorcier et surtout, qu’il faudrait laisser les baguettes au vestiaire. Ce que Bart venait de faire à l’instant et, malgré son costume noir imposant, avec cape et compagnie, désormais, il se sentait tout nu. Il regarda autour de lui,  repéra la table où reposaient les boissons et serpenta entre les Robin des bois, chevaliers, Astérix et il ne savait pas trop quoi. Apparemment, il était prévu plein de surprises top-délire-méga-lol sans magie tout au loin de la soirée, et Bart avait hâte de les découvrir. Il voulait juste se jeter un petit cocktail dans le cornet, ou un shooter, histoire de se mettre en jambe quand… BIP BIP BIIIIIIIIP ! Le radar bien aiguisé de Bart se mit en alerte arc-en-ciel (avec risque d’avalanche) et l’orienta tout naturellement vers la bombe sexuelle qui se trouvait à exactement 6 mètres 42 de lui, juste à côté d’une baie vitrée devant laquelle on avait tiré un rideau et d’un fauteuil. Evidemment, le hasard fait les choses à merveille et …

« Hé Catwoman, je peux te ramener un verre ? » Oui, quelles étaient les chances, mesdames et messieurs, pour que cette fille dont Bart essayait de ne surtout pas admirer les formes généreuses, soit justement vêtue des oripeaux de son pendent sexy ? Elle lui sourit gentiment et  il releva son masque sur ses cheveux blonds pour dévoiler son visage. C’était peut-être gagné ? Elle lui montra sa boisson, en minaudant légèrement. Ah bah non. Mais c’était mal connaître Bart si vous croyez qu’il n’avait pas plus de ressources que ça. « C’est fou ça. Parmi tous les choix de déguisements possibles sur cette terre, on a choisi le même comics. » Oui, c’est fou ça, hein ? Blaireau. « Et tu sais ce qu’il se passe entre Batman et Catwoman ? ». « Il se passe rien, elle lui lacère juste la tronche à coup de griffes. » La voix d’un  petit hobbit du Seigneur des anneaux retentit, suivi du personnage qui regardait Bart avec des petits yeux suspicieux. La fille gloussa devant la réplique spirituelle et le hobbit glissa son bras autour de sa taille. C’était ridicule, elle faisait trente centimètres de plus que lui. Bart ne les connaissait pas mais franchement… « J’étais en train de parler avec ta sœur… » commença le blondinet avec assurance. « C’est ma meuf, et tu lui proposais d’aller chercher à boire. Tu veux bien aller me chercher une bière ? » WHAT THE WHAT ? Il était sérieux le gnome là ? Il se prenait pour qui, du haut de ses un mètre vingt ? « J’ai une meilleure idée, t’y vois toi-même Gollum, et tu te fais rouler dessus par un bus, au passage. » Sur ce, Bart s’enveloppa dans son orgueil et sa cape et fit volteface théâtralement. Le petit machin n’avait pas eu l’air d’apprécier cette histoire de Gollum mais il n’en avait rien à foutre.

Il préféra se glisser derrière le rideau pour ouvrir la baie et explorer la terrasse. Elle était sombre, mais la vue promettait d’être assez sympa. Evidemment, rien n’était jamais idyllique dans ce monde de brutes et, à peine eut il fait deux pas qu’il entendit la baie se refermer, accompagné d’un clac sonore.  Le blondinet se retourna juste à temps pour voir le gnome lui faire un coucou mesquin et tirer le rideau puis plus rien. Ô joie ! Bart leva les yeux au ciel, désespéré par tant de crétinerie congénitale ! Il n’y trouva que le noir d’encre caractéristique au ciel voilé menaçant. Super méga génial ! Tout ça parce qu’il avait eu le malheur de draguer la mauvaise fille… « Bordel, tu vas me le payer Gollum ! » Jura le joueur de Quidditch. Et évidemment, il n’avait pas sa baguette. « La soirée promet ! » L’orage retentit non loin. « Génial ! Non, vraiment, là, c'est parfait ! »
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyDim 13 Juil - 19:52

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Sally tira nerveusement sur son haut. Le vendeur/loueur de costumes le lui avait vendu comme un gilet, mais elle savait que la chose ressemblait beaucoup plus à un corset : aucun pirate digne de ce nom n’aurait accepté de s’infliger ça… et là, tout de suite, elle se sentait un peu flouée. A sa place, Barbe-Noire ne se serait jamais laissé faire – bon, il aurait probablement éventré tout le monde dans la boutique avant d’aller faire la sieste dans un tonneau rempli de rhum et de restes de ses ennemis, mais ça n’était pas vraiment le genre de Sally (encore que).

Cette fête craignait, de toute façon. Qui prenait un thème moldu pour une soirée costumée ? A tous les coups, ils auraient tous le même déguisement pourri ; sans parler du fait que la magie serait interdite pendant toute la soirée, voisins moldus oblige.
Après avoir déposé manteau et sac au vestiaire, c’est avec soulagement que la jeune femme se mêla à la foule et constata qu’elle passait totalement inaperçue. Elle attrapa un verre d’elle ne savait quoi apparemment pas trop alcoolisé et salua distraitement quelques têtes connues.
La chose était d’autant plus difficile que la plupart des gens portaient un masque. Sally s’était contentée d’un bandana et d’un tricorne, comme une version féminine et magique de Jack Sparrow, en moins droguée.
Après une heure, Sally se sentait beaucoup plus à l’aise. Elle avait échangé son verre contre quelque chose qu’elle aimait et trouvé des amis avec lesquels discuter. La musique était sympa et finalement, l’interdiction de magie n’était pas si pénible que ça… une bonne nouvelle, puisqu’ils avaient tous du laisser leurs baguettes dans l’entrée.

Les fêtes, toutefois, posaient un petit problème : les gens. Beaucoup de gens. Dans un espace réduit. Le moindre mouvement lui faisait heurter des gens et il allait bientôt falloir crier pour s’entendre. Alors, quand on lui demanda pour la quatrième fois de la soirée de confirmer l’une des rumeurs qui courrait sur l’un des joueurs de son équipe, Sally sentit qu’il lui fallait un peu d’air. Avec un soupir, elle fit signe à ses amis et s’éloigna un peu. La porte-fenêtre était entrouverte et la jeune femme se glissa sur la terrasse.
L’air était frais, si frais qu’elle resserra nerveusement son pull autour d’elle. On était au milieu du mois d’octobre et l’orage guettait. Dehors, le bruit était bien atténué et elle put respirer, sans parler de l’air frais et de l’absence de gens lui donnant des coups de fesses.

Tranquillement accoudée dans un coin du balcon, Sally prit le temps de se poser. Du moins, elle aurait pris le temps de se poser si quelqu’un n’avait pas fait irruption sur le balcon. Avant qu’elle n’ait eut le temps de se retourner pour voir qui était l’intrus, un claquement sec retentit.
Sally fit brusquement volte-face : devant elle, un grand type se tenait devant la porte fermée, derrière laquelle un type déguisé en lépréchaun – ou un lutin quelconque – venait de tirer les rideaux. Attendez, la porte fermée ?
— Bordel, tu vas me le payer Gollum !
Interloquée, Sally reconnut la voix du type à la cape. Cette même voix qui l’insultait au moins une fois par mois sur le terrain et beaucoup plus souvent que ça en-dehors.
— La soirée promet ! Génial ! Non, vraiment, là, c'est parfait !
— Vaughan ? demanda-t-elle avec incrédulité. C’est quoi, ce bordel ?

Et, parce qu’elle était magnanime, Sally s’abstint de faire remarquer que sa soirée à elle promettait avant qu’il ne débarque sur ce balcon. A la place, elle préféra se concentrer sur le fait qu’elle était ENFERMEE sur le stupide balcon.
— La porte est bloquée ? Pourquoi la porte est-elle bloquée ? Elle se retourna et le fusilla du regard. Par Merlin, ne me dis pas que tu nous as fait enfermer dehors.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyDim 20 Juil - 19:44

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« Vaughan ? » D’habitude, quand Bart entendait son nom, il trouvait ça plutôt cool parce que c’était des nanas qui l’interpellaient. Ou un journaliste à la sortie d’un match. Ou une infirmière sexy pour les visites médicales de routine obligatoires pour tout joueur de Quidditch. Fin, bref, c’était cool d’entendre ce nom irlandais résonner dans la bouche de plusieurs personnes. Mais dans certaines circonstances, et dans certaines bouches ça pouvait devenir agaçant, énervant, maléfique ou mortel même. Bon, là, quand il identifia la voix en question comme celle de la poursuiveuse de Chelsea, il se souvint, outre le gala, de leur dernière réelle entrevue. Celle où ils avaient échangé de vrais mots et pas seulement des insultes. Même qu’elle lui avait fait la révélation de l’année (avec laquelle elle aurait pu gagner Secret Story 8.) et qu’elle l’avait planté là et qu’il s’était senti comme un gros gland. Tout ça parce que môdame lui avait ressorti la même chose que Jules lui faisait ressentir, sauf que Sally, c’était le genre pas tendre, rancunier et peu amical. Que du bonheur. Ainsi, en entendant sa voix, prononcer son prénom, il opta pour un grognement misérable. « C’est quoi, ce bordel ? » Soupir exaspéré. « Ah oui, donc là, c’est vingt-quatre ans de mauvais karma qui me tombe sur la gueule… » fut sa réponse. Et le pire, c’est qu’il se voulait sarcastique mais en se retournant pour lui faire face comme un grand, il se rendit compte qu’il était gêné. Wohé, génial quoi !

Du coup, même s’il était un courageux et preux et téméraire et couillu gryffondor, il fit trois pas de côté pour s’éloigner d’elle. Hé ! Il avait même pas peur hein, d’abord. C’est juste qu’il était pas dans le mood là. Bon et aussi (et le narrateur étouffe Bart dans un coin), parce qu’elle l’impressionnait un peu mais bon, ça, évidemment… C’était pas Bart Vaughan qui allait avouer qu’il se sentait un peu con depuis qu’il avait appris ce qu’il lui avait fait. « La porte est bloquée ? Pourquoi la porte est-elle bloquée ? Par Merlin, ne me dis pas que tu nous as fait enfermer dehors. » Cela dit, quand elle se rappelait à lui comme ça, sous son jour de meuf super agréable, il ne culpabilisait pas TROP non plus. Faut pas déconner non plus. (Notez qu’il évita les foudres quand même et la contourna carrément). Il s’accouda à la balustrade, histoire d’avoir l’air un peu plus fort. « Non, je fais souvent des trucs aussi drôles que me balader seul sur un balcon en prétendant être enfermé dehors. J’aime me parler seul, et me créer des problèmes qui me font passer pour un gros con. Tu pourras le sortir en interview la prochaine fois que t’as besoin de leur rappeler que je suis un idiot. »  Bart se demanda pourquoi il avait besoin de parler autant. Pourquoi il était aussi  grognon… C’est donc un machinal et très inhabituel « Désolé » qui lui échappa. Tellement déroutant qu’il faillit plaquer ses deux mains sur sa bouche comme s’il venait de sortir la plus grosse insulte du siècle. « Enfin euh… » Voilà voilà.

Il fallait donc faire diversion, et vite. Parce qu’il se sentait carrément bête comme ses pieds là. Mais après tout, il voulait lui montrer qu’elle avait tort. Qu’il n’était pas qu’un gamin immature qui avait besoin de jouer à la guéguerre. Alors… comment on fait l’adulte déjà ? Hum… En commençant par une conversation civilisée peut-être ? « J’imagine que t’as pas ta baguette non plus ? » La foudre, puis le tonnerre crevèrent le ciel, dans son dos. Alors pas mal pour le ton détaché mais… « Pas trop dramatique, ça va… » Bientôt, la petite musique d’ascenseur qui retentit derrière l’effrayant chien de prairie dans la vidéo du site moldu qui héberge des vidéos, allait se faire entendre. Effet intense assuré. Heureusement qu’il ne leur pleuvait pas dessus parce qu’il n’allait pas s’en remettre. Bref, continuons d’agir comme une personne évoluée, et parlons encore. Même si, franchement, Bart se demandait intérieurement pourquoi il s’obstinait à ne pas fermer sa gueule et à s’asseoir en boule dans un coin, pour bouder. Nda : parce que c’est la volonté de l’auteur et que c’est plus possible les caprices Bart, maintenant t’arrêtes et t’écoutes ta mère. Il posa donc, enfin, les yeux sur elle pour trouver une idée. Vu que la météo c’était un sujet mort et que y’avait que les vieux pour parler de la pluie et du beau temps… Et c’est là qu’il vit réellement son costume. Son cerveau s’éteint une seconde. Bon, en fait, parler des nuages, c’était sûrement plus judicieux que mater sa chemise qui appelait grave à la débauche. (Si vous vous demander, si, son cerveau s’est rallumé. Mais bon, c’est Bart). C’est donc un magistrale « Bhin… il est bien ton… ton costume. » Et comme là, il se ramollissait vraiment trop (mais que du cerveau, lol. Oh ça va, merde.) il ajouta « Fin… on a vu plus moldu mais bon… » Bah oué, une blague misogyne. C’était neuf ça.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptySam 26 Juil - 0:51

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Pendant ce temps, sur le balcon d’un appartement londonien, l’ambiance se dégradait furieusement. Il faisait relativement bon il y a cinq minutes… et la température avoisinait désormais les moins douze degrés. Il ne leur manquait plus que des armes et Bart et Sally pourraient régler tous leurs problèmes une bonne fois pour toutes. Battle Royal style.
Étonnamment, Sally n’était pas encore trop énervée. Elle avait passé une bonne soirée jusque-là et même si les choses menaçaient de partir sérieusement en sucette, elle avait encore une chance de rentrer chez elle sans tuer tous les passants de frustration.
— Ah oui, donc là, c’est vingt-quatre ans de mauvais karma qui me tombe sur la gueule…
— Vingt-quatre ans seulement ? Je pense que tu paies encore pour tes vies précédentes , railla Sally.
Elle allait probablement le regretter. La porte semblait bloquée-bloquée, pour de bon, et les rideaux tirés empêchaient quiconque de voir les deux malheureux coincés à l’extérieur. Enfin, les deux malheureux… la malheureuse et Bart Vaughan.
— Non, je fais souvent des trucs aussi drôles que me balader seul sur un balcon en prétendant être enfermé dehors. J’aime me parler seul, et me créer des problèmes qui me font passer pour un gros con. Tu pourras le sortir en interview la prochaine fois que t’as besoin de leur rappeler que je suis un idiot.
— Je vois que t’es de bonne humeur , constata-t-elle platement.
Elle fit même un effort pour ne pas grincer tout haut. A la place, elle se contenta de lui lancer un regard méprisant. Comme si elle était du genre à parler aux médias. Elle faisait déjà beaucoup d’efforts, restant en permanence courtoise et bien élevée face à des questions parfois très indiscrètes (sérieusement, certains journalistes en savaient plus sur elle que ses propres coéquipiers). Et quand elle leur parlait, Sally avait d’autres choses à propos desquelles discuter que de la vie de Bart Vaughan.
Elle s’apprêtait à lui dire qu’il n’avait absolument pas besoin d’elle pour passer pour un idiot, mais il l’interrompit :
— Désolé.
Sally écarquilla les yeux. Désolé ? Ca sortait d’où ? Bart lui-même semblait déjà le regretter, à en juger par sa tête.
— Enfin euh…
Woaw. Ascenseur émotionnel. D’abord, il lui faisait peur pendant un instant en prétendant avoir récupéré un sens de la décence et de la politesse, et puis il le regrettait tout de suite. C’en était presque rassurant, au fond, de voir que l’ordre habituel de l’univers n’avait pas été bouleversé. Elle haussa les épaules.
— Ouais. Ca va.
Et sans lui accorder plus d’attention, Sally fit un jeté de cheveux L’Oréal-style et se reconcentra sur la porte, pendant environ cinq secondes, avant de réaliser qu’elle n’arriverait à rien sans sa baguette. Et justement…
— J’imagine que t’as pas ta baguette non plus ?
— Nope. On me l’a confisquée à l’entrée. C’était l’idée du siècle.
Enfin, il devait avoir l’habitude des idées du siècle. Les groupies avaient toujours des idées tordues – pas plus tard que la semaine dernière, Arthur avait reçu une boîte entière de cupcakes hyper flippants – et Bart avait des groupies.

Comme si ça ne pouvait pas être pire, le tonnerre se mit à gronder. Sally leva les yeux au ciel et poussa un gémissement désespéré.
— Pas trop dramatique, ça va…
Sans répondre, la sorcière scruta le ciel. Elle n’avait pas vu d’éclair, ce qui ne voulait pas dire que la pluie n’allait pas leur tomber dessus d’un moment à l’autre.
— Vaughan, s’il nous pleut dessus à cause de ton karma pourri… menaça Sally.

Elle se tut et se laissa glisser le long du rebord pour finir assise par terre. Franchement, c’était n’importe quoi. Plus le temps passait, plus les chances que la soirée finisse bien devenaient minces. Si ça se trouve, elle passerait la nuit sur ce balcon. Si elle tombait malade et loupait un entraînement parce que quelqu’un l’avait enfermée dehors, quelqu’un mourrait dans d’atroces souffrances.
— Bhin… il est bien ton… ton costume.
Sally leva les yeux vers Bart. A quoi il jouait ? Méfiante, elle ne répondit rien. Oui, son costume était bien, elle y avait passé pas mal de temps. C’aurait été n’importe qui d’autre, il/elle s’en serait tiré avec un sourire et un « merci ». Mais lui…
— Fin… on a vu plus moldu mais bon…
Et voilà.
— Tu peux parler, râla-t-elle. T’as vu le tien ?
Elle lui lança un regard perplexe.
— T’es en quoi, d’ailleurs ? En chat ? T’es au courant que les chats moldus n’ont pas d’ailes… ou de cape… ou… peu importe. (Elle attendit quelques instants.) Hé, est-ce que ce serait pas le moment où tu m’impressionne avec ta force en défonçant la porte ?
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyLun 28 Juil - 13:28

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« Vingt-quatre ans seulement ? Je pense que tu paies encore pour tes vies précédentes. » Force est de constater que Sally avait probablement raison. Evidemment, Bart préférait se couper la langue et regarder Arthur y planter des coups de hache, plutôt que de l’avouer. Il se contenta donc de lancer dans le vide un regard morne qui en disait long sur son envie de se pendre haut et court. Evidemment, son aigreur n’était pas au goût de mademoiselle qui s’attendait probablement à ce qu’il fasse des pirouettes de joie. « Je vois que t’es de bonne humeur. » Bah oui, que voulez-vous. C’était pas non plus la soirée rêvée, pour de multiples raisons qui se bousculaient dans sa tête de blond et qui, notamment, choisir de sortir de travers en se bousculant : « Evidemment que je suis de bonne humeur. Un con m’a enfermé sur un balcon, dans une soirée moldue sans baguettes, et il a fallu que ce soit avec une jolie fille qui, par chance, ne peut pas me voir en peinture et qui ne peut pas s’empêcher de se foutre de ma gueule tout ça parce qu’elle… » Le flot s’interrompit soudainement. Vous aussi vous trouvez abusé le coup du sans baguettes ? (LOL). Non, si Bart était figé, la tête rentrée dans les épaules, c’est parce qu’il ne revenait pas lui-même du qualificatif qu’il avait employé pour qualifier la jeune femme. Plutôt que les habituels « connasse, thon, idiote, bouse de scroutt », et j’en passe des bien plus gratinées, il avait choisi de la qualifier de « jolie fille ». Putain mais qu’est-ce que ne tournait pas rond chez lui ?

Moment de gêne donc, tout à fait délectable pour la plante en pot dans le coin du balcon qui assistait à cela. Fort heureusement, il y avait des sujets importants, des sujets d’adultes, comme la tragédie de ne pas avoir de baguette (ce qui était un tout petit peu emmerdant pour des sorciers, surtout lorsqu’ils étaient dans la merde komsala ! BREF.) La joueuse lui confirma ses craintes d’un blasé : « Nope. On me l’a confisquée à l’entrée. C’était l’idée du siècle. » Non mais sérieux, ça faisait deux fois en quelques minutes qu’il était d’accord avec Sally Chambers. Il allait être malade ou le seul verre qu’il avait touché n’était pas frais. « Oui, bon, c’était une idée de merde ouais. » Et puis elle avait embrayé sur la probabilité qu’ils se retrouvent sous un torrent de flotte. « Vaughan, s’il nous pleut dessus à cause de ton karma pourri… » Le blondinet ne put s’empêcher de déglutir. Pas à cause du ton menaçant, les gars, voyons. Plutôt à cause de la perspective d’être trempés jusqu’aux os. « Mais non, il va pas pleuvoir ! On n’est pas dans un film moldu débile ! S’il se met à pleuvoir, alors qu’un couple est coincés dans un… J’te fais pas un dessin mais euh… » Allez savoir pourquoi, Bart prit un air gonflé et courroucé : « Mais compte pas sur moi pour t’embrasser romantiquement si c’est pour me faire houspiller pour ça dans trois ans, c’est mort hein. » Oui, ce soir-là, Bart virevoltait avec grâce dans sa conversation avec Sally. Il ne se mettait pas du tout de bâtons dans les roues. En fait, on aurait dit un gamin à la bouille trop mignonne, en train de faire une grosse colère parce que c’est dégueu d’embrasser une fille sur la bouche. Autre coup de tonnerre. Merde.

En plus, il se rétamait encore avec le coup du costume. Il avait voulu la tacler, histoire d’être un peu méchant mais il n’était même parvenu à sortir les crocs suffisamment. Il s’était trop ramolli avec toutes ces conneries qui l’avaient miné en quelques minutes. Fallait dire que ces derniers temps, il en fallait peu pour qu’il se ramasse un bon soufflet bien cuisant. En fait, peut-être qu’il se lassait de lui-même. Après tout, ça n’avait pas été désagréable de bien se comporter avec Jules et de se faire une amie. Malheureusement, quand il était avec Sally, il était inenvisageable d’adopter de bonnes résolutions. Surtout quand… « Tu peux parler. T’as vu le tien ? T’es en quoi, d’ailleurs ? En chat ? T’es au courant que les chats moldus n’ont pas d’ailes… ou de cape… ou… peu importe. » Bart la fusilla du regard et écarta les bras : « Vous avez quoi ce soir, tous là ? Je suis Batman ! Woh ! Référence, merde. » Il pointa la chauve-souris. Allez savoir s’il impressionna la jeune femme (lol. Non.) mais elle poursuivit soudain : « Hé, est-ce que ce serait pas le moment où tu m’impressionnes avec ta force en défonçant la porte ? » Ah, elle était impressionnée en fait ? Ou il y avait moyen de l’impressionner ? « Ouais bah… euh… je vais pas risquer de me casser le poignet contre un double vitrage à la con. Y’en a dont le Quidditch fait office de métier, j’te signale. J’peux pas me le permettre. » Là, de petites gouttes de pluie se mirent à leur tomber dessus. GENIAL ! C’est gagné ! Bart poussa un grognement déchirant en levant les yeux au ciel. Il fut vite distrait des gouttes (pour le moment éparses). « Hé, autant je pourrais escalader le balcon, non ? Est-ce que ça t’impressionnerait ça ? » Il ne put s’empêcher de prendre l’air charmeur et mutin qu’il adoptait avec tout le monde sur cette terre, sauf Sally. Douche froide, autoadministrée. « Fin… c’est une idée comme une autre… » grommela-t-il.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyMar 29 Juil - 22:59

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— Évidemment que je suis de bonne humeur. Un con m’a enfermé sur un balcon, dans une soirée moldue sans baguettes, et il a fallu que ce soit avec une jolie fille qui, par chance, ne peut pas me voir en peinture et qui ne peut pas s’empêcher de se foutre de ma gueule tout ça parce qu’elle…
Si Sally avait eu un verre à la main, elle l’aurait laissé tomber par terre. Si elle avait été en train de boire, elle se serait étouffée avec son verre et aurait tout recraché à la figure de Bart. Si elle avait… oui, bon, vous avez compris le principe. Comme elle n’avait rien pour s’étouffer, elle se contenta d’émettre une espèce de sifflement étranglé.
Sally aurait voulu relever le « parce qu’elle ». Elle avait un « parce qu’elle QUOI ? » sur le bout de la langue, prête à l’engueuler copieusement une fois de plus, mais elle était bien trop perturbée par le reste.
Dans le doute, elle fusilla Bart du regard.

Un autre coup de tonnerre retentit et cette fois, elle vit l’éclair et esquissa une grimace. De mieux en mieux.
— … n’est pas dans un film moldu débile ! S’il se met à pleuvoir, alors qu’un couple est coincés dans un… J’te fais pas un dessin mais euh…
— Quoi ?
Mais à quoi il jouait, là ? Sally fronça les sourcils. C’était la deuxième fois en moins de cinq minutes qu’il faisait une allusion bizarre. Il cherchait la merde, ou quoi ? Elle croyait avoir été assez claire : elle ne se laisserait plus prendre à son petit jeu, elle ne lui faisait plus confiance. Il pouvait bien jouer les jolis cœurs et prétendre s’être racheté une conduite, rien ne lui prouvait qu’il ne se transformerait pas à nouveau en super-connard de l’infini le lendemain. Rien, niet, nada, caput, circulez ya rien à voir. Il pouvait faire semblant de – de quoi au juste ?
— Mais qu’est-ce que tu baves, Vaughan ? On n’est pas un – marmonna la jeune femme, la fin de sa phrase couverte par un nouveau coup de tonnerre.
Elle était contrariée, maintenant. Si on ne pouvait même plus faire confiance à ses ennemis jurés et qu’ils se ramollissaient, où allait le monde ? Que deviendraient-ils ? O rage, o déesse poire.

Pendant qu’elle se lamentait intérieurement, la pluie avait décidé de se mettre à tomber. Là, comme ça, juste pour les contrarier.
— Ça y est, on est fichus, constata platement Sally.
À moins qu’il ne se décide à fracasser la porte, mais apparemment, ça n’était pas au programme.
— Ouais bah… euh… je vais pas risquer de me casser le poignet contre un double vitrage à la con. Y’en a dont le Quidditch fait office de métier, j’te signale. J’peux pas me le permettre.
Sally étouffa un grognement. Ce serait bien la première fois qu’elle entendait môssieur faire passer le jeu avant le reste. Pour un peu, elle aurait presque eu du respect pour lui. Enfin, elle en aurait pu en avoir s’il n’avait pas été déguisé en chat volant avec des collants (quoi qu’il en dise).
— Hé, autant je pourrais escalader le balcon, non ? Est-ce que ça t’impressionnerait ça ?
— Vaughan… répondit-elle d’un ton désespéré, pas charmée pour deux mornilles. Pour que ça m’impressionne, faudrait que tu restes en vie jusqu’en haut, que tu ne glisses pas parce qu’il pleut, que tu ne te casses pas la figure en trébuchant sur ton costume et que les voisins du dessus acceptent de nous ouvrir. Ça fait beaucoup de si.
— Fin… c’est une idée comme une autre…
— Ouais. Ben évite de te tuer, j’ai besoin d’adversaires en forme.
Sans compter que, s’il mourrait, elle n’aurait plus personne à détester jusqu’à la fin de ses jours, ni à blâmer lorsque tout allait de travers.
En parlant de tout aller de travers… un craquement retentit. Sally leva les yeux, et le déluge s’abattit sur eux.
— Et merde ! jura-t-elle en se rapprochant de la fenêtre. Bart, fais quelque chose.
Qui, quoi, exigeante ? Après tout, c’était sa faute. Encore.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyMer 30 Juil - 19:11

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Best moment ever. Coincés là, Sally Chambers et lui, déjà. Sous la pluie, en plus. En se ridiculisant, carrément. Wouhou ! Si ta vie c’est de la merde, tape dans tes mains. Clap clap ! Si vous n’avez toujours pas compris, c’est que vous êtes approximativement aussi intelligent qu’une moule (et c’est insulter les moules). Si la baie vitrée avait pu coulisser et qu’il avait pu rentrer, il aurait foncé au bar et ce serait noyé sous un bon litre d’alcool. Il aurait toujours eu l’air moins ridicule avec son slip sur la tête et la tête en bas que là, sobre, à s’emmêler du cortex. Sans déconner, depuis quand il parlait couple et romantisme devant Sally. Elle aussi trouvait ça con, la preuve : « Mais qu’est-ce que tu baves, Vaughan ? On n’est pas un… » Oui voilà ! C’est exactement ce qu’il pensait ! « Mais non c’est pas ce que… » Heureusement son bidouillage se noya sous le coup de tonnerre. Alors là, autant dire que ça puait grave. Comme le faisait remarquer la jeune femme, ils étaient fichus.

En tout cas, il se rendit vite compte qu’il allait devoir arrêter son numéro et calmer son impulsivité à deux mornilles parce que la poursuiveuse allait commencer à se faire des idées. Ce qui était carrément ridicule parce que pour rien au monde il n’aurait envie de quoi que ce soit d’autre avec Sally qu’un combat nue dans la boue sanglant. Il était peut-être un tout petit peu vexé que son charme n’opère pas mais en même temps, le contraire aurait été tellement repoussant ! Pas vrai ? « Vaughan… Pour que ça m’impressionne, faudrait que tu restes en vie jusqu’en haut, que tu ne glisses pas parce qu’il pleut, que tu ne te casses pas la figure en trébuchant sur ton costume et que les voisins du dessus acceptent de nous ouvrir. Ça fait beaucoup de si. » Et voilà, la preuve ! Cela dit elle n’avait pas tort, l’opération était risquée. Et s’il mourrait, là, franchement, le drame, vous imaginez ! La terre compterait une étoile de moins. Ce serait la nuit la plus funeste des siècles à venir. Bart n’avait pas envie de venir. Il était sûr qu’il manquerait à tout un tas de gens. Des gens comme… Maelan et Joseph, voilà ! « Ouais. Ben évite de te tuer, j’ai besoin d’adversaires en forme. » Bart fit les yeux ronds. Il en croyait à peine ses oreilles.

Un espèce de demi sourire écorna ses lèvres alors qu’il se penchait pour fixer ses genoux ramenés contre lui. « Dis-donc… avec tous les noms d’oiseaux auxquels j’ai droit d’habitude, c’est presque une déclaration que tu me fais là. Heureusement que je te connais un peu… » Remarque, même sans ça, il ne risquait pas de se faire des idées. Elle avait été plus que claire la dernière fois en lui rappelant qu’il était un connard et qu’elle estimait plus ou moins qu’un rencard avec un animal type batracien valait mieux que cinq minutes avec lui. Mais c’était toujours agréable de pouvoir se moquer, un peu, lui aussi. Puis c’était bon pour son égo.

Ce qui était moins bon, c’était la douche froide qui venait de s’abattre. En fait, son karma pourri continuait à jouer son rôle et là, c’était le moment où il se faisait refroidir. A croire que c’était la soirée de Sally, merci le destin traitre. Enfin, ce n’était que symbolique alors, parce que vu sa plainte, la pluie avait l’air de l’emmerder autant que lui. Et l’eau gelée qui se mit à lui couler dans la nuque était vraiment malvenue. Alors qu’elle se levait pour s’approcher de la fenêtre, le blondinet eut le seul reflexe potable de la soirée : celui de lever sa cape pour s’abriter. « Bart, fais quelque chose. » L’attrapeur haussa les sourcils. De connard, Vaughan et Barthélémy, elle se mettait à l’appeler Bart, à présent. C’était limite étrange de l’entendre prononcer son prénom. Du moins, celui qu’il s’était choisi.

Il était tellement surpris qu’il accepta de mettre de côté le ton quelque peu impérieux. A la place, il relâcha le pan de cape et la dénoua de son cou pour s’approcher d’elle. Puis, silencieusement, presque religieusement, il la brandit au-dessus de leurs têtes. Il évita de lui jeter le moindre regard quand il passa son bras derrière son dos et sa nuque pour faire passer le tissu. On savait jamais qu’il n’y lise une promesse de mort lente et douloureuse. Silence. Super, ambiaaance. Bart se décida à dire quelque chose de malin : « Alors, toujours débile ces ailes de chat ? On fait moins la maligne, n’est-ce pas ? Mademoiselle Chambers. » Super malin, ça, Bart, 1000 points gagnés. En même temps, elle s’était moqué de son costume de super-héros. « C’est cocasse finalement. On en revient toujours aux clichés… le héros qui sauve la princesse en détresse. Sauf que t’as rien d’une princesse. Perso j’aurais plutôt dit un… » C’est bizarre comme le garçon avait senti qu’il était temps de se taire. « Hum… j’essaierai quand même d’escalader quand la pluie se calmera un peu. » Pour confirmer ses dires, deux nouveaux éclairs zébrèrent le ciel.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyJeu 31 Juil - 23:41

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Sur le balcon de la terreur, tout partait en sucette. À commencer par Bart Vaughan, qui ne tenait plus que des propos sans queue ni tête, option je-ne-finis-pas-mes-phrases en sus.
— Mais non c’est pas ce que…
Peu à peu, les choses devinrent claires comme de l’eau de roche. Sally aurait du le comprendre avant, les symptômes étaient clairs : Bart avait du mal à finir ses phrases, il rougissait, ses propos étaient totalement incohérents…
— Vaughan, t’es bourré ? questionna Sally sans ménagement.
C’était typique. Elle était coincée sur un balcon sous la pluie avec M. Crâneur en personne et évidemment, il était rond comme une queue de pelle. Il ne manquait plus que ça.
— Écarte-toi un peu du bord, OK ? J’ai pas que ça à faire que d’aller te repêcher.
Sans compter qu’on l’accuserait sûrement de l’avoir poussé. Sally en avait assez qu’on l’accuse à chaque fois qu’un de ses concurrents avait le mauvais goût de disparaître de la scène ou de se faire tuer. D’accord, ça n’était arrivé qu’une fois, mais cette fois-là avait été suffisante, puisqu’on lui en parlait encore aujourd’hui, de nombreux mois plus tard.

— Dis-donc… avec tous les noms d’oiseaux auxquels j’ai droit d’habitude, c’est presque une déclaration que tu me fais là. Heureusement que je te connais un peu…
— Tu me connais rien du tout, protesta-t-elle mollement. C’est toi qui raconte n’importe quoi. D’habitude, tu m’insultes, là, tu es… gentil ? C’est assez perturbant.
Bart la fatiguait : elle croyait en avoir fini avec ses petits jeux et son flirt à deux balles – leur dernière dispute aurait dû lui accorder un sauf-conduit… mais non. Elle ferma les yeux quelques instants, pour se maudire d’avoir jamais été attirée par Bart Vaughan et de le payer encore aujourd’hui. Pour ça, et parce que des gouttes d’eau grosses comme des parpaings lui tombaient dans les yeux, l’aveuglant. Il fallait qu’elle se mette à l’abri, à l’intérieur de préférence.
En se ramassant contre la fenêtre, Sally avait – un tout petit peu – réclamé de l’aide… Et à sa grande surprise, Vaughan s’exécuta sans râler. Décidemment, l’alcool lui réussissait, ce soir. Ou était-ce parce qu’ils étaient seuls et qu’il n’avait pas besoin de faire semblant ? Dans tous les cas, il en était presque supportable. Presque.
— Alors, toujours débile ces ailes de chat ? On fait moins la maligne, n’est-ce pas, Mademoiselle Chambers.
Sally grinça. Oubliez ce qu’elle venait de dire. Il était toujours aussi pénible.
— N’aggrave pas ton cas, Vaughan.

Après quelques minutes de silence, il revint à la charge.
— C’est cocasse finalement. On en revient toujours aux clichés… le héros qui sauve la princesse en détresse. Sauf que t’as rien d’une princesse. Perso j’aurais plutôt dit un…
— Question prince charmant, tu repasseras, oui. Et si on en est là, c’est TA faute, tu t’rappelles ?
Et elle lui lança un autre regard boudeur. Elle aurait bien croisé les bras pour lui signifier son mécontentement, mais elle aurait eu l’air d’une enfant de douze ans. Elle s’abstint donc. Leur conversation avait suffisamment mal tourné comme ça sans qu’elle en rajoute, niveau étrangeté. Sally ne comprenait tout simplement pas où il voulait en venir (mais s’il avait bu, la réponse était sans doute « nulle part »).
La pluie tombait toujours dru, chaque percutant violemment la cape en tissu. Évidemment, même la cape de Cat-man – ou quel que soit son nom – ne suffisait pas à les protéger du déluge. Les vêtements de Sally s’imbibaient les uns après les autres, accentuant son air de ressemblance avec un rat mouillé. Elle renifla dédaigneusement.
— Hum… j’essaierai quand même d’escalader quand la pluie se calmera un peu.
— Mmh. On verra.
Ils restèrent silencieux un petit moment, attendant bêtement que quelque chose se passe. Mais personne ne semblait s’être rendu compte de leur absence, ce qui était plutôt vexant. Puis le tissu détrempé commença à lâcher prise et l’eau se mit à ruisseler le long des joues de Sally.
— C’est de pire en pire, observa-t-elle en levant le nez. Pourquoi on est là, d’ailleurs ? Qu’est-ce que tu as fait pour te faire enfermer dehors, et moi avec ?
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyVen 14 Nov - 0:13

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Une dizaine de minutes. Voilà approximativement ce qu’il avait fallu à Bart pour se décrédibiliser à tout jamais aux yeux de Sally. Pas qu’il ait eu beaucoup de crédit auprès d’elle avant ça… mais disons que là, c’était « pas de retour en arrière possible ». Allez savoir pourquoi ça le frustrait… ça, c’était la question mystère. Il n’y avait plus rien à faire d’autre que de continuer à bafouiller, faire des pirouettes et se casser un peu plus la gueule. Non, rien. Sauf peut-être l’opération du saint esprit, un miracle, un facteur x : « Vaughan, t’es bourré ? » Ô joie ! Si elle le croyait ivre, il pourrait encore mettre tout ça sur le compte d’un cocktail de trop. Mieux valait passer pour un pochtron que pour un con. (Enfin, dans la logique de Bart) Mais non… rappelez-vous du karma. Du bad, bad karma. « Pas du tout, j’ai à peine bu la moitié d’un verre ! » VLAN ! et maintenant c’était un tonneau, oui un tonneau ! de vodka  qu’il allait lui falloir pour oublier ce moment humiliant. Mais  après tout, peut-être ne le croyait-elle pas ? « Écarte-toi un peu du bord, OK ? J’ai pas que ça à faire que d’aller te repêcher. » Parfait. Elle était toujours aussi adorable… « Si je décide de sauter pour tourner court à ce moment le plus humiliant de toute mon existence, j’espère que tu me feras la grâce de ne surtout pas m’en empêcher. » Evidemment, ce n’était pas le genre de requête à envoyer à la douce créature. Du moins, pas quand on l’avait faite passer pour une idiote devant un contingent d’ados en rut à Poudlard. Mais restons calme et positif et oublions la tempête (au sens littéral du terme, bordel de pluie).

« Tu me connais rien du tout. C’est toi qui raconte n’importe quoi. D’habitude, tu m’insultes, là, tu es… gentil ? C’est assez perturbant. » Résister à l’envie de lui dire qu’il était le plus perturbé des deux par la situation grilla au moins une douzaine des précieux neurones de Bart. Cela dit, il était aussi un peu agacé d’être étiqueté : grand méchant couillon de service. « T’es au courant que je suis pas tout le temps un connard ? En fait, les gens ont tendance à louer ma compagnie. De temps en temps… » Bon, vu le regard morne, les plaisanteries n’étaient pas encore d’actualité. « Bref. Peut-être que je n’ai pas envie de passer le temps qu’on va passer ici, et seul l’autre gnome sait si ça va durer longtemps, à t’insulter… » Les joues de Bart se mirent à le cuire légèrement. Cool, cool, cool. Il se racla la gorge et se recomposa son petit sourire en coin qu’il utilisait quand il voulait emmerder quelqu’un. « Mais si t’y tiens vraiment… la pluie a déjà l’air de bien te faire chier, ce qui est assez satisfaisant. » Evidemment, Sally adorait son humour… « N’aggrave pas ton cas, Vaughan. » Le garçon poussa un petit soupir dépité. Il voulait juste que quelqu’un ouvre la baie et que ce moment stupide s’arrête.

Elle fit un commentaire sur son habilité à princecharmer qui que ce soit et il se prit à penser qu’en d’autres circonstances, être seul sous la pluie avec une si jolie fille aurait été un pur instant de bonheur. « Ouais, je l’ai fait exprès pour t’emmerder, » grogna Bart en se renfrognant. Sa propre suggestion de jouer les acrobates ne le faisait même plus rire. Dans le silence pesant, et pour éviter de regarder ce qu’il avait droit sous les yeux, à savoir un décolleté alarmant, il donna quelques coups sur la vitre. Etant donné, toutefois, que la musique résonnait à travers ces dernières, en sourdine, il était peu probable que qui que ce soit ne les entende. L’orage gronda une fois de plus, histoire d’éradiquer la plus petite lueur d’espoir. Sally devait partager cet avis puisqu’elle finit par troubler l’agréable et pas-du-tout-gênant silence entre eux « C’est de pire en pire. Pourquoi on est là, d’ailleurs ? Qu’est-ce que tu as fait pour te faire enfermer dehors, et moi avec ? ». Et comme elle avait raison… La cape ne les protégeait plus vraiment. En fait, c’était presque de la décoration (moche) à présent. L’eau froide commençait à s’infiltrer partout. D’un côté, ça collait, à son avantage, son plastron sur petits gros muscles de joueur de quidditch. De l’autre, ils allaient finir par tomber sous le coup de l’hypothermie. Evidemment, la chaleur humaine était une bonne solution pour contrer ce genre d’éventualités fatalement funestes. « Allez… Vient par-là, » lâcha-t-il dans un souffle. Puis son bras glissa carrément autour des épaules de la jeune femme pour l’attirer contre lui. Quand elle se retrouva contre son torse, il se rendit compte de sa propre main dans son dos et la relâcha pour brandir à nouveau la cape par-dessus leur tête. Cette fois, ses joues le brûlaient d’un feu d’enfer. Qu’est-ce qui lui était passé par la tête, bordel ! Aussitôt, histoire de ne surtout pas faire face à la poursuiveuse qui se trouvait dans son espace vital, et à son regard qui devait être mortellement meurtrier, il leva le nez pour regarder la toile qui les recouvrait. « J’ai peut-être importuné un gnome d’un mètre vingt… » répondit-il, plus pour ne pas penser à leur extrême proximité. En fait, la dernière fois qu’ils avaient été collés de la sorte remontait probablement à ce soir fatidique ou il avait joué les gentlemen… huit ans auparavant. Et s’il voulait avoir moins chaud, c’était exactement le genre de pensée dont il avait besoin, évidemment. Bart baissa les yeux, elle était plus petite que lui, et chercha son regard. « C’était de sa faute, » ajouta-t-il d’une voix légèrement faiblarde. Ensuite, il se pencha un peu plus parce que ses genoux faiblissaient à leur tour, ferma les yeux et colla ses lèvres aux siennes. L’instant suivant, il se rendit compte de ce qu’il venait de faire et écarquilla les yeux, foudroyé.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyDim 14 Déc - 22:31

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Précédemment, dans Batman et Robin, épisode 42 « Le Balcon » : Batman a perdu Robin et a donc décidé d’aller à une soirée déguisée. Déguisé en lui-même, il se retrouve face à un ennemi inattendu : le Joker-dont-il-a-volé-la-copine. N’écoutant que son courage, notre héros gros nul se précipite sur le balcon, où il est enfermé. Malheureusement, Wonder Woman se trouvait également sur le balcon. Réussira-t-elle à l’assassiner en faisant passer le décès pour un accident ? Batman saura-t-il se montrer convenable et garder son slip sur lui ?

En l’occurrence, Batman avait étendu sa cape trempée au-dessus de leurs deux têtes pour contrer, au moins un peu, l’action du déluge. Sally commençait à grelotter : la fureur qu’elle éprouvait contre Vaughan, l’abruti responsable de leur situation, peinait à lui tenir chaud.
— Si je décide de sauter pour tourner court à ce moment le plus humiliant de toute mon existence, j’espère que tu me feras la grâce de ne surtout pas m’en empêcher.
— Pour que tu fasses croire à tout le monde que je t’ai tué ? C’est ça, rêve, ricana-t-elle.
À côté de ça, Sally n’avait pas vraiment envie de l’en empêcher. Si ce n’est qu’en se jetant du balcon, Vaughan serait une fois de plus le centre de toute l’attention, et que tout le monde n’en parlerait plus que comme d’un martyr, bla bla blaaa. Elle ne le laisserait pas se faire passer pour un saint. Surtout s’il continuait à prétendre être un type bien :
— T’es au courant que je suis pas tout le temps un connard ? En fait, les gens ont tendance à louer ma compagnie. De temps en temps…
Pour toute réponse, la jeune femme émit un grognement. Elle ne s’abaisserait même pas à faire une réflexion sur le terme « louer » : même si Vaughan avait (beaucoup) de (gros) défauts, il n’avait pas non plus besoin de louer les services de demoiselles… Enfin, elle l’espérait pour lui.

Quand la cape s’affaissa sur sa tête, avec un bruit de limace qu’on écrase d’un coup de botte, Sally émit une exclamation de dégoût.
— Oh, ça suffit !
Elle leva la main pour essorer les mèches qui lui dégoulinaient dans les yeux. En même temps, un frisson glacé la parcourut des pieds à la tête et elle éternua bruyamment, n’entendant plus qu’à moitié ce que racontait Vaughan.
— … là.
— Quoi ? hoqueta-t-elle, farfouillant dans sa poche de veste pour trouver un mouchoir. Enfin, pour essayer : en un tournemain, elle se retrouva plaquée contre le torse de Batman. Vaughan ! Qu’est-ce que tu fabriques ? La pluie a fait fondre le peu de cerveau qu’il te restait ?
Interloquée, Sally s’apprêtait à lui décocher un grand coup de poing dans le ventre quand il lâcha son dos pour reprendre la cape. Elle le fusilla du regard, mais l’attrapeur devait savoir qu’il avait fait une bêtise, parce qu’il ignora superbement son regard pour s’adresser au plafond improvisé.
— J’ai peut-être importuné un gnome d’un mètre vingt…
— Vaughan... l’interrompit-elle sur un ton menaçant.
— C’était de sa faute.
Sally lui lança un autre regard menaçant, retenant un feulement agressif. Abruti. Certes, ils avaient plus chaud comme ça. Mais elle ne l’avait pas autorisé à se coller à elle : il le paierait, à un moment ou l’autre. Pas tout de suite, parce qu’elle ne lui ferait pas le plaisir de s’offusquer encore une fois, alors que tout ça était sa faute… mais bientôt. Elle lancerait une rumeur désobligeante (Arthur se ferait un plaisir de l’y aider), lui pourrirait son maillot de Quidditch, le forcerait à rencontrer sa mère, se ferait embrasser par – attendez, quoi ?
La réaction fut instinctive. Le genou de Sally partit d’un coup, direction l’estomac du joueur de Quidditch. Elle aurait pu le heurter plus violemment, mais instinctivement, la jeune femme avait fait un bond en arrière, atténuant (un peu) la puissance du coup.
— MAIS QU’EST-CE QUE TU FAIS ?
Frémissante de rage, Sally ne réfléchissait plus. Poings sur les hanches, ignorant le déluge qui la rendait quelque peu ridicule, elle lui lança sa cape à la tête avec force.
— Espèce de crétin sans cervelle ! Abruti fini ! Pourquoi t’as fait ça ?
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyVen 16 Jan - 23:22

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C’était pas trop le genre de  Bart de mourir en héros ou en martyr mais la perspective de faire accuser Sally de meurtre était quand même marrant. Et sexy. Sally en veuve noire, c’était plutôt… BREF, Bart, bref. Au moins, l’atmosphère s’était légèrement détendue et Bart se demandait sérieusement si la jeune femme s’était « radoucie » parce qu’il l’avait fait rire ou parce que l’idée de sa mort lui était douce. Croyez-le ou non mais dans un cas comme dans l’autre, c’était une victoire. Ouais, bon, de toute façon, elle était pas tellement de bonne humeur, en fin de compte puisqu’elle se remit à grogner. L’attrapeur commençait à se demander si c’était un mécanisme chez elle. Ou si c’était seulement lui qui lui provoquait ce genre de réaction. Ce dont il était sûr c’était que demander était une idée de merde.

« Oh, ça suffit ! » Oui, bah oui, madame mais Bart ne faisait pas la pluie et le beau temps ! C’était pas sa faute si le déluge était en train de les noyer. Il  était déjà grave galant, dans un geste anti-Bart, de lui offrir sa cape pour la protéger du froid, alors fallait pas… hein… mémé, orties. Mais bon, tout le monde sait que le cœur noble du blondinet déborde d’une générosité sans borne et qu’il est l’exemple même du chevalier servant… (attention, nous changeons de narrateur, la précédente vient de s’étouffer de rire), c’est pourquoi il la prit dans ses bras. Vous pouvez penser ce que vous voulez mais tout cela n’était que par pure bonté. Ça n’avait rien à voir avec le fait que Bart était toujours partant pour se retrouver collé à une jolie fille, surtout lorsqu’elle était trempée…

C’est surement en partie pour ça (l’autre partie étant qu’il était juste con et suicidaire) qu’il l’embrassa. Evidemment, dans toute sa vie, Bart avait embrassé plein de personnes, avec la langue, de la bave, tendrement ou encore passionnément. Mais rarement il s’était contenté de poser ses lèvres sur les lèvres d’une autre fille, juste comme ça, tout doucement, sans plus d’obscénité. Pas cette fois. Mais, de toute façon, admettons que lui-même ait voulu approfondir le baiser, il n’en eut pas le loisir. Du tout. A la place, il se plia brutalement en deux, étouffant un bruit de douleur extrême qui ressemblait un peu à « Anhgnnnneuh », alors que le genou de la poursuiveuse s’écrasait dans son estomac. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FAIS ? » Entendit-il alors. BONNE QUESTION, putain. Il n’en avait pas la moindre idée. Il avait eu envie ? Quoi… il allait dire ça à Sally ? Jamais, plutôt mourir. Et puis de toute façon, il était trop occupé à agoniser à cause de ce coup fourbe. Ainsi qu’à s’estimer heureux qu’elle n’ait pas visé plus bas. Bart allait donc la remercier (lol) quand elle lui envoya la cape trempée dans la tronche.

Evidemment, le niveau de ridicule n’avait pas encore été atteint. Trop sonné par ce qu’il venait de se passer, Bart en profita pour basculer et tomber sur le cul, aux pieds de Sally qui continuait de le gratifier de mots d’amour « Espèce de crétin sans cervelle ! Abruti fini ! Pourquoi t’as fait ça ? » Allez, il était temps de retrouver la parole. Oui, même si tu es embourbé dans ta cape trempée, sur les fesses, par terre. « Je suis désolé, je… » C’est vrai, pourquoi il avait fait ça ? « TOI, POURQUOI T’AS FAIT ÇA, D’ABORD ! » Le blondinet se releva. Non mais c’est vrai quoi ! Pourquoi lui foutait-elle un coup de genou ? « J’embrasse pas SI MAL, non ? » Oui, alors non… Bart et l’auto-défense ET l’humour. D’un côté, c’était vrai qu’il avait déjà pris des baffes pour avoir fait le goujat mais se faire frapper sur le moment même, ça, ça ne lui était jamais arrivé. En général, les gens étaient plutôt satisfaits et… « Bordel… » grogna-t-il pour lui-même, les mains plaquées sur le bide, grimaçant. Notez qu’il restait à une distance de sécurité non négligeable. Il se mit à bredouiller, comme à chaque fois qu’il était mal à l’aise : « Ecoute, je voulais pas… j’t’aurais  jamais embrassé, tu le sais bien, enfin ! T’es sérieuse ? Moi, t’embrasser t… » Brusquement, Bart se tut, ouvrant de grands yeux en voyant le visage de Sally. Mais qu’il était con… « Attend, c’est pas ce que je voulais dire ! » Mais on se déteste, toi et moi… non ?
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally Nananananananana Batman !& Mille milliards de milles sabords | Sally EmptyMer 21 Jan - 22:19

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Frémissante, Sally regarda Bart gémir à terre, tel le misérable ver de vase qu’il était. Elle n’arrivait pas à croire qu’il ait fait ça. On n’embrassait pas les gens comme ça, sans prévenir un minimum. Du moins, pas si on ne voulait pas se faire frapper.
Il en allait ainsi, dans le monde de Sally. Dans le reste de la planète, chez les mannequins russes que draguait Vaughan habituellement, c’était peut-être monnaie courante, mais elle n’était pas très fan de ce genre de surprises… Surtout quand elles venaient de son ennemi juré, Nemesis en boxer de velours.
Ceci dit, l’action avait été trop soudaine pour qu’elle prenne vraiment le temps de réfléchir sur la question. La réponse avait été immédiate : action-réaction, comme dirait l’autre.
— Je suis désolé, je…
Il était « désolé » ? C’était bien la moindre des choses ! Les mots se bousculaient et Sally, la bouche ouverte, ne savait même pas par où commencer. Elle était en état de choc, m’voyez. La question principale restant « pourquoi ». Pourquoi il avait fait ça, quel était le but de la manœuvre ? S’il avait décidé de l’inscrire à son tableau de chasse, 1/ il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate s’il s’imaginait qu’elle coopérerait et 2/ il aurait dû la prévenir. (En réfléchissant un peu, le 1/ expliquait sans doute le 2/.)
— TOI, POURQUOI T’AS FAIT ÇA, D’ABORD !
— Tu m’as EMBRASSÉE ! s’écria Sally, désemparée, en tapant du pied comme une gamine en plein caprice. (Moyenne d’âge mental des protagonistes de ce sujet : 5 ans et demi.)
— J’embrasse pas SI MAL, non ?
— Quoi ? Ca ! C’est ! Mais ! C’est pas la question ! hoqueta-t-elle, furieuse. Tu aurais pu prévenir ! Ou… me demander mon avis, ou faire des signaux de fumée, ou… On n’embrasse pas les gens comme ça !
Enfin, certains embrassaient les gens comme ça. S’il s’était agit de quelqu’un d’autre, à un autre moment, pourquoi pas. Mais là ? Un abruti déguisé en Batman, qui les avait fait enfermer dehors ? Il enchaînait les conneries, ce soir… Jusqu’à l’apothéose, la cerise sur le gâteau du smoothie au cheesecake :
— Écoute, je voulais pas… j’t’aurais  jamais embrassé, tu le sais bien, enfin ! T’es sérieuse ? Moi, t’embrasser t…
Sally recula, choquée. Pendant une fraction de seconde, ils réfléchirent chacun de leur côté à ce qui venait de se passer. La réalité venait, elle, de la frapper de plein fouet. Aussi gentil fasse-t-il semblant d’être et même s’il prétendait faire des efforts, tout ça n’était qu’une vaste fumisterie. Bart Vaughan n’était qu’un abruti fini, un crétin en puissance et un idiot doublé d’une cervelle de rouge-gorge.
Ce dont, apparemment, il avait conscience.
— Attend, c’est pas ce que je voulais dire !
— Non ? Et tu voulais dire quoi exactement ? le menaça Sally, les poings sur les hanches.
À cet instant, ils auraient pu se croire en plein revival de Poudlard. Un petit air de déjà-vu flottait dans l’air, un déjà-vu dont Sally se serait bien passée. Bart Vaughan avait une sale tendance à lui faire croire qu’il n’était pas aussi stupide qu’il en avait l’air, avant de lui faire comprendre qu’elle n’était pas assez bien pour lui. Si ça se trouvait, tout ça n’était qu’une machination pour la déconcentrer et lui faire perdre le prochain match : ils étaient assez fourbes, chez Arsenal, pour en arriver là. Assez mauvais pour frapper bas. Et elle avait failli se laisser prendre au jeu.
— Tu sais quoi ? Ne prends même pas la peine de répondre. J’en ai assez que tu te paies ma tête. (Elle marqua une pause.) Reste loin de moi. On se reverra sur le terrain… Vaughan.
Et dire qu’elle l’avait pardonné de l’avoir plantée comme une merde la dernière fois.
D’un air dédaigneux, Sally se retourna et tambourina de nouveau à la porte vitrée, qui ne s’ouvrit pas plus que les fois précédentes.


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